Par exemple, l'inflammation a tendance à faire grimper le taux d'insuline, ce qui ne favorise pas la perte de poids comme nous l'avons déjà vu. De même, l'inflammation des parois de l'intestin peut conduire à déclencher des intolérances alimentaires et induire de la prise de poids par réaction inflammatoire.
En modifiant votre alimentation, en consommant des herbes et épices anti-inflammatoires, en buvant suffisamment d'eau, en faisant de l'exercice régulièrement, en dormant plus de 6 heures par nuit et en utilisant un sauna infrarouge, vous devriez réduire les risques de pathologies liées à l'inflammation chronique.
Les corticoïdes, dont la cortisone, sont reconnus pour entraîner un gain de poids, notamment en raison d'une rétention d'eau. Ces médicaments, utilisés pour traiter les maladies inflammatoires, ont, chez certains, un effet significatif sur le tour de taille.
Les aliments inflammatoires à éviter
Évitez ou limitez votre consommation de boissons et d'aliments hautement transformés car ils ne font pas partie des habitudes alimentaires saines. Ces aliments hautement transformés favorisent l'apport excessif en sucres, en sodium (sel) ou en acides gras saturés.
Les feuilles d'ortie sont utiliser depuis longtemps pour leur effet anti-inflammatoire. Cette plante est présente dans de nombreuses régions d'Europe. Elle contient une substance anti-inflammatoire qui peut modérer l'action des cytokines dans la réaction inflammatoire.
1. Les cerises. Fruit estival de couleur attirante, la cerise à de nombreux effets pour l'organisme dont celui d 'être anti-inflammatoire grâce aux « anthocyanes » présents dans la cerise. Elle contient également de la vitamine C mais aussi une enzime appelée « quercétine » et de nombreux antioxydants.
Les facteurs chimiques produits durant l'inflammation (histamine, bradykinine, sérotonine, leucotrienes et prostaglandines) augmentent la sensation de douleur, induisent localement la vasodilatation des vaisseaux sanguins et le recrutement de phagocytes, en particulier les neutrophiles.
L'inflammation aiguë est une réponse qui dure habituellement quelques jours seulement et qui est normalement bénéfique pour la guérison. Malgré cela, celle-ci est bien souvent accompagnée de sensations désagréables telles que des démangeaisons ou une douleur.
Pour le diagnostic d'une maladie inflammatoire ou infectieuse, il faut lui préférer la C-réactive protéine (CRP).
Les cytokines pro-inflammatoires ainsi produites peuvent passer dans le sang et (4) atteindre le cerveau, où elles déclenchent neuro-inflammation et fatigue.
En pratique, il semble que le stress aigu accélère la résolution des infections et la guérison des plaies (15). En situation de stress aigu, la réaction inflammatoire qui survient n'est pas exactement la même que la réaction inflammatoire qui se met en place lors d'une infection ou d'une blessure.
Une revue systématique de 2019 regroupant 16 études randomisées menées auprès de personnes en santé et de personnes en excès de poids ou obèses qui étaient atteintes de syndrome métabolique ou de diabète de type 2 a révélé que la consommation de lait ou de produits laitiers n'avait pas d'effet pro-inflammatoire.
Ibuprofène : la molécule phare des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Pour les anti-inflammatoires sans ordonnance en vente libre, la substance active la plus utilisée est l'ibuprofène. Elle permet de bloquer la formation des prostaglandines, substances responsables de l'inflammation.
"Les aliments anti-inflammatoires possèdent un index glycémique, c'est-à-dire un pouvoir sucrant modéré. On retrouve les fruits et les légumes, mais également des produits céréaliers, comme le riz ou le quinoa. Enfin, les épices et les herbes présentent des composés anti-inflammatoires."
Mais le gros atout de la membrane d'oeuf pour une peau enflammée est son effet anti-inflammatoire. Les essais cliniques démontrent sa capacité à abaisser les niveaux de cytokines pro-inflammatoires dans les cellules endommagées, aidant ainsi à réduire significativement l'inflammation cutanée.
L'effet anorexigène est notamment recherché, comme avec l'antidépresseur fluoxétine (PROZAC) ou l'anti-épileptique topiramate (EPITOMAX) qui présentent cet effet indésirable de manière fréquente. Un usage détourné du baclofène (LIORESAL) est également observé (voir notre article du 24 décembre 2014).
Ces anomalies sont dues à une redistribution des cellules graisseuses dans l'organisme (appelée lipodystrophie) et pas à une rétention d'eau. Fréquence : on estime qu'après deux à trois mois de traitement, 60% des patients vont présenter une modification significative de leur aspect physique.