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A la croisée des chemins entre l'anxiété, la timidité et l'introvertisme, l'anxiété sociale est à la fois un trouble à part et un savant mélange des trois. Laurie Hawkes, psychothérapeute, nous guide pour mieux comprendre les subtilités de l'anxiété sociale.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
L'anthropophobie aussi appelée phobie de relations interpersonnelles ou phobie sociale est une crainte pathologique des gens et de la compagnie des gens est une variante de la névrose sociale, qui est un trouble panique.
La phobie sociale peut concerner une situation en particulier ou plusieurs situations. Ce qui alimente la peur, c'est les pensées qui y sont associées. Ce sont des pensées « déformées » dans le sens où elles ne sont pas adaptées à la réalité ou excessives, par exemple « tout le monde va penser que je suis nul(le) ».
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
Le traitement le plus efficace. Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
la génétique : les phobies peuvent être transmises d'une génération à une autre; l'environnement : un événement effrayant ou un traumatisme peut provoquer une phobie. Par exemple, une personne qui évite la noyade de justesse pourrait développer une phobie de l'eau.
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
La personne qui présente de l'agoraphobie craint les lieux publics, souvent parce qu'elle a peur de ne pas pouvoir en sortir facilement ou d'y faire une crise. Une personne qui fait de l'agoraphobie peut par exemple être incapable d'aller faire son épicerie ou d'aller voir un concert.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Devant des manifestations de ce type, il ne faut surtout pas hésiter à consulter un psychologue ou un psychiatre qui connait bien ce trouble. En travaillant sur l'estime de soi et l'affirmation de soi, de véritables changements et améliorations sont plus que possibles."
Le diagnostic d'anxiété est posé lorsque le malade se plaint de soucis excessifs, chroniques et incontrôlables depuis plus de six mois et qu'il présente au moins trois des six symptômes suivants : fatigue, irritabilité, difficultés à se concentrer, troubles du sommeil, douleurs musculaires, agitation ou surexcitation.
Phobie sociale : pourquoi je n'aime pas les gens ? Repli sur soi, sentiment d'être en décalage constant avec la société, impression de ne pas être compris, peur d'être jugé, dénigré… Les craintes qui entourent les rapports aux autres sont aussi intenses que diverses.
Dans le cadre de la phobie sociale, l'anxiété ne diminue pas, mais elle peut augmenter durant l'événement et peut même parfois aboutir à une attaque de panique faisant perdre tous moyens et toute possibilité de performance et de réussite. La honte envahit la personne après la présentation.
C'est la phobie ultime, LA phobie qui doit bien gâcher la vie puisque la pantophobie, c'est la phobie des phobies, la peur de tout.
Katagélophobie : c'est le petit nom de la peur du ridicule.
L'émétophobie
Si vomir, pour le commun des mortels, n'est pas une chose agréable, c'est tout simplement insoutenable pour les émétophobes. L'émétophobie est la peur maladive de vomir.