Alors que la cour se rend à Reims pour le sacre du nouveau roi, Madame de Clèves se retire à nouveau à la campagne, à Coulommiers, cherchant dans la solitude l'impossible tranquillité.
Après la mort de son mari, la princesse de Clèves se retire à Paris dans la solitude, refusant toutes visites et se tenant éloignée de la vie de la cour.
Pour ne pas y céder et rester digne de son mari, la Princesse de Clèves décide de se retirer dans sa maison de Coulommiers. A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Voulant lutter contre cette passion, la princesse décide de quitter la cour et de se réfugier dans sa maison de Coulommiers. Elle avoue alors à son mari qu'elle est amoureuse d'un autre, et que c'est pour cette raison qu'elle fuit la cour.
Mais en entendant du bruit, la princesse se réfugie dans un autre endroit du château. Nemours décide d'attendre, jusqu'à la nuit suivante. L'espion de M. de Clèves lui a rapporté la présence du duc de Nemours auprès de la princesse.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
Ayant perdu le soutien de sa mère, et afin d'éviter M. de Nemours, qu'elle ne peut s'empêcher d'estimer, Mme de Clèves décide de se retirer à la campagne. M. de Clèves reste à Paris, car il doit consoler l'un de ses amis, M. de Sancerre.
À l'inverse, la petite histoire peut influer sur la grande, puisque l'affaire de la lettre perdue par le vidame de Chartres nous est présentée comme la cause de la haine de la reine pour la reine dauphine Marie Stuart, haine qui contraindra plus tard cette dernière à retourner dans son Ecosse natale, où elle périra.
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
Le personnage
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste. Le Duc de Nemours vole un portrait de Madame de Clèves sous les yeux de celle- ci, qui ne dit rien. Il a alors la certitude d'être aimé de la Princesse et s'en réjouit.
La mort du prince de Clèves est la conséquence directe de l'aveu et de la spirale de la jalousie : cette fin est déterminée par la passion de M. de Clèves. La structure de l'épisode fait alterner récit et dialogue au style direct.
La mort de Madame de Chartres est décrite , ensuite , avec beaucoup de pudeur : elle s'éteint comme une sainte " : "ne songea plus qu'à se préparer à la mort " en refusant de revoir sa fille .
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
Comment nomme-t-on la princesse de Clèves avant que celle-ci épouse M. de Clèves ? Avant de devenir Madame de Clèves, l'héroïne s'appelle Mademoiselle de Chartres.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
Légitimement il se place à ce titre au carrefour des alliances, sans pour autant les maîtriser : M"* de Valentinois, qui le hait, empêche en raison de leur parenté le mariage de M"e de Chartres avec le dauphin, tandis que Mme de Chartres, aidée, dans ses démarches matrimoniales, « du vidame qui était dans une grande ...
Mlle de Chartres répondit qu'elle lui remarquait les mêmes bonnes qualités; qu'elle l'épouserait même avec moins de répugnance qu'une autre, mais qu'elle n'avait aucune inclination particulière pour sa personne.
Mme de Chartres a entièrement dédié cette absence à l'éducation de sa fille, éducation non seulement consacrée à cultiver son esprit mais aussi sa vertu pour la préparer à la vie de cour comme nous le montrent les expressions « à cultiver son esprit et sa beauté » et « elle songea aussi à lui donner de la vertu et à ...
Ce mariage n'est plus ni pour l'un ni pour l'autre un pacte de famille parce que Clèves épouse Mlle de Chartres par passion et sans tenir compte des alliances, parce que Mme de Chartres accepte un cadet et reconnaît à Clèves ce droit à la passion.
161-162). Après la mort de M. de Clèves, le duc de Nemours persuade le vidame de Chartres d'organiser chez lui sa rencontre fortuite avec Mme de Clèves. Celle-ci lui avoue son amour, mais refuse de l'épouser.
Madame de Chartres, sœur du vidame Personnage inventé, Madame de Chartres est la mère vertueuse de la Princesse de Clèves. Elle meurt pendant la première partie du roman, où elle donne à sa fille des conseils à propos de ce qu'elle constate entre sa fille et Monsieur de Nemours.