Le Cogito de Descartes est la certitude qui fonde la connaissance. Le Cogito exprime la certitude du sujet comme chose pensante. Il est d'une part l'affirmation d'une existence. Au moment où le sujet pense, en effet, il se sent exister.
Descartes constate que, même si toutes nos pensées sont des illusions, il y a nécessairement un sujet de l'illusion, un sujet pensant qui en est la victime. Le doute débouche ici sur une certitude absolue (enfin !) : je doute, il y a donc quelque chose qui doute, je suis donc une chose pensante.
Cherchant à refonder entièrement la connaissance, Descartes souhaite lui trouver un fondement solide, absolument certain. Cette recherche l'amène à la conclusion que seule sa propre existence, en tant que « chose qui pense », est certaine au départ. C'est cette découverte qu'exprime le « cogito ».
Car, avec son exigence de certitude, Descartes procède à un vidage du savoir. Il s'interroge sur ce qu'il peut mettre en doute et, pour parvenir à trouver la certitude comme telle, il décide de douter de tout ce dont il peut douter.
Déclinaison à la première personne du verbe latin cogitare (« penser »), le cogito désigne et abrège la célèbre phrase de Descartes tirée du Discours de la méthode : « cogito ergo sum » (« Je pense donc je suis »).
La certitude renvoie au domaine de la vérité, des connaissances assurées, c'est-à-dire fondées et prouvées. Quand on parle de la « certitude d'un fait » on parle d'un fait avéré, validé par l'expérience, un fait que l'on ne pourrait nier.
1/ Le doute méthodique : la voie active
Que c'est lui, sujet, qui doute. Or, pour douter, il faut penser. Donc, si je doute, je pense, et si je pense, je suis. Le doute, qui au départ mettait tout en question, se renverse et devient source de certitude.
Au sein du doute, Descartes rencontre une première certitude, le cogito (« je pense » en latin). Le cogito représente la conscience de soi du sujet pensant.
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Pour Descartes, le doute est un procédé de méthode et un acte de volonté. Toute connaissance implique une croyance à la réalité des objets connus. Cette croyance vient de la volonté et non de l'entendement. L'entendement voit et perçoit; la volonté affirme et nie.
Pour entreprendre la recherche de la vérité, il faut donc « une fois » en sa vie douter « de toutes les choses où l'on aperçoit le moindre soupçon d'incertitude ». Ainsi, nous avons l'impression de vivre au milieu d'objets.
Descartes avait écrit en 1632-1633 un Traité du monde et de la lumière, dans lequel il défendait la thèse héliocentrique.
La certitude pourrait signifier l'assentiment total, l'adhésion pleine et entière à une idée, à une proposition, l'assurance, la ferme conviction de posséder la vérité ... Tuer la philosophie serait l'anéantir, la détruire, y mettre fin.
La locution latin cogito ergo sum signifie " je pense donc je suis " a été introduite dans le langage courant par René Descartes au XVIIe siècle, pour résumer que la pensée est en soi une preuve d'existence.
Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce quatre règles : la règle d'évidence, la règle de l'analyse (division du complexe en éléments simples), la règle de l'ordre (ou de la synthèse), la règle du dénombrement (ou de l'énumération).
Explications : Descartes ouvre le Discours de la Méthode en partant de ce constat simple : chacun a du bon sens, c'est-à-dire chacun a de la raison. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien.
La certitude est à conquérir pour qui veut comprendre, elle n'est pas ce qu'on a, mais ce qu'on désire, non ce qu'on est, mais ce qu'on se doit d'être. L'intelligence n'existe alors que dans le présent d'une volonté anticipant, dans la foi, sur son résultat afin d'œuvrer en conformité avec elle.
Descartes Méditations métaphysiques, idem., p. 52. « D'où est-ce donc que naissent mes erreurs ? C'est à savoir, de cela seul que la volonté étant beaucoup plus ample et plus étendue que l'entendement, je ne la contiens pas dans les mêmes limites, mais que je l'étends aussi aux choses que je n'entends pas »11.
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
certitude
1. Sentiment qu'on a de la réalité d'un fait, de la vérité d'une idée ; conviction : Dire quelque chose avec certitude. 2. Fait, opinion sur lesquels on n'a aucun doute, dont on est certain : Ce ne sont pas de simples hypothèses, ce sont des certitudes.
Contraire : chimère, conjecture, hypothèse, illusion, improbabilité, obscurité, soupçon, utopie.
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
une certitude ou une action certaine, comme il est fort probable que, il est très probable que, on emploie l'indicatif (présent, futur ou passé composé).
Descartes affirme non seulement qu'il existe un dualisme des substances, mais aussi que l'esprit peut agir sur le corps. Plus précisément, il soutient que les états mentaux ont une efficacité causale sur les états physiques. C'est la thèse interactionniste : des états mentaux causent des états physique et vice-versa.