Le diagnostic se fait par examen clinique de la personne atteinte. Il repose sur la présence des lésions typiques (nodules, abcès, fistules), de leur localisation et des récidives. Un long intervalle sépare souvent les premières manifestations de la maladie de l'établis- sement du diagnostic.
L'atteinte initiale serait une occlusion du follicule pilo-sébacé (structure de la peau où pousse le poil) avec une inflammation secondaire et une destruction des glandes apocrines, une infection et une extension au derme (couche intermédiaire de la peau) et à l'hypoderme adjacent (la couche la plus profonde de la peau ...
La maladie de Verneuil ano-périnéale représente 20 % des localisations de la maladie (figure 2). Elle s'associe fréquemment à une atteinte des plis de l'aine, du scrotum ou de la zone pubienne (90 % des cas), des aisselles (26 %) (figure 3), de la région située derrière les oreilles (6 %) ou des mamelons (4 %).
Le traitement consiste en des antibiotiques par voie orale, associés à la chirurgie pour drainer les abcès lorsque c'est nécessaire. Les antibiotiques locaux, sous forme de crème, de gel ou de lotion ne sont pas efficaces. Certains protocoles d'antibiothérapie longue durée visent à prévenir aussi les récidives.
La maladie de Verneuil demeure mal connue. Si le patient observe sur sa peau des nodules récidivants accompagnés de démangeaisons avec un écoulement fréquent et d'autant plus si ces lésions apparaissent aux mêmes endroits (nuque, aisselles, poitrine, région génitale), il est important de consulter un médecin.
La maladie de Verneuil n'est pas une maladie auto-immune puisqu'on ne trouve pas d'anticorps produits par ces malades contre leur propre organisme. Par contre il s'agit d'une maladie auto-inflammatoire, ce qui signifie que l'inflammation se déclenche de façon autonome sans qu'on en connaisse actuellement la raison.
Le seul traitement radical est la chirurgie.
L'absence de glande dans le nouveau tissu généré lors de la cicatrisation permet d'empêcher, à cet endroit-là, la récidive de la maladie. Après une telle opération, les soins infirmiers durent généralement plusieurs semaines voire plusieurs mois.
"Il existe un lien bien étudié entre le stress et la maladie de Verneuil, souligne le médecin dermatologue. Ainsi, en cas de fragilisation psychologique (stress, fatigue, troubles de l'humeur, émotions fortes...), on peut observer une poussée inflammatoire, probablement liée à une dérégulation du système immunitaire."
L'infection est d'origine bactérienne, le plus souvent due au staphylocoque doré ou au streptocoque. Une immunodépression ou encore la présence d'un corps étranger sous la peau sont des facteurs de risque importants.
HUMIRA (adalimumab) est un traitement de 2ème intention après réponse insuffisante au traitement antibiotique dans les formes modérées à sévères de l'HS active de l'adulte. HUMIRA (adalimumab) peut être utilisé en relais de l'antibiothérapie ou en association à celle-ci.
Dr Philippe GUILLEM, Chirurgien viscéral et digestif, Clinique du Val de l'Ouest, Lyon - Vice-président du Réseau Verneuil. L'expertise infirmière est nécessaire pour que la cicatrisation se déroule dans de bonnes conditions, sans retard ni surinfection.
La maladie de Verneuil, terriblement invalidante, est peu connue des professionnels de santé. Elle est aussi non reconnue par les organismes spécialisés dans le handicap.
Sachez qu'on ne peut pas guérir la maladie de Verneuil, mais on peut en diminuer les symptômes. Du mode évolutif de la maladie va dépendre le traitement. Mais, une prise en charge de la douleur est associée toujours au traitement. "Le meilleur traitement est l'antibiothérapie au long cours", informe le Dr Revuz.
La maladie de Verneuil, ou hidrosadénite suppurée, touche un peu plus les femmes que les hommes et elle est fréquente chez l'adolescent et l'adulte jeune. Elle touche 1% des Français et 4% chez les 12-34 ans, selon les estimations de l'Association française pour la recherche sur l'hidrosadénite.
Incision et drainage.
Cette intervention convient généralement aux personnes atteintes d'hidradénite suppurée légère. Des antibiotiques sont habituellement prescrits ensuite. Cette intervention procure un soulagement de courte durée, mais les symptômes de l'hidradénite suppurée peuvent réapparaître.
Utiliser une crème antibiotique locale pendant 7 à 10 jours en l'appliquant 2 à 3 fois par jour. Par exemple de l'acide fusidique (Fucidine® crème ou pommade antibiotique) ou de la mupirocine (Mupiderm® 2% pommade).
Le bon traitement consiste en une évacuation chirurgicale, qui permet d'enlever tous les tissus infectés. Si l'abcès est superficiel, de petite taille, l'opération pourra être conduite sous anesthésie locale, par des injections au pourtour de l'abcès.
Balayer à l'aide d'un hémostat ou d'une pince la région située autour de la cavité de l'abcès pour rompre les loculations. Envisager d'utiliser un dispositif d'aspiration rigide et à extrémité émoussée pour extraire le pus des abcès volumineux ou profonds, ce qui permet également de briser les loculations.
Le furoncle est une infection due à une bactérie, le staphylocoque doré. Les toxines sécrétées par la bactérie provoquent la destruction du follicule pileux ou pilosébacé et la formation d'un bourbillon (tissu blanchâtre provenant de cette destruction). L'élimination du bourbillon laisse place à un cratère rouge.
Antibiotiques : La clindamycine topique (solution ou gel à 1 % 2 fois par jour pendant 3 mois) est souvent utilisée en traitement de première intention de l'hidradénite suppurée légère ou localisée, avec un bon profil d'innocuité et de tolérabilité.
La maladie de Verneuil est une affection chronique de la peau qui évolue par poussées. Elle se manifeste essentiellement par l'apparition d'abcès et de nodules accompagnés de douleurs dans les zones des glandes apocrines. Il s'agit d'une maladie chronique qui peut être très gênante, voire handicapante.
L'abcès dentaire est une accumulation de pus liée à une infection bactérienne, au niveau d'une dent ou d'une gencive. Il provoque une douleur vive et se manifeste parfois par d'autres symptômes locaux ou généraux (gêne ou gonflement de la bouche ou du visage, fatigue, fièvre, etc.)