Elle ne peut pas être sans être conscience d'être ; elle est donc entièrement présente à elle-même. Elle ne peut pas être sans se penser, se reconnaître. De ce fait, son essence implique qu'elle soit une connaissance d'elle même. Sa totalité essentielle la rend lisible et limpide.
Si on pense l'identité sur le modèle de la mêmeté, il est bien moins facile d'être soi-même, car il y a des obstacles qu'il faut surmonter aussi bien au dehors pour apparaître et agir en conformité avec ce que l'on est pour soi ( les autres, leur attente, leur jugement, les règles de la vie en société, dont le respect ...
Pour justement que la conscience de soi soit une maitrise, il faudrait qu'elle soit une force, or cela ne semble pas être le cas. La véritable force est en réalité notre volonté de nous maitriser, à ne pas céder aux désirs et aux pulsions qui à nouveau, nous entraineraient dans l'inconscient.
Mais l'être soi-même, ce n'est pas l'identité personnelle, dit Claude Romano. Il s'agit d'exister en conformité à nous-mêmes, en adéquation à nous-mêmes. C'est un idéal difficile à atteindre, mais un but à atteindre pour chacun d'entre nous. Et cela passe par les conduites, les manières d'exister.
La première raison de notre incapacité à être nous est donc notre inconscience. Nous marchons dans ce monde sans conscience, sans savoir réellement qui nous sommes. La deuxième raison est notre conditionnement. Don Miguel Ruiz appelle cela la domestication dans son livre les Quatre Accords Toltèques.
La solitude imposée ne permet pas de prendre conscience de soi. Le sentiment de solitude est sans nul doute le phénomène psychologique le plus fréquemment vécu par la personne humaine aux différents âges de la vie. A chacun sa façon de vivre sa solitude. C'est un état d'esprit, elle fait partie de la nature humaine.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Ce que j'ai "conscience d'être" est donc le résultat de l'introspection c'est à dire de l'observation intérieure de soi-même en vue de se connaître. "Je", ici, doit être pris au sens général. Il ne s'agit pas de ma personne en particulier mais de toute personne douée de conscience et donc capable de dire "je".
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
Il distinguera ainsi ce qui est de l'ordre du Moi et ce qui ne l'est pas. Le conscient est à la fois lieu de nos sensations et de nos perceptions ainsi que la réalité subjective de celles-ci. Il constitue la matière même de notre vie psychique.
On peut se connaître soi-même par le biais de diverses manières ; tels que les crises, les conflits. En effet, c'est avec ces moments critiques que l'on peut apprendre sur nous-mêmes. Ainsi, par le biais de ces conflits, nous allons nous remettre en question pour savoir pourquoi un tel conflit.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Pour savoir de science certaine qu'un être est conscient, il faudrait pénétrer en lui, coïncider avec lui, être lui. Je vous défie de prouver, par expérience ou par raisonnement, que moi, qui vous parle en ce moment, je sois un être conscient.
inconscient adj. Qui n'a plus conscience de son existence et de la... inconscient adj. et n.
Locution verbale. (Figuré) N'avoir rien à se reprocher.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
Il a identifié la conscience de soi comme étant constituée d'une conscience émotionnelle, d'une auto-évaluation précise et de la confiance en soi. En d'autres termes, il s'agit de connaître vos émotions, vos forces et vos faiblesses personnelles et d'avoir un sens aigu de votre propre valeur.
Ainsi nous disposerions d'une conscience de type I, qui contrôle et régule les grandes fonctions biologiques inconscientes, et d'une conscience de type II, la fameuse conscience réflexive, grâce à laquelle nous sommes conscients d'être conscients.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Les sujets déprimés rendent bien compte de ce paradoxe : c'est lorsqu'autrui est présent que leur sentiment de solitude est ressenti avec la plus grande intensité (sentiment de ne pas être aimé, de ne pas être compris, de ne pas être reconnu...) (Dupont, 2008a).