Interrogée par: Christiane Laroche | Dernière mise à
jour: 10. Dezember 2023 Notation: 4.8 sur 5
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Il est temps de changer notre façon de travailler
En fait, si vous évitez de dire non, vous risquez non seulement de vous épuiser, mais aussi de stresser vos collègues et de perturber leur flux de travail si vous avez besoin d'une aide supplémentaire pour terminer une tâche.
Oui, les salariés peuvent dire non à leur patron et, dans certains cas, ils se doivent même de lui dire non. Il ressort de cette enquête que les salariés savent dire non à leur patron à bon escient, et le plus souvent lorsque la loi les soutient.
Gardez en tête que vous ne vous opposez pas à votre supérieur, vous dites simplement non à une mission. Evitez absolument l'agressivité ou la plainte avec des réponses du type « je ne peux pas, j'estime que j'en fais déjà bien assez », « c'est trop difficile pour moi » ou « je manque de temps ».
Restez vague mais convaincu. Econduisez directement celui qui vous adresse sa demande, sans trop de palabres : "Non, cela ne sera malheureusement pas possible." Ensuite, taisez-vous. Dites-le gentiment mais fermement. Si l'autre personne insiste, c'est elle qui passera pour une enquiquineuse, pas vous.
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Savoir dire « non » c'est connaître ses propres besoins et envies. Il s'agit de respecter ses valeurs personnelles. Il n'est pas question de tout refuser en bloc, mais de montrer que l'on connaît ses missions et, surtout, ses limites. gagner en confiance.
Quelle que soit votre expérience, bonne ou mauvaise, avec votre futur ex-employeur, elle vous aura appris quelque chose. Prenez le temps d'exprimer votre gratitude pour l'opportunité de progresser dans votre emploi actuel ou d'acquérir de nouvelles compétences.
Au travail l'incapacité de dire non conduit souvent à un burn out. Savoir dire non, c'est arrêter de faire passer les besoins des autres avant ses propres besoins. Savoir dire non, c'est reprendre de l'estime pour soi-même, de la valeur en temps que personne.
Concrètement, quand les efforts fournis sur le lieu de travail ne sont ni reconnus, ni récompensés par leur patron ou par leurs collègues, une sensation de mal-être commence à s'installer. Si cette situation perdure et qu'aucune solution n'est trouvée (augmentation de salaire, promotion interne, prime…).
En réalité la peur de dire non est un manque de saine intégration de votre conscience guerrière ou de votre égo. Votre pouvoir personnel est donc « affaibli ». Ce qui cause ce pouvoir personnel affaibli est la dépendance affective (peur de perdre le lien, peur de faire de la peine, etc.).
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
« Je ne suis pas d'accord et je préfère… » : le message « je » et proposer une alternative sont des moyens efficaces de dire « non » sans dire « non » !
« Stop » « Danger » : ces mots sont plus judicieux car concis et ils ne prêtent pas à confusion.
Mieux vaut donc s'exprimer clairement et, tant qu'à faire, avec tact. On peut d'abord se concentrer sur l'idée, la proposition ou le projet, et non sur la personne qui les soumettent.
Cultiver sa confiance en soi. Un niveau de confiance en soi élevé peut être le garant d'une bonne capacité d'affirmation de soi, notamment par le « non ». ...
Apprendre à ne plus se sentir coupable. ...
Se libérer des influences négatives. ...
Prendre de la distance et faire ses propres choix.
Savoir dire “non”, avec bienveillance, c'est savoir poser ses limites. C'est s'accorder de la valeur et s'écouter. C'est prendre en considération son interlocuteur. C'est se créer l'opportunité de dire un grand “oui” à la prochaine occasion.