Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo. Devenue aujourd'hui un terme générique, les causes de cette défaite restent pourtant en grande partie méconnues. C'est la mère de toutes les batailles, mais de toutes les batailles perdues.
La bataille de Waterloo [watɛʁlo] s'est déroulée le 18 juin 1815 , en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles, dans l'actuelle province du Brabant wallon.
Abdication et signature du traité de Fontainebleau
Le 3 avril 1814, le Sénat prononce la déchéance de Napoléon Ier, « coupable d'avoir violé son serment et attenté aux droits des peuples en levant des hommes et des impôts contrairement aux institutions ».
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Puis il arrive au port de Plymouth où il apprend le 31 juillet qu'il sera finalement exilé à Sainte-Hélène, une petite île sous domination anglaise en plein coeur de l'océan Atlantique.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
Des précipitations intenses ont contribué à la déroute de l'armée napoléonienne à Waterloo, en 1815. Des pluies pas tout à fait dues au hasard, selon l'étude que vient de publier un chercheur britannique. Nous sommes le 18 juin 1815 à Waterloo, dans l'actuelle province du Brabant wallon, en Belgique.
Billets jumelés. Le billet d'entrée autorise l'accès au musée de l'Armée, au tombeau de Napoléon, au musée de l'Ordre de la Libération et au musée des plans-reliefs.
Le sommet de la butte offre une large vue sur le champ de bataille de Braine-l'Alleud à Genappe, de Plancenoit à Mont-Saint-Jean.
Les Français incendièrent plusieurs pièces et les écuries. De nombreux soldats blessés, incapables de bouger, périrent dans les flammes. Les alliés réussirent à tenir Hougoumont, ce qui s'avéra crucial pour remporter la bataille de Waterloo.
Bataille gagnée par Napoléon sur les Autrichiens de l'archiduc Charles. Après Essling (20 mai 1809), Napoléon a fortifié l'île Lobau, y concentrant 187 000 hommes et 488 canons, en attendant l'arrivée du prince Eugène avec l'armée d'Italie.
La chute du Second Empire et l'exil de Napoléon III
Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, qui tente depuis quelques années de regrouper les États allemands en un empire allemand unifié. Napoléon III, malade, est à la tête d'une armée française mal préparée, et les défaites s'enchaînent.
En 1812, l'armée de Napoléon pénètre sur la terre des tsars. Mais les Russes refusent le combat et reculent. C'est finalement les maladies et le froid de l'hiver qui sont les principales raisons de la défaite de Napoléon en Russie.
Parmi les 185 batailles que la France a livré au cours des 800 dernières années, ses armées auront gagné 132 d'entre elles, et en auront perdu 43, ne laissant que 10 batailles indécises, donnant ainsi aux militaires français le record de victoires en Europe et donc dans le monde.
La Grande Armée est l'armée impériale de Napoléon Ier de 1804 à 1814 et enfin pendant l'épisode des Cent-Jours en 1815.
Au cours de ses campagnes, Napoléon Ier pourra compter sur une armée comptant jusqu'à près de 700 000 soldats : la Grande Armée réunit des régiments français mais aussi étrangers, polonais, hollandais, italiens, espagnols, suisses…
En Allemagne, la bataille entre dans les mémoires comme étant la victoire des Allemands unis face au despotisme que souhaitait lui imposer la France. Durant tout le XIXe siècle, le souvenir de Leipzig est ainsi disputé entre les différents courants nationalistes allemands.
À Trafalgar et dans ses suites, les Français et les Espagnols perdent au total 23 navires et comptent 4 400 marins tués ou noyés, 2 500 blessés et plus de 7 000 prisonniers. Nelson est mort ainsi que 448 autres marins britanniques mais la victoire des Anglais est totale.
Le 5 mai 1821, à 17 h 49, Napoléon Bonaparte rend son dernier souffle à Sainte-Hélène, une île située en plein cœur de l'Atlantique sud.
Ahmed Ben Bella (1916-2012)
Devenu un des chefs historiques de la résistance algérienne, il est de nouveau fait prisonnier en 1956 et interné à l'île d'Aix au fort Liédot de 1959 à 1961. Pendant trois ans, l'île retrouve son statut d'île forteresse avec près de 200 gardes mobiles chargés de la surveillance des lieux.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.