Ce médicament est un antiparkinsonien qui appartient à la famille des dopaminergiques. Il contient de la lévodopa (ou L-dopa) qui se transforme en dopamine dans l'organisme. Il vise ainsi à combler le déficit en dopamine dans certaines zones du cerveau, caractéristique de la maladie de Parkinson.
Madopar est un médicament qui sert à traiter les troubles dus à la maladie de Parkinson. Il renferme deux substances: la lévodopa et le bensérazide (sous forme de chlorhydrate). Le bensérazide empêche la transformation de la lévodopa en dopamine en dehors du cerveau.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez les personnes sensibles. Le traitement par MODOPAR peut provoquer une somnolence et des épisodes d'endormissement soudain.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
Il est recommandé de prendre MODOPAR au moins une demi-heure avant le repas ou 2 heures après le repas. L'efficacité de MODOPAR est diminuée lorsqu'il est pris en même temps qu'un repas riche en protéines.
Anesthésie générale à l'halothane : l'administration de MODOPAR doit être arrêtée 12 à 48 heures avant l'intervention chirurgicale, car il arrive que les patients sous MODOPAR présentent des variations de la pression artérielle et/ou des troubles du rythme.
La maladie de Parkinson fait-elle mal ? La douleur constitue une plainte fréquente dans la maladie de Parkinson (MP) quel que soit le stade de la maladie, parfois avant même que celle-ci ne soit diagnostiquée. En effet, la douleur représente le symptôme initial chez 15% des malades.
Dans la plupart des cas, la maladie de Parkinson ne réduit pas l'espérance de vie. Cependant, à mesure que l'on vieillit et que la maladie progresse, les risques augmentent. Ainsi, un mauvais équilibre peut entraîner des chutes; et les problèmes de déglutition, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie.
L'âge moyen de décès est de 83,3 ans. La probabilité de survie à 5 ans est de 62% chez les hommes et de 68% chez les femmes. Plus de 90% des décès ont lieu après 70 ans. La mortalité des patients parkinsoniens reste plus élevée que celle de la population générale.
Avec la maladie de Parkinson, un changement mineur de l'horaire de médication peut toutefois avoir des répercussions énormes sur la gestion des symptômes et la récupération générale. La libération irrégulière de dopamine peut empêcher soudainement une personne de bouger, de sortir du lit ou de marcher dans un corridor.
La maladie de Parkinson se manifeste par différents signes non moteurs tels que la fatigue, les douleurs et les troubles intestinaux.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont les tremblements, la lenteur des mouvements et la raideur musculaire. D'autres troubles comme un état dépressif, une fatigue, des troubles digestifs... peuvent être associés.
« La duodopathérapie est le dernier recours thérapeutique. Ce traitement consiste à installer une sonde duodénale qui diffusera ensuite un gel pour rétablir une stimulation dopaminergique permettant d'améliorer l'autonomie des patients parkinsoniens et de stabiliser les complications motrices. »
La constipation est l'un des troubles secondaires de la maladie de Parkinson. Elle peut être expliquée par un ralentissement de la digestion, un effet secondaire du traitement, une alimentation pauvre en fibres, une diminution de l'activité physique ou une déshydratation.
Quels sont les mécanismes en cause dans la maladie ? La maladie de Parkinson est due à la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau, les neurones dopaminergiques (producteurs de dopamine).
Parmi les facteurs de risque de la maladie de Parkinson figure notamment un âge avancé, toutefois les personnes plus jeunes peuvent également être touchées. Les hommes sont plus touchés que les femmes.
Les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson, tels que les tremblements, la rigidité musculaire, ou la dyskinésie sont énergivores. Ces mouvements involontaires accroissent les besoins énergétiques de votre corps. Si ceux-ci ne sont pas compensés par un apport supplémentaire de calories, vous allez perdre du poids.
Troubles du rythme cardiaque, hypotension orthostatique, troubles du goût troubles psychiques, agitation, désorientation, dépression, anxiété, cauchemar, somnolence, envie impérieuse de dormir au cours de la journée, éruption cutanée, démangeaisons, anomalie de la numération formule sanguine, augmentation des ...
Les exercices en aérobie à haute intensité, comme par exemple 60 minutes de travail intense sur une bicyclette ou un tapis roulant, peuvent également avoir des effets importants sur le métabolisme, et favoriser les performances cognitives, ainsi que l'absorption et l'utilisation de médicaments comme la L-DOPA.
En effet, « contrairement à la maladie d'Alzheimer, les troubles cognitifs s'accompagnent ici de problèmes moteurs. » Plus légers que dans la maladie de Parkinson, ils se manifestent souvent par une certaine raideur, un ralentissement moteur ou des chutes. Autres symptôme spécifique : des modifications cardiaques.
· Les repas riches en protéines peuvent diminuer l'effet de MODOPAR (voir rubrique 5.2).
Au début de la maladie, il est recommandé de commencer le traitement par une gélule de MODOPAR 62,5, trois à quatre fois par jour. Dès qu'il est établi que le patient tolère bien ce premier dosage, il peut être augmenté lentement et très progressivement, par paliers, en fonction de la réponse clinique du patient.
L'alcool n'est pas contre-indiqué mais peut, bien entendu, aggraver des troubles de l'équilibre s'ils existent. Le café, surtout en grande quantité, peut aggraver le tremblement.