En France, la centrale de Saint-Avold fait partie des deux dernières centrales à charbon encore raccordées au réseau électrique, après les mises à l'arrêt des centrales du Havre et de Gardanne, en Provence. La seconde encore en activité est celle de Cordemais, située en Loire-Atlantique.
Une seule centrale à charbon est actuellement en activité. Elle est en Cordemais, en Bretagne. Avec l'ouverture prochaine de l'unité de Saint-Avold, elles couvriront 1% de la demande. Les centrales à gaz sont un point à surveiller comme elles assurent 8% de la production d'électricité.
Il existe 14 centrales à charbon sur le territoire métropolitain : Bouchain, La Maxe, Blénod, Vitry, Cordemais, Le Havre, Provence, Emile Huchet, Hornaing, Lucy, Vaires-sur-Marne, Loire-sur-Rhône, Penchot, Ronchamp.
La principale utilisation du charbon reste aujourd'hui la génération d'électricité, en particulier par les deux producteurs principaux : E.D.F. et S.N.E.T. (Société nationale d'électricité et de thermique) ex-filiale de Charbonnages de France (C.D.F.), devenu en 2007 ENDESA-France.
Les centrales thermiques au charbon libèrent "dans l'air et les cours d'eau du dioxyde de soufre, de l'oxyde d'azote, des particules fines et du mercure qui dégradent l'environnement et qui, comme le confirment des données scientifiques connues depuis longtemps, sont nocifs pour la santé humaine", souligne aussi le FMI ...
Elle est le deuxième plus important facteur du réchauffement de l'atmosphère après le dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, selon une étude scientifique. Lecture 1 min.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Le charbon est principalement importé sous forme primaire en France et son prix moyen s'est élevé à 150 €/t en 2019 (figure 1.4.1.2).
Selon le Réseau de Transport d'Électricité (RTE), durant l'année 2016, 72,3 % de la production totale d'électricité en France métropolitaine provenait des centrales nucléaires et donc du secteur de l'énergie nucléaire. Ce type d'électricité occupe donc la première place sur le marché énergétique français.
La décision par les autorités de fermer progressivement la mine de charbon en France a reposé essentiellement sur des critères économiques car en effet, les mines françaises et leur coût d'exploitation en faisait une industrie qui n'étaient plus du tout rentable et ne rapportaient plus d'argent.
La consommation finale de charbon en France s'élève à 1,9 Mt en 2019, soit environ 1,5 Mtep, ce qui représente un recul important sur un an, de 18 %, après cinq années de relative stabilité (figure 4.4.3). Ce repli global est tiré par celui des consommations dans le secteur industriel (hors filière fonte, cf. 3.3).
La production d'électricité est assurée par les centrales nucléaires en grande majorité, ainsi que par les énergies fossiles (charbon, gaz, fioul) et, de plus en plus, par les énergies renouvelables (solaire, éolien, bioénergies).
Fonctionnement d'une centrale à charbon
Dans la centrale thermique, le charbon est brûlé à 1400 degrés dans une chaudière pour chauffer l'eau et la transformer en vapeur. Celle-ci va alors activer une turbine qui, dans sa course, entraîne un alternateur. La production d'électricité est en route.
Sur l'ensemble du territoire français, c'est Enedis, une filiale d'EDF, qui assure ce rôle : il veille à l'entretien des réseaux, à la qualité de l'énergie fournie, et relève les compteurs (notamment les nouveaux compteurs linky).
Si les énergies renouvelables continuent à inspirer les chercheurs pour la production d'une électricité verte et respectueuse de l'environnement, le thorium et l'hydrogène figurent en bonne place parmi les sources d'énergie de demain.
En réalité, la meilleure source d'énergie renouvelable, fiable et rentable est l'hydroélectricité. Plus encore, les réservoirs, en amont des barrages, sont la façon la plus efficace de stocker de grandes quantités d'énergies renouvelables.
Contenu réservé aux abonnés. De nombreux pays européens ont déjà annoncé qu'ils n'avaient d'autre choix que de relancer leurs vieilles centrales à charbon pour faire face à l'envolée des prix du gaz naturel.
En Europe, ils augmentent notamment en raison de stocks bas et d'une dépendance aux volumes livrés par la Russie et la Norvège. Plus ces prix progressent, plus ceux du charbon apparaissent intéressants pour répondre à la demande des particuliers comme des industriels.
Les avantages. Le charbon anthracite est utilisé dans l'industrie et le chauffage domestique : poêles, chaudières, cheminées, inserts, convecteurs ou encore cuisinières sont autant d'appareils l'utilisant comme combustible. Il est très riche en carbone, mais de faible teneur en matières volatiles (moins de 10 %).
Le chauffage solaire figure toujours au palmarès des chauffages les plus écologiques. Le chauffage au bois et les pompes à chaleur offrent également bien des atouts. La plupart des systèmes récents assurent aussi la production d'eau chaude sanitaire.
La combustion du charbon est particulièrement polluante, plus que d'autres énergies fossiles. Au cours de la pyrolyse, le charbon émet des particules volatiles dangereuses : benzène et ses dérivés aromatiques (notamment le benzo[a]pyrène), goudrons, dérivés du phénol comme les dioxines…).
Pour résumer, l'énergie solaire semble être la plus prisée des entreprises mais aussi des particuliers. Abordable, fiable, sans bruit ni mouvement, cette technologie évolue rapidement et le soleil est notre source d'énergie renouvelable la plus fiable et prévisible.