Le cancer colorectal est une tumeur maligne de la muqueuse (paroi interne) du côlon ou du rectum. Le côlon et le rectum constituent ce qu'on appelle le gros intestin, c'est-à-dire la dernière partie du tube digestif. Environ 40 % des cancers touchent le rectum et 60 % le côlon.
Un cancer évitable
Le cancer colorectal se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon ou du rectum. Le plus souvent, ces tumeurs malignes proviennent d'une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
Fréquents aussi bien chez l'homme que chez la femme, les cancers colorectaux sont en partie évitables car des facteurs de risque modifiables ont été identifiés : l'alcool, le surpoids, l'obésité, le tabac, l'alimentation, la sédentarité.
Ce bilan comporte un examen du foie (échographie, scanner ou résonance magnétique nucléaire) car lorsqu'un cancer colorectal se généralise, il envahit souvent le foie. Une radiographie des poumons est également réalisée, surtout dans les cas de cancer du rectum, à la recherche d'éventuelles métastases pulmonaires.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Le mal de ventre est le symptôme le plus fréquent dans le syndrome du côlon irritable. La douleur abdominale se caractérise par une sensation de spasme ou de crampe et se situe habituellement au niveau des fosses iliaques droite et gauche ou dans la région de l'ombilic.
La présence de sang dans les selles (selles noires ou rouge vif); Un saignement après l'évacuation des selles; Une perte de poids inexpliquée; Une sensation de très grande fatigue.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Certains types de cancer peuvent entraîner un gain de poids. Le cancer de l'ovaire et le cancer colorectal, par exemple, peuvent causer l'accumulation de liquide dans les jambes ou l'abdomen. Ce type d'œdème porte le nom d'ascite.
Des selles étroites ce qui pourrait signaler la présence d'un obstacle qui coince les excréments. Gaz et ballonnements : il se peut qu'une tumeur obstrue le passage des selles qui retiennent de l'air et engendrent des gaz et une sensation de ballonnement.
Dans les cinq à sept ans qui suivent en l'absence de rechute, on parle de rémission. Au-delà, on peut parler de guérison.
Les patients ayant un taux initial de CRP inférieur à 10 mg/l avaient une survie significativement meilleure que les patients ayant un taux initial de CRP supérieur à 10mg/l (p = 0,04) (Figure5).
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Dans le cadre du cancer, on peut citer: L'échographie abdominale permet de détecter une tumeur dans les organes situés dans l'abdomen: foie, pancréas, etc. L'échographie Doppler (dite aussi écho Doppler ou Duplex) est un examen d'imagerie médicale double.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.
Lombaires : vessie, utérus, prostate, ovaires, côlon
Les organes du petit bassin comme la vessie, l'utérus, la prostate, les ovaires ou également les testicules seront plutôt à l'origine de douleurs lombaires, en bas du dos. Le côlon et la fin de l'intestin grêle donneront également ce type de lombalgie.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
En effet, si la fréquence de vos selles change brusquement, que vous êtes constipé ou à l'inverse, que vous allez à la selle plusieurs fois par jour plutôt qu'une seule fois habituellement, il est préférable d'en parler à votre médecin, surtout si cela s'accompagne d'autres symptômes comme des douleurs abdominales ou ...
✔️ Des difficultés à retenir ses rots et ses flatulences ; ✔️ Une sensation d'avoir le ventre très gonflé après les repas ; ✔️ Une anxiété, un stress, voire une dépression, occasionnés par les symptômes du côlon irritable ; ✔️ Une sensation d'évacuation incomplète après être allé à la selle.
Une diarrhée
Même s'il ne s'agit pas d'un cancer du pancréas, ce symptôme peut être lié à une pathologie grave. Une diarrhée est "persistante" à partir de six selles molles par jour pendant plus de deux jours. Si une diarrhée commence à perturber vos activités quotidiennes, consultez votre médecin traitant.
Globalement pour tous les cas ce cancer du côlon-rectum, la survie relative à 5 ans est de 57 %. Le pronostic est étroitement lié au stade auquel le cancer est diagnostiqué. Lorsque la tumeur est superficielle (stade 1), la survie à cinq ans est de l'ordre de 90 %, tandis qu'elle est de 5 % en cas de métastase.
L'imagerie médicale
Elle peut être utilisée : en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
Pour la plupart des gens, le dépistage du cancer du côlon devrait commencer à 50 ans. Si une coloscopie ne montre pas la présence d'adénomes ou de cancer et que vous ne présentez pas de facteurs de risque, le prochain test ne devrait pas avoir lieu avant dix ans.