Dans cet extrait de Gargantua, Rabelais caricature le genre épique car son héros, Frère Jean des Entommeures ne se bat pas pour une cause noble (il défend son vignoble par peur de ne plus avoi de vin).
Rabelais dénonce aussi une croyance naïve et fait la satire de la religion. Il montre l'hypocrisie des croyances auxquelles personne ne croit vraiment : "Sainte Nitouche". Il ironise en utilisant les lieux où il y a le culte de la Vierge : ""de Cunault ! de Laurette ! de Bonnes Nouvelles ! de la Lenou ! de Rivière !"
Mais tandis que les prêtres s'attardaient à confesser, les petits moinillons coururent au lieu où était frère Jean et lui demandèrent quelle aide il voulait qu'ils lui apportent. Il leur répondit qu'ils pouvaient égorgeter ceux qui étaient tombés à terre.
Frère Jean est un « beau débiteur d'heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles » (p. 223). En somme, les offices de la journée ainsi que la messe, par leur caractère mécanique, rebutent le moine. Frère Jean serait « un vrai moine s'il en fut jamais depuis que le monde moinant moina de moinerie » (p.
L'abbaye de Thélème et la fin du livre
Gargantua décide de récompenser frère Jean en lui offrant des terres et notamment des abbayes, mais ce dernier commence par refuser, ne sachant pas comment gouverner. Il accepte finalement de fonder sa propre abbaye dans le pays de Thélème.
Quelle est la morale de Gargantua ? On l'a dit, Rabelais utilise le rire pour faire passer des messages à ceux qui lisent le roman. Celui que l'on peut retenir avant tout est bien de chercher à comprendre le monde qui nous entoure, respecter certains principes afin que celui-ci ne verse pas dans le chaos.
Dans Gargantua, le rire est un outil d'éducation et de transmission : il porte un savoir précieux, des valeurs fondamentales, il entretient l'imagination, l'inventivité, et un profond désir d'indépendance.
En d'autre thermes, Rabelais affirme que le clergé est ignorant et possède des lacunes intellectuelles. b- Les moines : Il reproche aux moines les récitations de prières mécaniques, il leur reproche aussi leur hypocrisie, leur paresse et leur ignorance.
Gargantua donne une abbaye construite selon le bon vouloir de Frère Jean afin de le récompenser de ses prouesses pendant la guerre picrocholine. Après avoir refusé, déclarant comment « pourroy je gouverner aultruy, qui moymesmes gouverner ne sçaurois ? », il accepte à condition qu'elle corresponde à son bon vouloir.
Il est le personnage éponyme principal. Il est le fils de Grandgousier dont il reçoit les mêmes attributs onomastiques puisque son nom lui est imposé relativement à ses premiers mots : « A boire ». « Gargantua » signifie « que grand tu as (gosier) ».
Figure débonnaire, svelte, grand, sportif, frère Jean s'inscrit en faux par rapport à la figure des moines. C'est une manière de satire de la vie monacale du temps, de ses excès.
Rabelais est totalement contre la guerre pour trois raisons principales. Tout d'abord, les guerres relèvent de causes le plus souvent absurdes et mineures. Ensuite, même si la guerre pouvait être justifiée, elle frappe la plupart du temps des innocents, et la vie des populations s'en trouve terriblement affectée.
En effet, alors que les fouaciers de Picrochole rencontrent les paysans du fief de Grandgousier, ceux-ci proposent de leur acheter quelques-unes de leurs belles fouaces, dorées et moelleuses. Les fouaciers refusent et s'ensuit une bagarre qui aboutit à une déclaration de guerre par Picrochole à Grandgousier.
Picrochole est, dans le roman de François Rabelais Gargantua, le roi qui attaque le royaume de Grandgousier.
Rire rabelaisien. Rire épanoui, moqueur.
Rabelais est un humaniste car sa passion de l'Antiquité le fait étudier les langues anciennes et traduire les ouvrages antiques en la langue parlée par ses contemporains. Il rompt avec le Moyen Âge en critiquant la société de son temps.
"Fais ce que voudras", parce que les gens libres, bien nés, bien instruits, conversant en compagnie honnête, ont par nature un instinct et un aiguillon, qui toujours les pousse à accomplir des faits vertueux et les éloigne du vice, aiguillon qu'ils nommaient honneur.
Communauté laïque imaginée par Rabelais dans Gargantua, contre-pied exact de l'institution monacale et dont la seule règle tient dans la prescription « Fais ce que voudras ». Point de clôture ni d'horloge.
Selon Rabelais, de la durée d'une grossesse dépend la perfection du nouveau-né : plus la grossesse dure longtemps, plus le nouveau-né sera un « chef d'œuvre ». Gargamelle, enceinte de Gargantua, fait abattre des centaines de milliers de bœufs pour mardi-gras, et invite des amis pour ce repas.
Le moine défroqué est un apôtre de la liberté de conscience
Grâce à lui, il peut répandre son rire provocateur. Car « le rire est le propre de l'homme », pense- t-il. Le moine défroqué est un apôtre de la liberté de conscience, chantre du libre examen et de l'indépendance d'esprit.
se moque des membres de l'Eglise : Les sophistes ; Jobelin Bridé et Thubal Holoferne. Il critique « l'orthodoxie » des pratiques religieuses, qui en fait se révélait être le moyen d'apporter un savoir très limité des pratiques religieuses aux élèves.
Gymnaste. L'ecuyer Gymnaste, jeune gentilhomme tourangeau, maître d'équitation de Gargantua et d'Eudémon.
Par les exploits guerriers de Frère Jean des Entommeures (répondant au thème du gigantisme par l'extraordinaire force de ses coups et la démesure de sa puissance digne des héros de l'Iliade), Rabelais dénonce le non respect des hommes et du sang versé, même lorsqu'ils renoncent, expient, se retirent.
Il mesurait 9 mètres.
Les personnages principaux, le géant Gargantua et son fils Pantagruel, sont les plus célèbres créations de l'auteur.