Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
Elle constitue la catégorie essentielle de la pensée morale. Mais cette distinction entre la faute et l'erreur est moins claire qu'il n'apparaît à première vue. Ainsi, Socrate soutient que la faute se réduit à une erreur, que nul n'est méchant volontairement car « le bien est la source de toutes nos actions » [1] .
Agir de manière injuste est la pire des impuissances. Il est préférable, selon Socrate, de subir l'injustice que de la commettre. L'injustice est le plus grand de tous les maux imaginables.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
Le mal désigne généralement ce qui est au contraire au bien. Le problème du mal est posé par le mal physique, la douleur, la maladie, la mort. C'est le mal que l'homme subit, et non commet : autrement dit le malheur. Le mal que l'homme fait est le mal moral.
LA DOULEUR EST UNE RÉPONSE DE PROTECTION ET A POUR BUT LA PROTECTION. L'action visée à la suite de la douleur est la protection d'une lésion ou de la menace d'une lésion perçue.
Le mal est intentionnel ou imputable à quelqu'un, à un groupe, ou à un État, qui n'ignore pas les conséquences de ses actes. Le mal, dans une philosophie rationnelle et non métaphysique, se définit par opposition au bien qui est le respect des valeurs humanistes.
La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
“Connais-toi toi-même.”
Socrate et la vérité
Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt. Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. »
Socrate fut poursuivi pour trois motifs : le mépris des dieux de la cité, l'introduction de divinités nouvelles, la corruption de la jeunesse.
Socrate cherchait durant toute sa vie non pas à échapper à l'injustice mais à ne pas la commettre. Il nous explique qu'il est pire de la commettre que de la subir car le fait d'un homme injuste est de vivre dans le malheur.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La morale de Socrate n'a rien de sacrificielle et, si tant est qu'on puisse parler d'une morale, elle est fondée sur une constante inquiétude et une incrédulité qui invitent chacun à "sortir de soi", à se mettre un peu à distance de lui-même, pour mieux examiner le bien-fondé de ses actions.
Et le chef d'accusation est que Socrate cause un tort à la cité en rejetant sa religion, en ne croyant pas aux dieux auxquels croit la cité, et en corrompant les jeunes gens qu'il incite à ne pas croire, eux non plus, à ces dieux.
Socrate précise la nature de la mort : « être mort consiste bien en ceci : le corps isolé, une fois séparé de l'âme, est devenu lui-même, tel qu'en lui-même; et l'âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu'en elle-même ».
Socrate distingue la parole fausse et flatteuse des rhéteurs qui ne visent que leur propre intérêt et donc à convaincre l'autre pour en tirer un avantage, et la parole philosophique comme moyen de recherche de la vérité.
Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
La plus belle citation de Socrate est : Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
Le mal, cependant, peut être attribué aux collaborateurs de Dieu, à qui il dit : «faisons l'homme… » . Ainsi Philon n'explique pas d'où le mal tient son origine, mais désigne tout de même les collaborateurs de Dieu – ses «puissances » ou bien ses anges – comme ceux qui en sont responsables 20.
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
OEil malveillant Sens : Personne qui veut du mal à quelqu'un. Sentiment malveillant Sens : Sensation malintentionnée.
La personne toxique peut être un conjoint, un collègue de travail, un ami, un membre de la famille ou un interlocuteur virtuel. Plusieurs signes montrent qu'on est en présence d'une personne toxique : On se sent inconfortable quand elle est là. “Sa présence provoque un stress, une tension”, indique le psychosociologue.