La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
De façon plus générale, de nombreux chercheurs ont proposé des localisations cérébrales de la conscience : aires visuelles du cortex, hippocampe, liaisons entre thalamus et cortex…
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
Dès l'âge de 18 mois, il développe donc une conscience de soi liée à celle d'autrui. C'est le début de la collaboration et de l'apprentissage avec autrui, en d'autres termes des aptitudes à l'enseignement. Ainsi, il y aurait des âges clés dans le développement de la conscience de soi.
Après avoir décrit les trois étapes de la conscience (Certitude sensible, Perception et Entendement), Georg Wilhelm Friedrich Hegel aborde dans la Phénoménologie de l'esprit le stade suivant : la conscience de soi ou autoconscience.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Pensée et conscience
Dans cette mesure, elle est ce par quoi le sujet prend conscience de lui-même. Le simple fait de penser me montre immédiatement que je suis : « Je pense, donc je suis » (Discours de la méthode). La pensée distingue le sujet des choses et des causes mécaniques.
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.
On admet généralement que la conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains.
Le système limbique est la zone du cerveau la plus fortement impliquée dans les émotions. Celui-ci contribue également à la mémoire et aux apprentissages. Plusieurs structures le composent, celles jouant les rôles principaux sont : l'hypothalamus, le thalamus, l'amygdale et l'hippocampe.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
De manière classique, les médecins établissent le niveau de conscience en évaluant la capacité d'un patient à répondre à des sollicitations externes, par exemple en lui demandant d'ouvrir les yeux ou de presser la main qui les tient.
Conscience de soi interne : le degré de clarté avec lequel vous percevez vos propres valeurs, passions, aspirations, comment elles s'intègrent à votre environnement et interagissent avec les autres. Avantage : Vous développez une plus grande confiance en vous et une meilleure acceptation de vous-même.
Essayez de distancer votre propre personne en enlevant tous les « mon, « ma », « nous » pour y voir plus clair. « Quand la conscience réalise qu'elle a déjà tout ce dont elle peut rêver, elle se consacre à ce qu'elle fait de mieux : s'émerveiller, sentir, créer, aimer. Fini le Je-Je-Je. »
La théorie de la conscience de soi est basé sur l'idée que nous ne sommes pas réductibles à nos pensées, mais que nous sommes une entité capable de les observer. Au quotidien, nous ne passons cependant pas notre temps à prendre du recul sur nos actions, ressentis ou pensées (et heureusement).
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Conclusion : La conscience apparaît comme un pouvoir de connaissance. Elle lui permet de construire son identité, d'être un sujet pensant tout au long de sa vie.
La conscience désigne d'abord la présence immédiate au monde et à soi-même : nous sommes conscients dès que nous sommes éveillés, et que nous nous rendons compte de notre présence dans le monde qui nous entoure. À l'inverse, nous sommes inconscients lorsque nous sommes inanimés, endormis, évanouis…