Les zones les plus touchées par les escarres sont celles où l'os se trouve près de la peau, comme au niveau des hanches, du coccyx, des talons, des chevilles et des coudes, mais elles peuvent apparaître n'importe où.
Symptômes et complications
Le premier stade de l'escarre est une rougeur qui survient sur les zones d'appui. Elle reste rouge à la pression des doigts puis devient bleue ou violette. Elle s'altère ensuite et s'écorche. La peau se décolle.
Les escarres apparaissent sur la peau lors d'un contact prolongé avec une surface dure. Certaines zones du corps sont alors comprimées, “écrasées”. L'escarre peut alors résulter d'une pression ou d'un cisaillement, ces phénomènes sont souvent combinés.
L'immobilisation prolongée et excessive est le principal facteur de risque à l'origine des escarres. Une hospitalisation, une période d'alitement ou une immobilisation en fauteuil roulant sont des situations qui favorisent l'apparition des escarres et qui doivent donc être particulièrement surveillées.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Les escarres apparaissent sur des zones de pression telles que les fesses ou les talons. Elles sont la conséquence d'une position assise ou allongée prolongée de la personne âgée. Les escarres se caractérisent par une souffrance de la peau à la suite de la pression, le cisaillement ou le frottement chez le patient.
Stades de l'escarre
le stade 1 : apparition d'une rougeur persistante sur le point d'appui, même après la pression appliquée par le doigt. le stade 2 : dermabrasion, cloques apparaissant au niveau de la zone d'appui. le stade 3 : nécrose tissulaire, la plaie se creuse, les tissus sous-cutanés se nécrosent.
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
Les escarres et les ulcères sont à l'origine de nombreuses complications : des complications localisées avec de la douleur et un risque d'infection de la plaie ; des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l'eczéma ou l'érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque.
Pour limiter et prévenir l'apparition des escarres à la suite d'un alitement ou d'une assise prolongée, utilisez la crème cicatrisante escarre ID care. C'est une crème prévention-escarre pour des soins cutanés pour les mains, le visage, les pieds et le corps tout entier.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
Traitement des escarres
Il ne faut pas hésiter à faire appel aux équipes des CETD (Centre d'évaluation et traitement de la douleur). Tout soin doit être effectué de façon propre mais non stérile, le meilleur nettoyage consistant à laver la plaie sous la douche avec un savon neutre et à rincer ensuite abondamment.
Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
le midazolam (HYPNOVEL *) par voie sous cutanée à administrer 30 minutes avant les soins. La dose de départ est le plus souvent de 2 à 3 milligrammes (soit 2 à 3 millilitres d'HYPNOVEL*). Chez un patient fragile et peu anxieux, il est prudent de débuter par l'utilisation d'un seul milligramme.
Les pansements sont largement utilisés pour traiter les escarres et favoriser la cicatrisation, et il existe de nombreuses choix possibles, dont les pansements à base d'alginate, les pansements hydrocolloïdes et les pansements incorporant des matrices modulatrices des protéases.
L'hémorragie par chute d'escarre post LVO chez le malade cirrhotique est une complication sévère,redoutable surtout en cas de recrutement par les urgences.La survenue de cette complication était statistiquement liée à un taux de plaquettes bas et grevé dune mortalité élevée 1/3 des patients.
On ne peut pas traiter une escarre si le patient n'est pas acteur du soin. "Localement, l'escarre se traite comme n'importe quelle plaie. Il faut la nettoyer, la déterger. On lave la plaie à l'eau et au savon, éventuellement au sérum physiologique.
Le traitement d'une plaie de pression infectée dépend de la gravité de l'infection. Si seule la plaie est infectée, on peut y appliquer un onguent antibiotique. Si l'os ou les tissus profonds sont infectés, il faut souvent donner des antibiotiques.
Les escarres sont des ulcérations profondes, peu douloureuses qui évoluent de façon chronique. Elles siègent sur des zones de pression cutanées au contact d'un relief osseux : pavillon de l'oreille, omoplate, rachis, sacrum, coudes, hanche (trochanter), genoux, malléoles ou talons.