Cordes. Il n'existe pas de superstition attestée de l'usage du mot corde sur les navires, même si celle-ci servait autrefois à pendre les mutins (Voir l'article détaillé Cordage). De ce fait, la tradition veut que le mot "corde" ne soit pas utilisé pour désigner un cordage.
Sur un bateau, on ne dit jamais, les mots "corde" et "lapin". Pour "corde", dites plutôt “bout” (en prononçant le "t"). Vous pouvez aussi dire “écoute”, "filin", manœuvres…
Les bananes portent malheur sur un bateau de pêche
C'est d'ailleurs le cas de cette croyance qui soutient qu'avoir une banane à bord de votre embarcation pourrait nuire à vos succès de pêche. Ce qui est encore plus frappant avec ce mythe, c'est qu'il fait presque l'unanimité auprès des pêcheurs.
Le lexique maritime, adapté à une tâche précise, distingue chaque cordage en fonction de son utilisation : grelin, amarre, filin, garcette, hauban, écoute, aussière, drisse, élingue… Le mot générique actuellement plus fréquemment utilisé, est celui de bout, avec prononciation du « t » final.
Un bout qui se prononce « boute », désigne, de façon générale, un cordage sur le navire car le mot « cordage » n'est jamais utilisé par les navigateurs. Ceux-ci parlent ainsi de « raidir un bout » pour resserrer une tension sur une corde, de « passe-moi le bout » pour « donne-moi le cordage », etc.
Le lapin est un animal maudit dans la marine et il est interdit de prononcer ce mot sur un bateau. Cette superstition vient de l'époque où les marins emportaient à bord des animaux vivants â?? dont des lapins â?? pour les manger pendant les longues traversées.
L'expression être « vent debout » contre telle ou telle chose, est utilisée pour signifier un combat vigoureux. Or c'est un terme marin (une allure, au même titre que près, largue, vent arrière,...) qui signifie qu'un voilier est exactement face au vent, et ne peut donc plus avancer.
Drisses : Cordages permettant de hisser les voiles. Elles sont prises sur le point de drisse de la voile, en son point le plus haut. Il y a une drisse par voile. Ecoutes : Cordages permettant d'effectuer les manœuvres de voiles, les réglages.
Le kevlar : très performant, mais onéreux et peu durable
Cette matière est très appréciée pour son excellente solidité : contrairement au dyneema, elle n'est pas soumise au fluage et présente un coefficient d'allongement à charge de travail inférieur à 0.8%.
Quand elle est extremement grosse, on l'appelle cable. Quand elle est fort deliée, on la nomme ficelle.
Emporter des oeufs durs à bord, c'est signe de grand malheur, car la Bigouden qui préparait le frichti pour son mari de marin pêcheur, lorsqu'elle en était très amoureuse, elle lui concoctait de bons petits plats, pour sa gamelle de la journée…
Le lapin n'est pas un lièvre et il n'existe pas tant de synonymes au nom... Que les apprentis marins se rassurent! Deux métaphores sont admises pour ne point subir le courroux de l'équipage: «animal à grandes oreilles» et «langoustine des prés».
Le Lapin est probablement le plus grand tabou des marins. En mer, le nom de “Lapin” est proscrit et l'animal à bord est interdit. Le simple fait de prononcer son nom pourrait être un mauvais présage. Les marins l'appellent “la bête aux grandes oreilles”.
Autrefois, les cargaisons des bateaux étaient saisies avec des cordages en chanvre. Des lapins qui par accident s'étaient échappés de leur cage pouvaient donc les ronger, provoquant ainsi indirectement le naufrage du bateau par déplacement de la cargaison dans les cales provoquant une déstabilisation et la gîte.
La première se réfère à la couleur verte des moisissures qui pouvaient attaquer les bois des voiliers, donc très dangereuses pour leur décomposition et, par conséquent, le naufrage du navire.
Les gens, comme tout le reste, aiment avoir des animaux de compagnie. Et le pirate le plus dangereux aimait être en compagnie d'un perroquet lors de ces longues traversées en mer. C'est un animal intelligent, sociable, qui mange peu et qui parle, le compagnon idéal.
Les cordes sont fabriquées à la main jusqu'en 1775, date à laquelle l'Anglais Richard Marsh invente une machine à tresser.
La matière de base. La base de la fabrication d'un cordage moderne, c'est la fibre synthétique. Elle sera polyamide, polyester, aramide ou polyéthylène. L'industrie a développé une très large gamme de matériaux appropriée à chaque utilisation pour répondre aux besoins de performance et de sécurité.
Le polyester est largement répandu parce qu'il allie robustesse, faible allongement, résistance à l'abrasion, durabilité et prix modéré. Les fibres de polyester sont très fines (environ 0,02 mm de diamètre) et sa densité de 1,38 ne lui permet pas de flotter.
Choquer revient à laisser filer doucement une manœuvre qui permet le réglage des voiles (les écoutes). "Choque le foc" revient laisser un peu de mou dans l'écoute de foc. Quand on choque, on donne du mou. Attention, à ne pas confondre avec "larguer" qui lui signifie qu'on lâche toute la tension d'un coup.
Quelle longueur choisir pour les amarres ? Calculer les dimensions des 4 amarres dont vous avez besoin est simple : 2 amarres de 1,5 fois la longueur de votre bateau et 2 autres amarres de la longueur exacte de votre bateau.
Le hook de ris doit être accroché en bout de bôme à l'aide d'un lashing. Une bosse de ris de petit diamètre permet de guider le hook jusqu'au ris de la grand-voile, généralement muni d'un loop gainé en Dyneema.
Qui est en station verticale, sur ses pieds (par opposition à couché, assis, agenouillé, accroupi, etc.).
Locution verbale
(Figuré) Avoir de la chance, réussir ce que l'on fait ; être secondé, favorisé par les circonstances. (Figuré) Être bien vu dans la société, dans une entreprise, dans le monde politique.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.