VATICAN. Lorenzo, neveu de Gammarelli, ajuste l'un des trois vêtements pontificaux dans la vitrine de la boutique familiale à Rome. Les trois versions – petite, moyenne et grande – sont exposées depuis lundi matin dans la vitrine à la discrète enseigne «Gammarelli», installée Via Santa Chiara, à deux pas du Panthéon.
Le pape porte une mosette de velours rouge bordée d'hermine blanche en hiver, de soie blanche bordée d'hermine pendant le temps pascal ou de soie rouge, en été. La mosette des cardinaux est rouge, celle des évêques violette doublée et filetée de cramoisi.
On se demande rarement qui habille le pape. Pourtant ce créateur de vêtements sacrés est un artiste italien incroyable, un brin chaman. Peintre, organiste, directeur artistique, parfumeur, photographe et graphiste, Filippo Sorcinelli est un personnage hors norme à la renommée internationale et à l'aura mystérieuse.
La férule papale ou férule pontificale est un bâton liturgique (surmonté, ou non, d'une croix) utilisé par le pape. Elle se différencie de la crosse épiscopale des évêques.
La tiare pontificale, appelée aussi le trirègne (en latin tiara ou triregnum), est la triple couronne des papes, à caractère non liturgique (contrairement à la mitre papale), mais doctrinal car la tiare symbolise le pouvoir pétrinien donné par Jésus-Christ à saint Pierre.
Avant cette soutane blanche, les Papes portaient des tuniques rouges en référence au sang du Christ.
Une tiare papale pour le souverain pontife
La tiare apparait toujours sur le drapeau du Vatican. La tiare représentée depuis 1929 sur le drapeau jaune est blanc est celle utilisée par Pie XI, qui lui avait été offerte par l'archidiocèse de Milan en 1922. De tous temps, les souverains pontifes ont porté une tiare.
La mitre est portée par les évêques, les archimandrites, et certains prêtres qui en ont le droit, les mitrophores.
Le privilège du blanc (en italien : privilegio del bianco) est une prérogative particulière utilisée par les reines, princesses et duchesses catholiques lors de leurs audiences avec le pape, au cours desquelles elles sont autorisées à porter vêtements et mantilles blancs, habituellement réservés au souverain pontife.
Les parements ou parements liturgiques ou la paramentique (néologisme créé du latin parare, « préparer, apprêter » et le suffixe fonctionnel -mentum suivi de la terminaison -icus adjectivale), sont l'ensemble des vêtements, coiffes, tentures et ornements utilisés dans les liturgies chrétiennes.
Sous le vêtement le corps libère sa propre chaleur. Le blanc va par conséquent renvoyer les ondes de la chaleur du corps vers l'intérieur, alors qu'une couleur noire les aurait absorbées. Mais si les bédouins eux-mêmes sont souvent habillés en couleur sombre cela est dû à « l'effet ventilation » lié à la transpiration.
Le porteur de kippa veut signifier qu'il y a quelque chose de plus haut que lui. C'est un signe -d'humilité. La coutume s'est propagée dans le judaïsme, généralement à l'intérieur des synagogues, pour des offices ou lorsqu'on prononce un « kaddish » (la prière des morts).
Tous deux ont depuis emprunté leur propre chemin cependant, ils se rejoignent toujours sur une même chose : la raso, qui est restée le costume officiel des prêtres comme des popes (nom des prêtres orthodoxes.) Au-delà de cela, le vêtement noir symbolise également une appartenance au clergé orthodoxe chez les croyants.
Tenue vestimentaire du Vatican
Les vêtements qui exposent vos genoux, y compris les shorts, les jupes et les robes, ne sont pas autorisés. Les tatouages ou symboles religieux offensants ne doivent pas être visibles. Vous devez retirer tout chapeau ou casquette.
Le col blanc, ou «col romain» est un des signes particuliers de la tenue des prêtres chrétiens, catholiques et protestants. Cet accessoire rompt avec la soutane noire pour symboliser la pureté et l'humilité.
Pour visiter la chapelle Sixtine et la Basilique Saint-Pierre, il faudra couvrir vos épaules (pas de débardeurs pour vous messieurs ni de petits hauts pour vous mesdames) et il faut également couvrir les genoux. Pas de shorts ou de jupes au-dessus des genoux.
Il est possible que votre prêtre exige que vos épaules soient couvertes afin de respecter la demeure de dieu et la cérémonie religieuse qui vous liera à votre bien-aimé.
Souvent, les choix de nom se sont portés vers un prédécesseur à qui l'on a voulu exprimer sa gratitude ou son admiration. Une coutume si répandue qu'on l'a appelée «pietas», la piété en latin.
Pour la messe dans leur pays, les cardinaux optent pour la calotte, petite coiffe ronde rouge en soie moirée, ce qui lui confère un effet de brillance.
Il porte la mitre durant les cérémonies officielles. Il existe trois types différents de mitres.
Crosse d'Evêque. Bâton surmonté de deux figurines de serpents symbolisant la sagesse et la prudence, le bâton pastoral fait partie de la tenue d'un évêque.
La barrette, de l'italien berretta lui-même emprunté au latin médiéval biretum, est une coiffe de forme carrée, en étoffe doublée de tissu épais, de carton ou de cuir, autrefois portée au chœur par les clercs qui n'avaient pas l'usage de la mitre et parfois comme coiffure ordinaire en dehors des églises.
Un diadème est aussi un bijou de la forme d'une demi-couronne. Les femmes le portent sur le devant de la tête, au-dessus du front. Dans ce sens, on l'appelle également une tiare. Dans certaines sociétés, cela peut être aussi une couronne de fleurs.
Elle est blanche pour le pape et les chanoines réguliers, rouge pour les cardinaux, violette doublée et filetée de cramoisi pour les évêques et les prélats de rang supérieur, et généralement noire pour les prêtres et les autres clercs.
Une paire de mules papales rouges, fabriquée par le cordonnier Antonio Stefanelli pour le pape Benoît XVI.