En effet, il a toujours été nécessaire de maintenir les cultures exemptes de parasites. Pour maximiser la production alimentaire, il est avantageux de protéger les cultures contre les espèces concurrentes des plantes, et contre les herbivores et phytophages en concurrence avec les humains.
Les insectes sont la seule source alimentaire d'une multitude d'espèces d'amphibiens, de reptiles, d'oiseaux et même de mammifères. Leur rôle dans la chaine alimentaire est indéniable. S'ils disparaissent, tous ces animaux n'auraient soudainement plus rien à manger, ce qui causerait inévitablement leur déclin.
Pour limiter les ravageurs, rien de tel que de disposer de leurs prédateurs autour du potager. On peut attirer ceux-ci, en installant des plantes hôtes, des abris ou encore en aménageant des milieux adéquats.
L'objectif de la gestion des ennemis des cultures, ou bioagresseurs, est de limiter les pertes économiques causées par eux, ce qui peut inclure, mais pas systématiquement, la limitation des dégâts ou symptômes observés et la limitation des pertes de récolte.
Les insectes nuisibles diminuent le rendement et propagent des maladies virales lorsqu'ils se nourrissent sur les plants et les tubercules.
Les insectes jouent un rôle important dans la biodiversité, car ils apportent de la matière organique à la terre. Leur rôle est de décomposer les déchets, pour les transformer en matière organique assimilable par les plantes.
Certains noms vernaculaires regroupent de nombreuses espèces d'insectes ravageurs, parfois fort différentes (Lépidoptères, Coléoptères, Diptères, Hyménoptères, etc.) : bostryches, charançons, cochenilles, criquets, noctuelles (sous leur forme « chenille »), scolytes, tenthrèdes, termites, mineuses, tordeuses, tigres, ...
Une autre exigence de la lutte chimique contre Coelaenomenodera est d'obtenir une mortalité très élevée, cela en raison surtout de sa fécondité généralement très forte. Pour de nombreuses espèces d'insectes phyllophages, notamment parmi les lépidoptères, une mortalité après traitement située entre 80 et 90 p.
L'environnement de la culture et la structure du paysage qui l'entoure sont particulièrement importants du fait de la biodiversité qu'ils hébergent. Ils favorisent ainsi la présence de prédateurs et parasites naturels des espèces indésirables, ouvrant la voie à l'expression des phénomènes de régulation naturelle.
Elles permettent de protéger les sols et régénérer leur fertilité biologique, d'optimiser l'efficience et la qualité de l'eau, de réduire l'empreinte carbone et de préserver la biodiversité !
La lutte intégrée, appelée également protection intégrée, combine un ensemble de traitements visant à diminuer les dégâts que peuvent faire les bio-agresseurs sur les végétaux. La lutte intégrée, très étudiée dans le cadre de l'agro-écologie, peut facilement être mise en œuvre au jardin.
On peut aussi classer les méthodes physiques selon le mode d'utilisation de l'énergie, soit la lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique.
La lutte mécanique
Les moyens de lutte mécaniques sont nombreux. Citons simplement la fauche, l'arrachage, le pâturage (bien réalisé et dans de bonnes conditions), le roulage, le hersage, l'eau chaude... sans oublier les techniques de travail du sol au cours de la rotation.
Créez des refuges naturels, des micro-habitats favorables, un tas de pierre ou des pots de fleurs retournés pour les lézards, un tas de bois pour les hérissons. Les hôtels à insectes ou les ruches sont également de bons refuges pour de nombreuses variétés d'insectes. On peut aussi offrir des nichoirs aux oiseaux.
Pourtant, les moustiques sont un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Ils servent d'aliment à de très nombreuses espèces. Les batraciens, les oiseaux, les chauve-souris, les libellules, les arachnides, les hérissons et les taupes mangent en effet les insectes ou leurs larves.
Le patrimoine, dans sa diversité, est une source de richesse collective et incite au dialogue. Il constitue un facteur de rapprochement, de tolérance, de liberté et de respect. Sa destruction représente une menace pour la paix.
Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions naturelles pour lutter contre ces parasites issus de la nature. Depuis plus de trente ans, Biobest, pionnier mondial de la production de bourdons, est l'une des principales entreprises dans le domaine de la protection naturelle et intégrée des cultures.
Il existe aussi deux autres types de lutte biologique : la lutte biologique contre les maladies des plantes, qui fait intervenir des agents pathogènes antagonistes (appelés biopesticides), et la lutte biologique contre les mauvaises herbes, qui fait appel à des herbivores, des agents pathogènes, et des prédateurs de ...
Dès qu'ils atteignent le sol, les pesticides sont dégradés ou dispersés. Les matières activent peuvent se volatiliser, ruisseler ou être lessivées, et ainsi, atteindre les eaux de surface ou eaux souterraines. La volatilisation est la cause principale de fuite de pesticides hors de la zone cible.
L'expertise de l'Inserm a rapporté des associations positives entre l'exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l'adulte comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélome multiple).
Les insecticides et herbicides à large spectre réduisent les sources de nourriture pour les oiseaux et les mammifères. Cela peut amener à un déclin substantiel des populations d'espèces rares. En altérant la structure de la végétation, les herbicides peuvent rendre les habitats inappropriés pour certaines espèces.
Les agriculteurs biologiques peuvent lutter contre les ravageurs en fournissant un habitat propice aux organismes utiles, en utilisant des cultures pièges, en libérant des agents de biocontrôle ou en appliquant des biopesticides (pesticides fabriqués à partir de sources naturelles, comme des micro-organismes, des ...
Depuis des milliers d'années, les insectes ont été responsables de la propagation de maladies chez l'Homme et le bétail, et de dégâts considérables, depuis l'anéantissement des cultures et réserves, en passant par la destruction des infrastructures, jusqu'à la dévastation des forêts, altérant ainsi les écosystèmes et ...