On sait que l'autisme est dû à des anomalies neuro-développementales. Chez les personnes autistes, la croissance du cerveau et la manière dont s'organisent et se connectent les neurones (ou cellules nerveuses) n'est pas normale. Ce dysfonctionnement cérébral entraine des difficultés dans différents domaines.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Cette vaste étude internationale menée par des chercheurs de l'Université de Californie à Davis et par le M.I.N.D Institute montre que cette probabilité estimée avant cette recherche entre 3 et 10 %, est en réalité de 18,7 %.
Cette augmentation très importante n'a pas d'explication officielle, mais des facteurs environnementaux par la pollution chimique sont pointés du doigt. L'autisme est un trouble neuro-développemental dont la cause n'est toujours pas connue, même si des facteurs génétiques ont été identifiés pour une partie des cas.
La piste d'une origine génétique
Les experts sont aujourd'hui unanimes pour reconnaître une forte implication de facteurs génétiques. Dès les années 1970, des recherches sur des jumeaux et plus largement sur des familles, ont en effet révélé la piste génétique dans la survenue de l'autisme.
Mais, contrairement aux idées reçues, ce n'est pas une maladie psychique, ni un trouble de la personnalité. Sur son site internet, l'Association Autisme Suisse romande précise qu'on ne devient pas autiste, mais «on naît autiste de la même manière que l'on vient au monde avec des grandes ou des petites oreilles».
La plus fiable est l'analyse des puces à ADN chromosomiques. Plusieurs « dépistages » via prélèvement sanguin sont disponibles depuis 2019, bien que la nature polygénique de l'autisme rende ces tests peu fiables.
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?
La prévalence rapportée est beaucoup plus élevée chez les garçons que chez les filles. Les diagnostics de Trouble du spectre de l'autisme TSA sont quatre fois plus élevés chez les garçons que chez les filles, soit 1 garçon sur 42 (23,9 pour 1 000) par rapport à 1 fille sur 165 (6 pour 1 000).
Une personne atteinte d'autisme a, en moyenne, une espérance de vie de 54 ans, vs 70 en population générale. Des taux de suicide alarmants chez les personnes autistes, c'est la révélation de cette étude suédoise, menée sur plus de 25.000 participants atteints de ce trouble.
Un enfant autiste présente des difficultés de communication au niveau verbal, comme au niveau des mimiques et des gestes (communication non verbale). Vous pouvez notamment constater un retard dans le développement du langage : il parle peu, voire pas du tout.
Cependant, l'hérédité et plus largement les gènes restent le facteur prépondérant, expliquant au moins 60 % de l'autisme. L'autisme touche environ 1 % de la population. Il est la conséquence d'un ensemble de facteurs, variables selon les individus.
L'exemple suédois
Quant à la Suède, c'est sans doute le pays qui accompagne le mieux les autistes. Les jeunes enfants sont le plus souvent pris en charge dans un milieu scolaire.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) n'est PAS UNE MALADIE! Donc l'autisme ne se guérit pas. Si ce genre d'intervention fonctionnait vraiment, qu'elle avait fait ses preuves, qu'elle améliorait vraiment le fonctionnement autistique, la totalité des parents d'enfants autistes mettraient ce genre de régime en place.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
Dans ces dernières statistiques, les garçons restent plus touchés que les filles. Ainsi un garçon sur 42 souffre de ce trouble comparativement à une fille sur 189.
L'autisme de Kanner, ou autisme infantile, se déclare dans la petite enfance et est une forme sévère de l'autisme. Les premiers symptômes se manifestent avant l'âge de trois ans.
- Les personnes avec autisme ont besoin d'informations concrètes et visuelles. Elles comprennent parfois beaucoup mieux les objets, les photos ou les images que les mots. Quand je montrais à Céline son bavoir, elle se dirigeait vers l'armoire où se trouvaient les biscuits parce qu'elle savait qu'elle allait manger.
Selon une étude récente, les femmes qui prennent suffisamment d'acide folique avant et pendant leur grossesse réduiraient leur risque d'avoir un enfant atteint de troubles autistiques.
On sait que l'autisme est dû à des anomalies neuro-développementales. Chez les personnes autistes, la croissance du cerveau et la manière dont s'organisent et se connectent les neurones (ou cellules nerveuses) n'est pas normale. Ce dysfonctionnement cérébral entraine des difficultés dans différents domaines.
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
L'autisme est un trouble neuro-développemental. Les premiers signes sont perceptibles avant l'âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement cérébral. Les personnes autistes perçoivent ainsi le monde d'une façon différente par rapport à une personne dite neurotypique.
L'autisme se manifeste principalement par une altération des interactions sociales et de la communication et par des intérêts restreints et répétitifs. Ces troubles peuvent provoquer un comportement inadapté dans certaines situations. Ces signes peuvent généralement être identifiés avant l'âge de 3 ans.
Le dépistage d'anomalies fœtales est fonction des antécédents parentaux, de l'âge de la mère, des résultats biologiques et échographiques. Il permet de poser des diagnostics sur des pathologies suspectées et de réaliser une prise en charge précoce, éventuellement une interruption médicale de grossesse (IMG).