La solitude serait une réponse normale à certaines situations, et non pas un indice de faiblesse psychologique, selon le psychologue américain Robert S. Weiss, qui s'est spécialisé sur la question dans les années 1970. Selon Weiss, la solitude peut être soit un isolement émotionnel, soit un isolement social.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Le sentiment de solitude peut déclencher le sentiment d'être mal aimé ou non, ce qui peut nous amener à nous tourner contre nous-mêmes. Se sentir seul est en fait douloureux sur le plan physique et émotionnel.
La solitude, au premier abord, on peut avoir envie de la fuir. On l'associe à l'exclusion, à l'isolement, au mal-être. Si elle est subie, la solitude peut être destructive, mais lorsqu'elle est choisie, elle peut être enrichissante, aider à grandir.
Selon plusieurs études, la solitude pourrait provoquer – et aggraver – certaines pathologies, aussi bien mentales que physiques. Si la solitude peut avoir des vertus, elle engendre surtout nombre de pathologies.
En bref, le fait de vivre seul est un facteur de risque d'accident cardiovasculaire mortel, car il augmente les risques d'isolement social. Or l'isolement social est responsable du stress chronique, qui accentue les risques d'accidents cardiovasculaires.
En effet, vivre seul(e) booste la confiance en soi. Car lorsqu'on est avec quelqu'un et qu'un problème (qui nous semble insurmontable) se dresse face à nous, on a tendance à se reposer sur l'autre personne, sans chercher de solution par soi-même. Lorsque l'on vit en solo, nous n'avons pas vraiment le choix.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
En bref, selon Maslow, il est possible de vivre seul et heureux, puisque ce ne sont que les deux premiers niveaux qui sont essentiels à la vie, du moins, le premier.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
La connaissance de soi-même permet d'être heureux seul
Pour pouvoir être heureux seul, il faut se connaître soi-même correctement, s'aimer et connaître ses propres goûts. Pour cela, rien de mieux que de prendre du temps pour soi. Lorsque nous sommes toujours entouré, cela ne laisse aucune place au temps pour soi.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Même entouré, on peut se sentir seul
Se sentir seul est une émotion qui se traduit par ne pas avoir du tout ou très peu de relations sociales. Cette solitude peut être choisie, ou bien subie en raison d'un trouble psychologique, de difficultés particulières ou d'un environnement difficile.
Un individu peut temporairement choisir intentionnellement la solitude, pour s'éloigner de problèmes interpersonnels, ou pour avoir le temps de développer une activité créative, intellectuelle, spirituelle. La solitude est alors une situation appréciée et voulue.
3 choses à retenir pour tirer profit de la solitude : Savoir s'éloigner de temps en temps, pour mieux se retrouver ensuite. Prendre le temps de se faire plaisir à soi, et continuer de s'épanouir en tant qu'individu indépendant. Partager les découvertes faites seul et être curieux de celles de l'autre !
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Phobie sociale : pourquoi je n'aime pas les gens ? Repli sur soi, sentiment d'être en décalage constant avec la société, impression de ne pas être compris, peur d'être jugé, dénigré… Les craintes qui entourent les rapports aux autres sont aussi intenses que diverses.
Contrairement aux gens ordinaires qui privilégient les relations sociales, une personne solitaire préfère se retrouver avec elle-même. Vous êtes plus à l'aise seul(e) que lorsque vous êtes entouré(e) de nombreuses personnes, même s'il s'agit de vos proches ou de votre famille.
Les bienfaits de la solitude sont nombreux: elle stimule la créativité, permet de réfléchir par soi-même, repose, donne l'occasion de trouver des solutions aux problèmes de la vie. Mais trop de solitude peut se transformer en isolement.