La radiothérapie peut être une option pour le cancer de la prostate qui récidive après une prostatectomie radicale. On a recours à des rayons ou à des particules de haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses. La radiothérapie peut être associée ou non à une hormonothérapie.
Symptômes et diagnostic de la récidive du cancer de la prostate. Habituellement, la récidive du cancer de la prostate ne présente aucun symptôme.
La radiothérapie
La RT de rattrapage doit être débutée le plus précocement possible lorsque le PSA est inférieur à 0,5 ng/mL (voire 0,2 ng/ mL, pour améliorer l'efficacité). La dose délivrée doit être supérieure ou égale à 66 Grays (Gy).
Radiothérapie, hormonothérapie
Chez les autres patients, une radiothérapie de rattrapage est le plus souvent proposée. Elle permet d'améliorer la survie sans récidive biologique chez les hommes dont la PSA est de 0,5 ng/ml ou plus.
Si le PSA reste indétectable, pendant sept à dix ans en postopératoire, il n'y a plus de risque de récidive et la guérison est affirmée [15,16]. Après radiothérapie, le taux du nadir du PSA peut atteindre une valeur inférieure à 1 ng/ml.
On peut administrer une hormonothérapie, aussi appelée traitement par privation androgénique, pour traiter le cancer de la prostate qui récidive après une chirurgie ou une radiothérapie. C'est le traitement principal du cancer de la prostate qui récidive hors de la région de la prostate.
Radiothérapie et cancer du sein
Ce traitement n'est pas obligatoire dans le cadre du cancer du sein et dépend de multiples facteurs. Votre médecin, en concertation avec une équipe pluridisciplinaire, juge des bénéfices et risques de chaque traitement pour ses patientes.
La fatigue est l'un des effets secondaires les plus fréquents qui apparait au cours des séances de radiothérapie. Elle n'est pas systématique, mais apparaît habituellement après quelques semaines de radiothérapie et peut s'intensifier au fil du traitement.
La perte d'appétit peut apparaître au cours des premières semaines de radiothérapie et se prolonger après le traitement. Des effets secondaires comme une douleur dans la bouche, la sécheresse buccale, la difficulté à avaler ou les nausées et vomissements peuvent causer une perte d'appétit.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Planification des visites de suivi
Si vous avez été traité par chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie ou une association de ces traitements, les visites de suivi sont habituellement ainsi prévues : aux 3 à 6 mois au cours des 5 premières années qui suivent le traitement; puis une fois par année après ces 5 ans.
Les métastases du cancer de la prostate sont des métastases osseuses dans environ 90% des cas1. Les autres cancers peuvent aussi se propager aux os, mais ils peuvent aussi provoquer d'autres types de métastases, beaucoup plus agressives, dans le cerveau, dans le poumon, dans le foie...
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);
Quel est le taux de guérison du cancer de la prostate ? Le cancer de la prostate est une maladie de mieux en mieux soignée en France et dans le monde. Le taux de survie est proche des 100% lorsque le cancer est localisé à la glande prostatique.
les troubles cutanés (démangeaisons, rougeur, sécheresse…) la perte d'appétit. les troubles gastriques (nausées, vomissements…) les troubles buccaux (sécheresse buccale, difficulté à avaler…)
La radiothérapie n'entraîne la perte de poils et de cheveux que dans la région traitée. Les cheveux ne tomberont que si la radiation est dirigée vers la tête. Habituellement, les poils et les cheveux commencent à tomber de 2 à 3 semaines environ après le début de la radiothérapie.
La radiothérapie se montre efficace pour lutter contre 50 % des cancers, notamment les cancers ORL, les cancers des testicules ou les mélanomes.
Tout comme la chimiothérapie, la radiothérapie n'affecte pas seulement les cellules cancéreuses mais également les cellules saines. Cependant, contrairement aux cellules cancéreuses, les cellules saines peuvent se réparer et se renouveler entre les séances de radiothérapie.
La radiothérapie permet souvent d'éviter des chirurgies mutilantes, par exemple dans les cancers du sein, du rectum ou les cancers ORL.
En règle générale, la radiothérapie est pratiquée dans les douze semaines qui suivent la chirurgie, sauf si une chimiothérapie est pratiquée après la chirurgie, auquel cas la radiothérapie, si elle est nécessaire, aura plutôt lieu quatre à six semaines après la fin de la chimiothérapie.
La rechute peut se manifester de deux façons : la récidive locale ou loco-régionale, qui siège sur le lieu même ou dans le proche voisinage de la tumeur primaire. Ou les métastases, qui siègent à distance de la lésion initiale et souvent dans un organe tout à fait différent.
En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue. Malheureusement, il peut aussi arriver que certains cancers réapparaissent plusieurs années après la fin du traitement.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).