Dans 60 % des cas, l'origine est inconnue : la galactorrhée est alors dite idiopathique et le phénomène disparaît de lui-même avec le temps. Mais dans certains cas, ce symptôme peut illustrer une production excessive de prolactine (hyperprolactinémie), une hormone produite par l'hypophyse, une glande du cerveau.
Peu connue en France, la lactation induite est le fait d'allaiter sans avoir été enceinte. Son protocole a été mis en place par le Dr Jack Newman, un pédiatre canadien spécialiste en allaitement. Alliant hormones et médicaments, il met 6 mois à se mettre en place.
Un écoulement mamelonnaire peut se produire de manière normale pendant les dernières semaines de grossesse ou après la naissance, pendant la production de lait. Il peut également être normal en dehors de la grossesse ou de la période d'allaitement, en particulier chez la femme en âge de procréer.
La prise d'aliments et de plantes galactogènes (compléments alimentaires ou tisanes, souvent à base de fenouil et de fenugrec) peut également favoriser la production de lait.
La galactorrhée est une émission de lait par la glande mammaire inappropriée, persistante ou inquiétante pour la patiente. La cause la plus fréquente est une tumeur de l'hypophyse, mais de nombreux médicaments, troubles endocriniens, hypothalamiques ou autres, peuvent être en cause.
La galactorrhée n'est pas une urgence proprement dite car elle n'est pas grave. Cependant, il est conseillé de consulter rapidement son médecin traitant ou son gynécologue pour déterminer la cause de ce trouble et si besoin, mettre en place un traitement adapté.
La prolactine est l'hormone de la lactation. Son taux augmente pendant la grossesse et permet de déclencher la montée de lait après la naissance. Elle est secrétée par l'hypophyse, petite glande située à la base du crâne.
Le stress, l'exercice physique, l'hypoglycémie ou même la crainte de la prise de sang peuvent provoquer des augmentations de la prolactine. Lors de la grossesse et de l'allaitement, le taux de prolactine augmente. Une stimulation du mamelon suffira alors pour augmenter a prolactine.
Symptômes dus à la synthèse excessive de prolactine : troubles des règles, galactorrhée (écoulement de lait), troubles sexuels, gynécomastie (augmentation de la taille de la glande mammaire) chez l'homme, infertilité…
Votre niveau de prolactine est régulé par une partie de votre cerveau appelée l'hypothalamus. Plusieurs facteurs peuvent influencer votre niveau de prolactine : le stress, l'exercice physique intense, une grossesse ou encore certaines maladies.
Les agonistes dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, quinagolide) sont le traitement de choix. Ils inhibent la sécrétion de prolactine et diminuent la masse tumorale dans des proportions variables (figure 1). La cabergoline est la molécule la plus utilisée.
La gestion du stress. Une bonne gestion du stress vous sera également bénéfique : méditation, yoga, sophrologie, massage… Ces pratiques peuvent vous aider à diminuer vos niveaux de prolactine, si l'origine de celle-ci est nerveuse.
Tumeur bénigne qui se développe au niveau d'une glande. Un adénome de la prostate est une augmentation du volume de la prostate ; un adénome du côlon ou du rectum est une tumeur bénigne de la paroi interne du côlon ou du rectum, tapissée de glandes.
Chez la femme, le dosage doit être effectué en première partie de cycle. Chez l'homme, il est possible que le dosage soit répété plusieurs fois car le taux sanguin de prolactine peut varier au cours de la journée.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus. - Des glandes hormonales comme l'hypophyse et les glandes surrénales.
La cabergoline inhibe la production et la libération de prolactine par l'hypophyse. On utilise également la cabergoline pour empêcher le début de la lactation normale (production de lait) dans les cas où il existe une indication médicale pour le faire.
Comme elle fait partie du système endocrinien, l'hypophyse fabrique de nombreuses hormones différentes qui circulent dans tout le corps. Ces hormones contrôlent certaines fonctions du corps et indiquent à d'autres glandes de fabriquer d'autres hormones.
La prolactine est une hormone sécrétée par l'hypophyse, glande située à la base du cerveau. Son rôle principal est de déclencher et de maintenir la lactation après l'accouchement.
Il est d'abord médicamenteux, avec une dose de cabergoline suffisante (doses croissantes jusqu'à la normalisation de la prolactinémie) et une efficacité antitumorale. La chirurgie est indiquée en cas de résistance ou d'intolérance à de fortes doses de cabergoline. La récidive post-chirurgicale est possible.
On débute le traitement par une approche médicamenteuse avec un agoniste dopaminergique qui permet de retrouver une ovulation dans plus de 90% des cas. Le traitement chirurgical est de seconde intention en cas de résistance ou intolérance au traitement médicamenteux.
La galactorrhée est un écoulement de lait chez les hommes ou les femmes en dehors de l'allaitement. La cause de galactorrhée la plus fréquente est la surproduction de l'hormone prolactine (hyperprolactinémie) due à une tumeur hypophysaire.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.