C'est dans cette seule usine, unique en France, qu'est fabriquée cette pièce d'artillerie aujourd'hui déployée dans le Donbass en Ukraine. La reconnaissance du travail bien fait pour les 180 salariés du site.
Arme emblématique du système d'artillerie français, les canons Caesar sont assemblés sur le site Nexter de Bourges.
Les six canons Caesar supplémentaires, fleuron de l'artillerie française promis par Emmanuel Macron mi-juin, sont « en route » vers l'Ukraine.
Selon nos informations, la France s'apprête à fournir à l'Ukraine une nouvelle série de canons Caesar, prélevés sur une commande destinée à l'origine au Danemark. Cet approvisionnement pourrait porter sur 6 à 12 obusiers sur les quinze demandés par Kiev.
La France a aussi fourni des missiles Milan et Mistral, une soixantaine de VAB (véhicules avant blindés), des mines antichars HDP-2A2, des protections NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) ou des lunettes de vision nocturnes de dernière génération. Elle doit également envoyer des canons tractés TRF1.
L'Ukraine a en effet reçu des pays Occidentaux des tonnes de matériel militaire pour faire face à la menace russe. Et selon plusieurs observateurs, la supériorité militaire de la Russie ne serait pas encore totale.
Aide militaire octroyée à l'Ukraine au 1er juin 2022 (en millions d'euros) Les Etats-Unis arrivent en tête des livraisons d'armes, avec quelque 4,2 milliards d'euros d'armement déjà expédiés à Kiev depuis le début du conflit.
Il faut au moins "18 mois" pour fabriquer un canon Caesar
Le canon est composé au total de 500 pièces, pour un poids de 18 tonnes. Son prix, lui, est estimé "à 5 millions d'euros l'unité", selon le directeur des ventes du groupe, Alexandre Dupuy, à l'Express.
Comme les 72 obusiers fournis par les États-Unis, ce canon long dispose d'un calibre de 155 mm. Il est capable de frapper une cible à 40 kilomètres avec une excellente précision. Sa capacité de tir est de six coups par minute.
En juin dernier, lors du salon de l'armement terrestre Eurosatory, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a demandé au patron de Nexter, le groupe qui fabrique le système d'artillerie Caesar, de revoir son organisation afin d'être capable d'en produire beaucoup plus rapidement pour les troupes françaises.
Ces canons Caesar ont permis à l'armée ukrainienne de cibler des postes de commandement, des pièces d'artillerie, des chars et des véhicules blindés. Fabriqué par l'industriel allemand Krauss-Maffei Wegmann, le Panzerhaubitze 2000 (PzH-2000) est, comme le Caesar, un canon automoteur de 155 mm à longue distance.
Cette arme laser à impulsions ultracourtes (USPL) serait un million de fois plus puissante que les armes du même type actuellement. Concrètement, ce canon laser pourrait envoyer une impulsion de 30 femtosecondes, soit 3x10 puissance 14 secondes, d'une puissance énorme de 5 terawatts.
Usine Dyle et Bacalan.
L'obus BONUS est un obus de calibre 155 mm anti-char à détection de cible fonctionnant avec deux sous-munitions à énergie dirigée produit par Nexter et Bofors.
Élément essentiel pour la production des munitions de petit calibre, les poudres seraient produites à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère) par NobelSport France (groupe Sofisport), leader européen de la production de poudre simple base, sur un site dédié à la production de poudre depuis 1688 et de munitions non ...
Le canon français Caesar, pièce d'artillerie phare, séduit jusqu'en Lituanie. DÉCRYPTAGE - Redoutablement efficace en Ukraine, cette arme est très prisée.
Cette nouvelle arme s'appelle 2S35 Koalitsiya-SV (coalition en russe) est déjà en cours de production dans les usines de l'entreprise Uralvagonzavod. Mikhail Matveevsky, le général en charge de l'artillerie de l'armée russe indique que cet obusier automatisé pourra tirer plus de 10 fois par minute.
Les Anglais sont les deuxièmes fournisseurs, derrière les Etats-Unis. Le Canada, l'Australie, les Pays-Bas, la Belgique, la Norvège: en tout, une quinzaine de pays ont décidé d'aider l'Ukraine militairement.
Ayant épuisé tout son armement, l'Ukraine dépend totalement des alliés. L'Ukraine a épuisé tout son armement de fabrication russe et soviétique et dépend désormais exclusivement des armes que lui fournissent ses alliés étrangers, notamment de l'artillerie occidentale, selon plusieurs sources militaires américaines.
Jusqu'à présent, seuls des chars de conception soviétique ont été livrés à l'armée ukrainienne dans le cadre de l'aide militaire fournie à Kiev par la plupart des pays membres de l'Otan. C'est ainsi que la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie ont envoyé leurs T-72 en Ukraine.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Pourquoi l'OTAN n'intervient-elle pas dans le conflit ? Parce que l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN, mais surtout parce que ça impliquerait que l'alliance aille en guerre, selon Charles-Phillipe David.
Selon les précisions du ministère, les livraisons pour 2023 [pour 1,1 milliard] comprendront notamment une centaine de missile MICA NG, 700 bombes de 250, 500 et 1000 kg, de 10'000 obus de 155 mm et des munitions de petit calibre [pour plus de 50 millions].