Si l'on dit que l'on n'aime pas les vacances, malgré leur variété, c'est qu'il y a une raison derrière. Cela peut être du à une phobie sociale, par exemple. La personne craint alors de croiser des gens qu'elle ne connait pas et ne veut pas se sentir mal à l'aise à leur contact", explique le spécialiste.
Un trouble de l'adaptation
L'un des corollaires au manque de confiance en l'extérieur est d'abord « un manque de confiance en soi, en ses capacités à s'adapter à un environnement que l'on ne maîtriserait pas, précise le psychanalyste Pascal Neveu. Ceux qui n'aiment pas partir ont un grand besoin de sécurité ».
Selon une étude Ipsos pour le Secours populaire, parue ce mercredi, 84% des Français jugent important, voire essentiel, de partir au moins une fois dans l'année. L'absence de vacances aurait même des répercussions sur leur vie de famille, leur vie professionelle ainsi que sur leur vie sentimentale et sexuelle.
Un sentiment de solitude
Autre facteur de stress possible pendant l'été : la sociabilisation. Certaines personnes peuvent ressentir un grand vide social à l'approche des congés. Par exemple, une personne seule, qui ne part pas en vacances et dont l'entourage s'en va.
Prendre des vacances permet de reposer à la fois le corps et l'esprit, elles permettent de “recharger les batteries”. Elles jouent ainsi un rôle sur le renforcement du système immunitaire, car en renforçant les défenses du corps, elles le rendent plus apte à combattre.
Les vacances : des bienfaits pour le corps et l'esprit
M.D. : Les vacances permettent une récupération physique bien sûr, notamment musculaire, mais aussi et surtout une récupération mentale. Elles rendent possible une mise à distance du travail et de ses contraintes.
Puis, le décalage horaire perturbe le sommeil, ce qui peut créer du stress et de la déprime. Par ailleurs, les vacances peuvent être excessivement perturbantes lorsque l'on se retrouve avec des membres de sa famille avec lesquels les relations sont difficiles, d'autant que l'on est beaucoup plus les uns sur les autres.
Cette peur tient principalement à deux raisons : La peur de l'inconnu, car peu de gens comprennent comment un avion est capable de voler ; Les retombées psychologiques des catastrophes aériennes.
« C'est la stratégie de la jachère », affirme-t-elle. « Il faut laisser un champ se reposer pour que la terre se régénère et redevienne fertile. Nous avons besoin qu'il ne se passe rien, nous avons besoin de l'ennui, pour que notre cerveau se régénère et redevienne créatif. »
Les personnes à bas revenu ou sans diplôme, mais aussi celles exerçant une activité indépendante ou habitant en dehors des grandes agglomérations partent moins. L'âge et les contraintes personnelles conditionnent également beaucoup le départ.
Les personnes qui restent chez elles le font surtout pour des raisons financières (46% d'entre elles). D'après des données de janvier 2022, 72% des personnes dont les revenus dépassent 2 755 euros partent en congés, contre 37% de celles qui gagnent moins de 1 285 euros par mois (ils étaient 41% en 2002).
Depuis 40 ans, le taux de départ en vacances a très peu évolué. Il était de 61 % en 1985 selon le Crédoc et de 64 % en 2019 avant la crise sanitaire. Avec la crise sanitaire, en 2020, seuls la moitié des ménages sont partis. Ils ont été 54 % en 2021.
Misanthrope : Définition simple et facile du dictionnaire.
Il y a parfois l'envie de se distinguer, de prouver sa valeur, d'attirer l'attention par rapport au père par exemple. Voyager, c'est aussi parfois fuir une partie de soi-même. Parfois, le mal-être est notable quand le voyage se rapproche de l'errance.
Les malentendus. Problème : l'un des obstacles les plus courants lors d'un voyage dans un pays étranger peut être la barrière de la langue. Ne pas être compris ou avoir du mal à communiquer dans une autre langue peut mener à des situations stressantes.
Une personne souffre de troubles anxieux lorsqu'elle ressent une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle, qui perturbe son fonctionnement normal et ses activités quotidiennes.
La peur des voyages porte un nom, l'hodophobie, et va bien au-delà de la peur de l'avion, davantage répandue. Vacances Bleues vous livre explications et remèdes.
On appelle «syndrome du voyageur» un trouble psychique, parfois psychosomatique, et éventuellement franchement psychiatrique, dont souffrent certaines personnes «normales» au départ confrontées à certaines réalités du pays visité.
C'est bon pour la santé
Se détendre et se vider la tête de tous nos soucis – personnels et professionnels – permet de lutter contre l'anxiété, l'hypertension et diminuer notre rythme cardiaque, et tout ça peut réduire le risque de maladies cardio-vasculaires et les maladies chroniques liées au stress.
Au moyen-âge, les jours chômés sont nombreux et principalement dictés par l'Église. Ils permettent à la population d'effectuer des pèlerinages mais ils sont surtout dédiés au recueillement et à la prière. Ce sont les Britanniques qui, au 18ème siècle, inventent l'idée même du tourisme.
Partager un voyage avec ses parents permet à chacun de revêtir le même costume de responsabilité. Pour que l'aventure se passe bien, chacun doit trouver son compte. Elle permet de resserer ou tisser des liens avec nos aieux.