Pour ces organes, une envie d'uriner ou de déféquer ne doit pas attendre. Pour quelles raisons ? Se retenir d'aller faire pipi, tout d'abord, provoque une stagnation de l'urine, et donc des bactéries accumulées.
« Se retenir trop longtemps dégrade la fonction de l'organe et augmente les risques d'infection ». D'après de Kort, urologue à l'UMC Utrecht, se retenir d'uriner devient problématique quand cela arrive fréquemment. « Se retenir une fois longuement n'est pas dangereux.
Uriner provoque un effet de nettoyage, refoulant les microbes à l'extérieur. On l'appelle parfois l'effet « chasse d'eau » !
Il existe deux principales causes de la rétention urinaire : causes obstructives et causes non obstructives. S'il existe une obstruction (par exemple des calculs rénaux), l'urine ne peut pas s'écouler librement par la voie urinaire.
L'incontinence urinaire peut causer l'irritation et la dégradation de la peau. Elle risque aussi de réduire grandement la qualité de vie puisque l'évacuation involontaire d'urine peut engendrer l'embarras, la peur d'être ridiculisé et la dépression.
Tenez-vous debout, les jambes légèrement écartées. Contractez le sphincter comme pour interrompre un jet d'urine. Les muscles autour de l'anus se relèvent légèrement et s'enfoncent dans le corps.
Marchez calmement, concentrez-vous pour vous retenir et contractez les muscles pelviens (comme pour retenir un gaz). Vous aurez plus de succès en restant calme et confiante en vous rendant aux toilettes. Une fois arrivée, demeurez calme même si vous ressentez un certain inconfort.
Après la miction , une vessie en bonne santé est complètement vidée (un volume inférieur à 50 ml est normal). Les muscles de la vessie rendent cela possible en se contractant, tandis que les muscles situés autour de l'urètre s'ouvrent pour vider la vessie.
une personne présente une pollakiurie diurne lorsque ses mictions sont rapprochées, avec moins de 2 heures entre 2 passages aux toilettes au cours de la journée (plus de 7 mictions par journée) ; en cas de pollakiurie nocturne, ou nycturie, le patient se relève plus d'une une fois par nuit pour aller uriner.
Le volume d'urine restant après la miction est appelé volume résiduel post-mictionnel. Si ce volume est supérieur à environ 120 millilitres (un peu plus chez les personnes âgées), la rétention urinaire est diagnostiquée.
Les causes de l'infection urinaire après un rapport sexuel
Aussi, l'acte sexuel comprime l'urètre et son contenu peut parfois remonter vers la vessie. Dernière cause de cystite après le sexe, le passage de bactéries de l'anus vers le vagin, rapportées par les doigts, le pénis ou la langue pendant le sexe.
«La vessie est par nature un environnement humide et chaud, et donc un terrain de reproduction idéal pour ces bactéries.
Une sensation de brûlure ou une douleur à la miction est typiquement provoquée par une inflammation de l'urètre ou de la vessie. Chez les femmes, une inflammation du vagin ou de la région située autour de l'ouverture vaginale (vulvovaginite.
Elle peut être due à une forte constipation : un fécalome (amas de selles dures piégées dans le rectum) qui va comprimer les voies urinaires et rendre la miction impossible. Sont aussi en cause une forte alcoolisation ou encore la prise de certains médicaments (voir encadré).
Peut-être que vous avez une cystite, c'est-à-dire une infection urinaire. Il faut donc aller voir votre médecin qui vous fera faire une analyse d'urine et vous donnera un traitement. En attendant et après, il faut boire beaucoup : n'hésitez pas à boire un litre et demi d'eau en une ou deux heures.
En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine. Les patients décrivent des envies soudaines d'uriner, irrépressibles, difficiles voire impossibles à maîtriser, et une pollakiurie (plus de 8 mictions par jour).
Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne. Il est habituel qu'à partir de 50 ans une personne urine 1 fois la nuit, pour un volume de 250 ml à chaque fois, soit moins de 2 l au total sur 24 h.
L'hyperactivité vésicale se caractérise par une envie soudaine et urgente d'uriner, alors que la vessie n'est pas complètement pleine. Elle peut être causée par une augmentation de l'activité du muscle responsable du contrôle de la vessie ou résulter d'une modification des signaux nerveux entre le cerveau et la vessie.
Est-ce dangereux de trop uriner ? La pollakiurie elle-même n'est pas dangereuse, mais elle peut être le symptôme d'un problème de santé sous-jacent, qui peut nécessiter un traitement médical. Si vous souffrez de pollakiurie, il est important de consulter un médecin afin de déterminer la cause de ce symptôme.
Causes d'une miction excessive ou fréquente
Le diabète insipide provoque une polyurie du fait de troubles causés par une hormone dénommée l'hormone antidiurétique (ou vasopressine). L'hormone antidiurétique permet la réabsorption des liquides par les reins.
La polyurie est un autre trouble urinaire occasionnant des symptômes différents : le volume d'urine émis lors de chaque miction est normal (300–350 ml), précise l'Assurance maladie. En revanche, la quantité émise par 24 heures est trop importante (plus de 3 litres).
Faiblesse du sphincter urinaire ou des muscles pelviens (appelée incompétence du col de la vessie) Quelque chose qui obstrue la voie de sortie de l'urine de la vessie (appelée obstruction du col de la vessie) Spasme ou hyperactivité des muscles de la paroi vésicale (parfois appelée hyperactivité vésicale)
Essuyez-vous d'avant en arrière, car si l'urine est stérile, les selles contiennent de nombreux germes. Vous éviterez ainsi de ramener les bactéries de l'anus vers l' urètre et le vagin, pouvant être responsables de cystite ou de vaginite.