Il est important d'y aller progressivement en respectant son rythme, idéalement entourés de personnes ressources de confiance et empathiques à votre situation. Il faut aussi oser en parler pour ne pas être brusquée et surtout, s'assurer de savoir que ce n'est pas un problème mais une réalité courante (bien que taboue).
Selon la pédopsychiatre et psychanalyste Myriam Szejer, c'est bien de ce côté-là qu'il faut se tourner : « La difficulté à déléguer dépend en partie de son lien avec sa propre mère. C'est pourquoi certaines mères ne confient leur enfant qu'à leur mère et d'autres, au contraire, ne le lui confieront jamais.
Bébé babille, montre son bien-être ou quand ça ne va pas du tout… Son côté expressif aide à mieux cerner ce qui lui convient ou non, rendant, du même coup, les journées plus simples à gérer.
Aussi, le fait de jouer à la balle avec votre enfant peut lui permettre de se détacher de vous en douceur. Quitter puis retrouver cette balle que vous lui lancerez permettra à votre enfant d'apprivoiser la distance sans inquiétude et de se familiariser avec cette notion de séparation.
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois. Lors de cette période, votre bébé est rassuré par votre présence. C'est pourquoi il peut réagir lorsqu'il est séparé de vous.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Au début, le bébé établit un attachement plus fort envers le parent qui s'occupe le plus de lui et avec qui il passe le plus de temps. Ce parent devient alors sa figure d'attachement principale. Le jeune enfant s'attache aussi à l'autre parent pourvu qu'il reçoive de l'attention et du réconfort de sa part.
1. Attachement secure. L'attachement sécure est corrélé à la sensibilité de la mère ainsi qu'au plaisir que cette dernière prend à s'occuper de son enfant. La relation mère/enfant est fluide et les réactions cohérentes et appropriées de part et d'autre, sans indépendance ou dépendance marquée.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Son bien-être se manifeste par un sommeil tranquille, un comportement calme. Eveillé, votre bébé regarde autour de lui, suit des yeux les personnes qui l'entourent, gazouille, se balance sur son transat. Et puis, très vite, si quelque chose le dérange, vous le voyez passer du rire aux pleurs.
A la naissance, le nourrisson rampe instinctivement vers le sein de sa mère. Son odeur, sa peau, il sait déjà tout d'elle. C'est le début d'une relation intense et magique où chacun a un besoin vital de l'autre.
On lui diagnostique alors cette pathologie grave, qui peut se développer à cause d'une infection contagieuse très répandue : l'herpès labial. Un baiser donné à un nouveau-né d'une personne atteinte par ce type d'herpès (HSV-1) peut alors déclencher la maladie qui entraîne des dommages importantes au cerveau et au foie.
Savoir en parler. Expliquez à votre bébé ce qui va se passer : vous allez reprendre le travail et le confier à d'autres personnes qui vont prendre soin de lui. Pas la peine de faire des grands discours, il suffit d'en parler avec enthousiasme et conviction. Si vous êtes angoissée, votre enfant le sera aussi.
L'angoisse de la séparation est une étape normale dans le développement de l'enfant, dès son plus jeune âge. Elle survient en général vers 9 mois, d'après les écrits scientifiques, et dure jusqu'à 1 an et demi environ. « Elle peut se manifester en pratique à partir de 6 mois, et dure en général jusqu'à 3 ans environ.
Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est justement autour de l'âge de deux ans que les enfants commencent à exprimer cette attitude d'opposition : dire « non » à une consigne, faire une crise lorsqu'on leur impose une limite...
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.
Ce comportement peut avoir plusieurs origines. La demande peut venir de l'enfant, qui recherche un sentiment de sécurité. Il va falloir respecter son rythme. Au départ, votre enfant va tolérer une durée de séparation plus ou moins importante, en fonction de son sentiment de sécurité intérieure.
Bébé a besoin de ressentir un amour inconditionnel pour qu'il se développe de manière harmonieuse. Nous avons tous besoin d'amour inconditionnel, c'est à dire d'être aimés pour qui nous sommes. Et bébé bien plus que quiconque. Le sentiment de son existence se développe à partir de l'amour qu'il reçoit.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
Il s'agit majoritairement de la maman, dont il reconnaît la voix et l'odeur dès sa naissance. En répondant à ses besoins, elle est la personne clef de son univers. Dès lors, un attachement profond va naître et grandir entre eux.
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
Si l'angoisse de séparation se manifeste la nuit, essayez de rassurer votre bébé. Lisez-lui une histoire, donnez-lui la tétée ou le biberon, faites-lui des câlins et instaurez cela comme un petit rituel avant de dormir. Partez lorsqu'il est encore éveillé pour qu'il s'habitue à s'endormir seul.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.