Outre l'étanchéité à l'air, une isolation trop importante peut soulever un second problème : la perte d'espace habitable. Dans le cadre d'une isolation par l'intérieur (ITI), l'espace nécessaire pour entreposer l'isolant fera nécessaire perdre un peu d'espace à vos pièces.
L'isolation thermique des murs par l'extérieur présente plus d'avantages que l'isolation par l'intérieur. Elle est donc à privilégier car elle limite grandement les ponts thermiques, contribue significativement au confort d'été et protège mieux le bâti des risques hygrothermiques.
L'isolation contribue aussi au maintien du niveau d'hygrométrie et peut aider à prévenir certains soucis d'humidité. Bien que ce ne soit pas leur rôle premier, les isolants thermiques atténuent tous aussi la diffusion des bruits (à des niveaux différents), ils luttent donc aussi contre la pollution sonore.
Contre la canicule, les isolants biosourcés et/ou écologiques sont les plus efficaces. La laine de bois possède par exemple un déphasage de 15 heures ! Eté comme hiver, c'est un excellent isolant. Ensuite, le liège, la laine de coton ou encore la ouate de cellulose figurent parmi les meilleurs isolants.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
Les isolants naturels comme la laine de bois, le chanvre, la ouate de cellulose ou le liège : vendus en vrac ou sous forme de panneaux ou de plaques, ces isolants sont performants mais également écologiques. La laine de bois est notamment très efficace pour lutter contre l'humidité dans les maisons anciennes.
Pour un confort idéal et réaliser des économies, vous pouvez ajuster la température de votre logement selon les pièces : les pièces à vivre devraient avoir 19°C, les chambres pas plus de 16°C, la salle de bain 17 ou 22°C en fonction de son utilisation...
Le polyuréthane apparaît comme le meilleur isolant thermique du point de vue de sa résistance thermique. Toutefois, il faut savoir que ce matériau est issu de la pétrochimie, il n'est donc pas préconisé en écoconstruction. D'un autre côté, le meilleur isolant contre la chaleur semble être la laine de bois.
Isolant naturel, le liège est l'un des isolants thermiques les plus performants, qui lui permet d'être certifié ACERMI. Ses cellules sont gonflées de 96 % d'air, ce qui lui donne une très bonne conductivité thermique, du même ordre que la laine de roche ou de verre, la ouate de cellulose ou la paille, par exemple.
La durée de vie de votre isolant dépend donc de la nature du matériau choisi. De manière générale, tous les matériaux isolants ont une durée de vie d'au moins 20 ans.
L'investissement est, par ailleurs, rapidement rentable avec des coûts à partir de 60 €/m² pour une isolation par l'intérieur et 110 €/m² pour une isolation par l'extérieur. Soit un retour sur investissement à partir de la 5ème année environ suivant les travaux.
Si la laine de verre semble être le meilleur isolant dans le cas des murs, il est aussi possible d'utiliser de la fibre de bois pour l'isolation des murs par l'intérieur. Mais il faudra s'assurer que les panneaux d'isolant ne seront pas en contact avec de l'eau à l'état liquide.
La fibre de bois : une isolation extérieure à la fibre de bois laisse les murs respirer et s'avère donc vivement conseillée sur des murs anciens. Le chanvre : est également un isolant respirant. Il peut néanmoins être difficile à utiliser lors d'une ITE sous enduit, ce pour quoi on lui préfère la fibre de bois.
En moyenne, voici les prix pratiqués pour l'isolation de vos murs par l'extérieur (main d'oeuvre incluse) : entre 110 € / m² et 180 € / m² pour l'isolation des murs sous enduit ; entre 140 € / m² et 230 € / m² pour l'isolation des murs sous bardage.
Isoler même partiellement apporte toujours du confort, c'est un pas de plus vers davantage d'économies. Les murs de nos maisons n'ont pas les mêmes expositions donc certaines peuvent être prioritaires.
Le liège est imputrescible, c'est à dire qu'il ne va pas s'altérer avec l'humidité.
Epaisseur et prix : La résistance thermique à respecter au minimum pour le sol est de 3 m². K/W, pour les panneaux il faudra prendre une largeur minimum de 120 mm. Pour le liège en vrac, on le déversera sur une épaisseur d'au moins 15 cm.
L'épaisseur de liège recommandée pour isoler est de : 120 mm pour une isolation du sol avec des plaques. 150 mm pour une isolation du sol avec du liège en vrac. 30 mm au moins pour une isolation thermique et acoustique des murs par l'intérieur.
Il est dangereux en cas d'incendie car il dégage des isocyanates, du monoxyde de carbone et de l'acide cyanhydrique. Les substances ignifuges du polyuréthane peuvent également dégager des gaz toxiques pour le système nerveux de l'homme sous l'effet d'une forte chaleur.
Le matériau isolant le plus polluant est le polystyrène expansé. On peut aussi évoquer la laine de verre et la laine de roche, qui ne sont pas des bonnes d'élèves en la matière.
🔹 Le liège
Le liège est l'un des meilleurs isolants thermiques et phoniques du marché. On le retrouve sous forme de plaque à poser ou en vrac. Extrêmement fin, il permet d'éviter une perte d'espace suite à une isolation des murs par l'intérieur. Très résistant à l'humidité, il est imputrescible.
Inutile de surchauffer, la température réglementaire de 19 °C convient. Mais il faut chauffer sans période d'interruption car l'air froid sature plus rapidement que l'air chaud.
Toutefois, on considère que la température de la chambre est correcte si elle se situe entre 16 et 18°C. Pourquoi une température située entre 16° et 18°C facilite l'endormissement ? Spontanément, au moment du coucher, notre cerveau - plus précisément l'hypothalamus - fait baisser notre température corporelle.
Dans un bureau où le thermomètre indique pourtant 21°C, on peut se sentir mal à son aise en raison de la présence d'une surface très froide (fenêtre ou mur), compensée par des radiateurs qui tournent à plein régime. Car le corps humain est très sensible aux asymétries de température.