Notre poème « Melancholia » se trouve dans le Livre Troisième des Contemplations : « Les Luttes et les Rêves ». Ce titre est révélateur : c'est le rêve, c'est à dire, la vision d'une société plus juste, qui alimente les luttes du poète.
Dans « Melancholia », Victor Hugo dresse un tableau réaliste et tragique du travail de enfants (I) pour critiquer l'industrialisme, doctrine influente au XIXème siècle qui voit dans le travail industriel un progrès (II). Cet extrait s'achève comme un véritable réquisitoire contre le travail des enfants (III).
· Dans « Melancholia », extrait des Contemplations, recueil publié en 1856, il utilise le texte littéraire pour dénoncer le travail des enfants. Dans ce poème polémique, l'auteur a recours au registre pathétique afin de persuader son lecteur de l'atrocité que représente celui-ci.
Melancholia est donc pathétique réaliste. Ce poème écrit avec précision la société du siècle dernier, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l'usine.
Pour conclure ce premier mouvement, ce poème est lyrique, explicite, polémique et engagé car l'auteur dénonce l'idéologie qui consiste à pousser les enfants à travailler à l'usine. Quelles conséquences le travail à l'usine a sur les enfants ? Au nom de qui et de quoi faut-il dénoncer l'exploitation des enfants ?
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Dans la même prison le même mouvement.
Composition des Contemplations : deux parties, six livres
LIVRE PREMIER : AURORE. 29 poèmes. LIVRE DEUXIÈME : L'ÂME EN FLEUR. 28 poèmes.
Au poste de police ! Il y a un poème de Victor Hugo, « Melancholia » (dans Les Contemplations), qui dénonce l'exploitation des enfants – « ces filles de huit ans » notamment – par des adultes qui les forcent à exécuter des activités impropres à leur âge.
Le poème VIII, « A qui donc sommes-nous ? » est situé dans la deuxième partie de Les Contemplations, « Aujourd'hui » 1843-1855 dans le livre quatrième intitulé « Pauca meae ».
Victor Hugo, « Melancholia » (1856)
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Dans la même prison le même mouvement.
Il commence son poème en montrant que l'enfant est forcé d'aller contre sa nature, qui est de rire et d'être heureux : “Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?” Le poète utilise dans le même vers un adjectif positif, montrant le caractère innocent et rêveur des enfants “doux êtres pensifs”, à côté d'un ...
Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations sont un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique.
Extrait des Contemplations, recueil paru en 1856, « Demain, dès l'aube… » est un poème d'amour et de deuil. Victor Hugo l'a écrit en hommage à sa fille Léopoldine, décédée le 4 septembre 1843. Il y évoque son pèlerinage annuel sur sa tombe.
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre*, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil ! Progrès dont on demande : où va-t-il ?
Ce roman est un essai effroyable sur notre présent. Les pustules qui sortent du corps putréfié du poète ne sont que le reflet inhumain de notre société. Le revenant tend à démontrer que nos atrocités actuelles, notre moralité, notre culture avaient été dénoncés par Baudelaire dans ses poèmes d'antan.
Parce que la poésie lyrique, c'est l'expression des sentiments personnels du poète. Chez Hugo, elle prend des formes multiples : il dit sa tristesse, sa douleur, sa nostalgie, mais aussi sa joie, ses amours parfois heureuses…
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de….
Les Contemplations ont aussi un sens mystique : il s'agit de l'itinéraire spirituel de Victor Hugo, qui veut « contempler Dieu » comme annoncé dans sa préface. Le poète s'interroge sur le destin humain, le sens de la mort. Il partage ses doutes et son désespoir suite au décès de sa fille.
Dans le poème Pleur dans la nuit, Victor Hugo décrit l'infini comme une période de doute durant laquelle chacun est confronté au bien et au mal : « L'être éternellement montre sa face double, mal et bien, glace et feu ; L'homme sent à la fois, âme pure et chair sombre ».
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
L'intitulé du parcours « Mémoires d'une âme » est une expression empruntée à la préface des Contemplations de Victor Hugo. Hugo propose une définition de la poésie comme miroir de la vie humaine, porteuse d'une mémoire personnelle qui tend à l'universel.
Est-ce donc la vie d'un homme ? Oui, et la vie des autres hommes aussi. Nul de nous n'a l'honneur d'avoir une vie qui soit à lui. Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une.