Il ne faut jamais arrêter de façon brutale un traitement prolongé par corticoïdes car cela risque de provoquer une insuffisance des glandes surrénales et favorise une rechute de la maladie (myosite, myasthénie) le cas échéant.
De même, la diminution de la cortisone doit toujours être progressive car une augmentation brutale des symptômes de la maladie peut survenir (effet rebond). De plus, si vous l'arrêtez brutalement, vous risquez de provoquer un « état de manque » en cortisone appelé « insuffisance surrénale ».
"Quand on est sous cortisone, il ne faut surtout pas l'arrêter. Le fait d'arrêter brutalement ce traitement, peut entraîner des faiblesses considérables, des fragilités et des maladies (…) Même si on fait de la fièvre ou un syndrome grippal, on ne prend pas seul la décision de l'arrêter brutalement.
Arrêt d'une corticothérapie
Les corticothérapies prolongées sont souvent stoppées plus progressivement afin de limiter le risque d'insuffisance surrénalienne. Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement mais également de la dose de départ et de la maladie.
L'un des effets secondaires des traitements à base de corticoïdes est une fragilisation des os et le risque de développer une ostéoporose. Les patients qui utilisent les corticoïdes au long cours doivent donc être régulièrement suivis pour surveiller la bonne santé de leur squelette.
Syndrome de sevrage aux stéroïdes Léthargie, dépression, anorexie, nausées, myalgies et arthralgies.
Description : les corticoïdes affaiblissent les défenses immunitaires et c'est d'ailleurs grâce à cette propriété qu'ils permettent de traiter et de guérir un certain nombre de maladies. Cela entraine cependant un risque plus important d'infections.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
Prévenez votre entourage proche que le traitement par corticoïdes peut induire des troubles de l'humeur tels qu'irritabilité, anxiété ou au contraire euphorie. Cela leur permettra de mieux comprendre vos sautes d'humeur inhabituelles et de vous emmener consulter un médecin si les troubles deviennent sévères.
Ces anomalies sont dues à une redistribution des cellules graisseuses dans l'organisme (appelée lipodystrophie) et pas à une rétention d'eau. Fréquence : on estime qu'après deux à trois mois de traitement, 60% des patients vont présenter une modification significative de leur aspect physique.
Certains médicaments comme la cortisone font également gonfler le visage. Pourquoi Gonfle-t-on avec la cortisone ? "Il y a effectivement la rétention d'eau et la rétention de sel.
Son action est utile dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires ou allergiques. À fortes doses, ce médicament diminue les réactions immunitaires et est donc également utilisé pour prévenir ou traiter le rejet des greffes d'organes.
La cortisone est une hormone naturelle synthétisée dans la zone corticale (externe) des glandes surrénales à partir du cholestérol. Les corticoïdes sont des hormones synthétiques fabriquées par les laboratoires pharmaceutiques.
"Non, on ne peut pas remplacer la cortisone par des produits plus naturels. Quand on donne de la cortisone, c'est vraiment pour des maladies avec des symptômes gênants ou des maladies graves et la cortisone est un traitement remarquable.
Certains médicaments ou dispositifs médicaux sont à utiliser avec prudence en cas de traitement par corticoïdes : - les anti-inflammatoires dits « non stéroïdiens » (aspirine, ibuprofène…) ont, comme les corticoïdes, de possibles effets indésirables digestifs.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
La cortisone a déjà, à elle seule, de nombreux effets indésirables possibles. Ceux-ci sont augmentés par la consommation d'alcool pendant le traitement.
Tous les anti-inflammatoires exposent au risque de détérioration de la fonction rénale chez tout insuffisant rénal, même dès le stade 3 (voir tableau I), surtout si ce patient est protéinurique, s'il suit un régime peu salé, s'il est traité par des diurétiques.
Les corticoïdes pris sur le long terme peuvent entrainer une augmentation des taux sanguins de cholestérol et les triglycérides. L'augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides n'induit jamais de signe à court terme, mais cela peut augmenter le risque de maladie cardio-vasculaire à long terme.
La prednisone est en fait une prodrug (en français prodrogue) de la prednisolone. Cela signifie que la prednisolone est la forme active dans l'organisme. Les glucocorticoïdes ont surtout un effet anti-inflammatoire et immunosuppresseur. La prednisone (et prednisol) inhibe les glandes surrénales.