Cette propagation porte le nom de métastase. Région de la cavité thoracique située entre les poumons, le sternum et la colonne vertébrale qui contient le coeur, les gros vaisseaux sanguins, le thymus, la trachée, l'oesophage et les ganglions lymphatiques.
«Le cancer du col a tendance à se propager en premier lieu aux tissus et organes voisins du col, parmi lesquels le vagin, l'utérus, la vessie, le rectum… Ensuite, il atteint souvent les ganglions lymphatiques situés dans la région du col.
Le cancer du col de l'utérus est principalement dû à une infection persistante, d'une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle.
des règles plus abondantes ou plus longues qu'à l'accoutumée ; des pertes vaginales nauséabondes ; des douleurs du vagin (en particulier pendant les rapports sexuels), du bassin ou du bas du dos.
Des écoulements vaginaux atypiques, contenant du sang ou non, peuvent également être corrélés à un état précancéreux ou à un cancer du corps de l'utérus. Lorsque le cancer se trouve à un stade avancé de son évolution, des symptômes généraux peuvent apparaître (fatigue, amaigrissement, douleurs, fièvre…).
Dans le cas du cancer du col de l'utérus, il y a 4 stades. Pour les stades 1 à 4, on utilise souvent les chiffres romains I, II, III et IV. En général, plus le chiffre est élevé, plus le cancer s'est propagé. Parlez à votre médecin si vous vous posez des questions sur la stadification.
Ils n'apparaissent que lorsque la tumeur a commencé à se développer et peuvent faire penser à d'autres pathologies telles que la fatigue, des pertes vaginales, des douleurs lors des rapports sexuels ou encore une perte d'appétit.
Le dépistage se fait par frottis du col de l'utérus (frottis cervico-utérin). Cet examen, indolore et rapide, peut être réalisé par un gynécologue ou le médecin traitant. Il permet de prélever quelques cellules qui seront analysées en laboratoire. L'analyse recherchera la présence de cellules anormales ou cancéreuses.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Un état pré-cancéreux est la forme que prend un tissu, organe ou partie d'organe, où est susceptible de se développer un cancer propre à ce tissu ou cet organe. Il peut se reconnaître par une lésion, dite précancéreuse.
On peut avoir des compressions des uretères avec les urines qui ne s'écoulent plus. Et si on laisse le cancer évoluer il va atteindre la vessie, le rectum. Et des métastases peuvent se développer. "Le cancer du col de l'utérus est un modèle pour les cancérologues puisqu'il est dû au papillomavirus.
Papillomavirus humain : plusieurs cancers possibles
Des saignements anormaux (en dehors des règles ou après la ménopause), des douleurs lors des relations sexuelles et des difficultés à uriner doivent vous pousser à consulter rapidement un gynécologue.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Les métastases se développent de préférence dans les poumons, le foie, les os, le cerveau. Ce n'est pas un autre cancer, mais le cancer initial qui s'est propagé. Par exemple, une métastase d'un cancer du sein installée sur un poumon est une tumeur constituée de cellules de sein ; ce n'est pas un cancer du poumon.
L'arrêt du dépistage à 65 ans est motivé par : une forte diminution du risque de développer un cancer du col utérin après 65 ans ; une balance bénéfice/risque du dépistage devenant défavorable.
Si la colposcopie participe au dépistage du cancer du col de l'utérus, elle n'intervient qu'en seconde intention. Dans la majorité des cas, elle est prescrite "quand la patiente présente des anomalies préalables", rappelle le Dr Letombe. Autrement dit, cet examen est indispensable pour poser un diagnostic.
L'échographie est très intéressante dans le cadre du cancer, car non seulement elle n'entraîne aucune douleur, mais en plus elle permet de détecter d'éventuelles tumeurs ou métastases, de les localiser avec précision et d'en évaluer le volume.
Les agents chimiothérapeutiques les plus souvent administrés pour traiter le carcinome de l'endomètre sont les suivants : doxorubicine (Adriamycin) doxorubicine liposomale (Myocet) cisplatine (Platinol AQ)
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
Chances de guérison et cancer du col de l'utérus
Les taux de guérison sont élevés mais dépendent du stade. Lorsque le cancer du col de l'utérus est : microscopique (micro-invasif), il est proche de 100 % limité au seul col utérin, 80 à 85 % des malades peuvent être guéries.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Les cancers du col de l'utérus sont généralement diagnostiqués chez des femmes âgées de 35 à 45 ans. Dans certaines régions du monde, le cancer du col de l'utérus est beaucoup plus fréquent et beaucoup plus grave.
Cet examen dure environ 10 minutes. Bien qu'il puisse provoquer un léger saignement, il n'est pas douloureux car la prise est très superficielle et ne nécessite pas d'anesthésie.