Il ne faut pas mentir à ses parents, ni leur cacher la vérité, puisque, de toute façon, ils finiront toujours par le découvrir, et on devra en subir les conséquences. Peut-être que l'on ment parce que l'on a peur de dire la vérité, de ce qu'on pourra nous dire, que ce soit pour une mauvaise note, ou autre chose.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Au quotidien, la majorité de nos mensonges sont « des actes réflexes, instinctifs, auxquels on a recours pour se protéger d'une atteinte physique, morale, matérielle ou psychique (honte, perte d'estime de soi…). Il s'agit de protéger la relation établie avec autrui.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Pourtant, le mensonge peut être utilisé pour protéger ses intérêts, ou ceux de quelqu'un d'autre du danger, à l'aide du mensonge éthique, ou du mensonge par protection. Ainsi, le droit à la vérité, dans certains cas, se mérite.
Le mensonge, écrit-il, est « la plus grande atteinte portée au devoir de l'homme envers lui-même considéré uniquement comme être moral » ; il est « l'oubli et pour ainsi dire l'anéantissement de sa dignité d'homme ».
Le mensonge déguise la vérité dans l'esprit même du menteur ; Il implique toujours une volonté de tromper car il apparaît une construction préméditée dans l'intention d'obtenir l'adhésion de l'interlocuteur à un point de vue que l'on sait faux ou que l'on croit faux.
Le mensonge peut être un comportement normal à l'adolescence. Mentir peut permettre, entre autres, de se créer un espace de liberté bien à soi ou de se distancier de son parent, sans que cela soit inquiétant pour autant.
« Tout mensonge n'est pas punissable, seules le sont les figures les plus dérangeantes pour la société » ; « Face aux juges, le mensonge est un droit de la défense ! » ; « Le sujet ne ment pas délibérément dans le sens où il ne va pas volontairement, c'est-à-dire en toute liberté, altérer la vérité ».
Voltaire écrit: " Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal; c'est une grande vertu quand il fait du bien". À première vue on pourrait croire à une nouvelle provocation de l'écrivain. L'idée que le mensonge puisse être une vertu interpelle notre sens moral et la pensée commune.
Mentir à ses parents est encore plus grave que mentir à qui que ce soit d'autre, car ses parents sont les gens qui seront toujours là pour nous quoi qu'il arrive : alors, si on leur ment, et qu'on perd ainsi leur confiance, comment notre relation pourra-t-elle avancer ?
Essaie de prendre une pause avant de leur parler.
Le plus important est de ne pas céder à cette tentation. Pense un peu aux conséquences que ton mensonge aura et imagine ce que tu ressentirais si c'est eux qui te mentent tout le temps. Aussi difficile que cela puisse être, dis toujours la vérité à tes parents.
D'après Kant, ne pas mentir relève d'un. Mentir à quelqu'un, même prétendument pour son bien, revient donc à saper ce fondement sans même savoir quelles seront les conséquences effectives de ce mensonge. Pour Kant, il ne faut donc jamais mentir.
Dire la vérité conduit au respect.
Le fait que vous soyez digne de confiance créera aussi certainement du respect envers vous-même ainsi qu'une satisfaction intérieure vous rendant heureux de vos choix.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
La vérité révélée peut dévoiler une position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, peut blesser son interlocuteur voire le trahir. Certains vont dénier le droit à d'autres de lui asséner des vérités par illégitimité : « Tu n'es personne pour me dire cela ! »
Appelez votre copain par un surnom ou même par un prénom de fille pour que vos parents ne soupçonnent rien. Enregistrez son contact avec ce pseudonyme et n'utilisez jamais ses vraies photos ou son vrai nom, au cas où vos parents décideraient de fouiller votre téléphone.
Il n'y a aucune bonne raison de mentir», répond l'auteur Michel Fize, à qui l'ont doit Les menteurs: pourquoi ont-ils peur de la vérité? «Les relations humaines doivent être basées sur la confiance, déclare-t-il. Si on ne peut pas croire à la parole de l'autre, il n'y a pas de vie sociale possible.
Dès l'âge de 2 ans et jusqu'à environ 5 ans, un enfant peut mentir pour éviter de se faire chicaner ou par peur de déplaire. Il va surtout essayer de cacher un geste qu'il a posé et qu'il regrette (ex. : il a tiré les cheveux de son frère, il a cassé un vase du salon…).
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.