En Genèse 22, Dieu tente Abraham en lui demandant de tuer son propre fils..: Isaac. On explique généralement ce texte en disant que Dieu voulait savoir si la foi d'Abraham était assez grande. Abraham a prouvé qu'il était prêt à obéir à Dieu, même au prix de ce qu'il avait de plus cher.
Suivant les uns ce fut Ismaël qu'Abraham offrit en sacrifice, et suivant les autres ce fut Isaac.
La fonction première du sacrifice est de rendre hommage à Dieu par le biais d'un repas festif. Mais le sacrifice a aussi, accessoirement, une fonction pédagogique. Il permet, en effet, de manifester à la fois l'altérité de Dieu et sa similarité.
Pour Maïmonide ( XII e siècle), la volonté d'Abraham de sacrifier son fils démontre la limite de la capacité humaine à aimer son prochain et craindre Dieu tout à la fois.
Abram part pour devenir lui-même, c'est-à-dire autre que lui-même. Il part pour entrer en alliance avec cet Autre qui lui parle. Il part pour donner vie, pour devenir père. Le départ est l'événement – lieu d'une refondation généalogique, non à partir de la terre ou de l'ethnie, mais à partir d'un appel, d'une vocation.
Treize ans après, Abram a 99 ans, Dieu apparaît et lui propose à nouveau une alliance. Il le nomme Abraham, car il lui promet de nombreux descendants parmi lesquels des rois qui régneront sur le pays de Canaan.
En Gen 28:13-14, la promesse confirmée à Jacob, dans le songe de l'Échelle, désigne un territoire aux frontières floues : « Je suis l'Éternel, le Dieu d'Abraham ton père et d'Isaac ; cette terre sur laquelle tu te couches, Je te la donne à toi et à ta postérité.
Abraham voulait être juste et recevoir les bénédictions que sont le bonheur et la paix. Grâce à la fidélité d'Abraham, le Seigneur a fait une alliance avec lui. Cette alliance a donné à Abraham le droit de recevoir la prêtrise avec les bénédictions et les responsabilités qui l'accompagnent.
Perdre, délaisser, abandonner. Sacrifier une chose, une personne à une autre.
Le but du sacrifice est de renvoyer les choses, et surtout les choses les plus sacrées ; de congédier les Dieux qui, sans le sacrifice, pèseraient indéfiniment sur le sacrifiant ; de détourner les dieux, en faisant ce qu'on doit pour eux.
Action sacrée par laquelle une personne, une communauté offre à la divinité, selon un certain rite, et pour se la concilier, une victime mise à mort (réellement ou symboliquement) ou des objets qu'elle abandonne ou brûle sur un autel. Synon. holocauste, immolation, oblation, offrande.
Le sacrifice (étymologiquement « fait de rendre sacré » ; du latin sacrificium, de sacer facere) désigne une offrande, en particulier de la nourriture, des objets voire des vies humaines ou animales, à une ou plusieurs divinités. À l'origine, le terme de sacrifice s'emploie pour une grande variété d'actes.
En souvenir de cette dévotion d'Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal (le mouton qui a six mois ou la chèvre qui a deux ans ou le bovin qui a deux ans et qui est entré dans la troisième année lunaire ou le chameau qui a complété cinq ans) selon les règles en vigueur.
Ce sacrifice est lié au rite du pèlerinage à La Mecque mais le Coran stipule que les pèlerins peuvent le substituer par un jeûne. Pour ceux qui n'effectuent pas le pèlerinage, le sacrifice d'un mouton n'a jamais été interprété comme une obligation canonique chez les premiers musulmans, bien au contraire.
Ibrahîm (arabe : إبراهيم) est un personnage du Coran. Dans l'islam, il correspond au personnage d'Abraham de la Genèse. Il porte le surnom de Hanif, et est communément appelé Khalil Allah (l'ami intime de Dieu) et Sayyidina Ibrahim (notre père/maître Ibrahim).
recevoir. accepter ce qui est donné, transmis, offert, etc.
Cette tendance au sacrifice peut également être liée à un besoin de sécurité ou au fait de s'oublier inconsciemment ou non pour mieux réussir dans la vie. Et enfin, certaines personnes qui ont souffert dans le passé vont avoir tendance à se sacrifier par deuil d'amour.
Renoncer à ses propres besoins et objectifs ne fait que briser l'amour et la relation de couple - en plus de sa propre identité. Les sacrifices ne sont absolument pas des compromis basés sur la communication, mais des renoncements personnels qui peuvent avoir un coût psychologique et vital très élevé.
Diminutifs. En français, on trouve la variante Abram et le diminutif Avi. En anglais, le diminutif est Abe, ou Bram comme Bram Stocker, écrivain irlandais connu notamment pour son roman Dracula.
Suivant le commandement de Dieu, Abraham procède à la circoncision sur lui-même, sur Ismaël âgé alors de 13 ans et sur tous les mâles de sa maisonnée. Sarah donne finalement un fils à Abraham, appelé Isaac.
Moïse, sauvé des eaux
Moïse appartient de la Maison de Lévi, descendant d'Abraham, installée en Égypte après avoir fui le pays de Canaan, terre promise par Dieu. Moïse fait partie de la deuxième génération de sa tribu à être née sur le sol égyptien. Il vient au monde vers le XIIIe siècle avant J.
Sarah, qui est d'abord nommée Saraï, grandit à Ur-Kasdim en Mésopotamie. Elle épouse l'Hébreu Abraham, qui est d'abord nommé Abram. Sarah et Abraham sont nés du même père et d'une mère différente. Sarah a pour père Terah et pour mère Yona, Abraham a pour père Terah et pour mère Salmuth.
Le premier épisode commence par le constat que « Saraï, femme d'Abram, n'avait pas enfanté pour lui » (16,1), et le second s'enchaîne à la déclaration de Sarah : « J'ai enfanté un fils pour sa vieillesse » (21,7b).
La Promesse, selon la Bible, l'engagement que prit Dieu d'envoyer le Messie à son peuple. Les fils de la Promesse, les croyants. Au pluriel. Parole, formule par laquelle on se lie.
« Et il appela son nom Jésus ».
Ainsi se concrétise l'acte par lequel Joseph enracine Jésus dans la descendance d'Abraham et de David. ) de la Promesse.