Les causes de cette peur irrationnelle de la nuit ou de l'obscurité peuvent être physiologiques. La vue est un des sens dominants de l'être humain. Il lui permet de maîtriser son environnement et de visualiser les dangers.
L'agitation nocturne peut avoir une origine psychologique et être liée à une anxiété, des angoisses ou un traumatisme (accident, agression...), ce qui va favoriser le déclenchement de rêves agités ou de cauchemars. La personne qui cauchemarde peut alors se réveiller en pleine nuit et avoir du mal à se rendormir.
La peur du noir s'explique par l'altération de notre repère sensoriel dominant, la vision. La réalité fait alors place à l'imaginaire, sollicité par les autres sens, en particulier l'audition. Un craquement dans le noir : voleur ?
Alors vous souffrez de "procrastination du sommeil". Des chercheurs décryptent cette étrange maladie. L'insomnie est un sujet bien connu. Elle concerne les personnes qui vont se coucher et qui bougent dans leur lit toute la nuit sans trouver le sommeil.
La nyctophobie désigne une peur démesurée de l'obscurité ou de la nuit. Elle est considérée comme une phobie de situation, c'est-à-dire liée à un contexte particulier.
En l'absence de lumière, le cerveau sécrète de la mélatonine via la glande pinéale. Cette hormone réduit la pression sanguine, la glycémie et la température corporelle, des facteurs indispensables pour un sommeil de qualité. Elle donne aussi le signal à l'organisme qu'il est temps de s'endormir. Mais ce n'est pas tout.
La peur du noir n'est pas la peur de l'obscurité en elle-même mais plutôt des dangers qu'elle pourrait masquer. Cela peut aussi traduire une peur de l'aveuglement. Quand elle devient pathologique, on la nomme nyctophobie ou achluophobie. Cette angoisse n'est pas réservée aux enfants.
La clinophilie se traduit par le fait de vouloir rester allongé, ou de vouloir rester tout le temps chez soi. Il s'agit d'un symptôme et non d'une maladie en soi, qui peut aussi s'observer dans le burn out, et dans la prise de toxiques tels que le cannabis.
Un défaut de récupération pendant le sommeil
L'une des origines à explorer pour la fatigue est celle qui concerne le défaut de récupération pendant le sommeil, et peut s'expliquer assez simplement parfois par des douleurs, de la fièvre, des difficultés respiratoires, etc. qui empêchent les patients de bien dormir.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Nom commun
(Psychologie) Peur du noir, de l'obscurité.
Nom commun. (Médecine) Peur irrationnelle de parler en public.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Le verdict est sans appel : les personnes, "à faible niveau d'études", qui passent plus de 9 heures par nuit au lit doublent leurs risques de développer la maladie d'Alzheimer ou d'autres troubles neurodégénératifs par rapport au groupe témoin.
Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
Ne pas sortir de chez soi va également avoir un impact sur la forme physique, puisqu'en restant en permanence sur place, on s'expose à la prise de poids.
Ne pas confondre la clinophilie avec d'autres types de troubles tels que la dysanie qui désigne la difficulté à sortir du lit le matin et l'hypersomnie qui correspond à un besoin excessif de sommeil.
" Dormir avec la lumière allumée augmente la fréquence cardiaque pendant le sommeil, diminue sa variabilité et augmente la résistance à l'insuline le lendemain matin par rapport à une nuit dans un environnement faiblement éclairé" selon les auteurs de l'étude américaine.
Rien à voir avec la luminosité d'une veilleuse pour enfants, provenant du sol ! S'il semble assez clair que laisser la lumière allumée dans la chambre à coucher n'est bon ni pour notre santé ni pour la qualité de notre sommeil, il n'y a aucun risque à dormir avec une petite lumière.
Une étude portée par des chercheurs de l'université d'Oxford porté sur l'influence de la lumière prouve qu'un simple éclairage dans la chambre va perturber l'équilibre du poids corporel. C'est pour cela qu'il est important de ne pas dormir les volets ouverts ou sans volets.