Pour notre spécialiste en effet, « la majorité des personnes qui disent ne ressentir aucun désir ne le font pas par choix ». Elles seraient donc en quelque sorte les victimes d'un « blocage », dont elles ne sont parfois pas conscientes. Evidemment, chacun est libre de vivre comme il l'entend.
Ce n'est pas à l'homme de se libérer du désir mais au désir d'être libéré Si l'homme n'est plus homme sans désirs, il ne faut pas pour autant céder à un désir débridé et chaotique. Le désir peut mener à un épanouissement personnel et intellectuel important à condition que l'homme sache en faire bonne usage.
On dit souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif. Le besoin est l'expression d'un manque réel, il naît d'un manque et exprime une nécessité organique.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Si maîtriser ses désirs permet de ne plus les subir et d'atteindre une certaine sagesse, le désir est aussi ce qui nous met à l'épreuve et qui nous interroge sur notre capacité à pouvoir assumer nos désirs. Faire l'épreuve du désir, c'est aussi prendre le risque de se découvrir soi-même.
Le désir d'amour
Le deuxième élément que l'ensemble de l'humanité désire et qui est nécessaire à son expression la plus élevée et à son développement le plus complet est l'amour sous toutes ses formes. Il est question dans ce livre du rapport entre le DÉSIR, les METS et les MOTS.
Point de départ: le cerveau
Le désir ne nous tombe pas dessus par hasard. Il est plutôt le fruit de tous les messages perçus par nos sens et des réactions chimiques que ceux-ci déclenchent dans notre cerveau. Quand le désir naît dans nos hémisphères, il se produit une communication entre les neurones.
L'anaphrodisie est un trouble qui affecte principalement les femmes et qui se caractérise par une absence de désir sexuel (libido). Contrairement aux femmes qui souffrent d'anorgasmie ou de frigidité, celles atteintes d'anaphrodisie peuvent éprouver du plaisir et parvenir à l'orgasme.
Le désir est la conscience d'un manque qui semble nous conduire à la souffrance et l'insatisfaction. Elle serait alors la cause de notre malheur. Toutefois, le désir est aussi un effort qu'on accompli pour atteindre ce qu'on recherche. Il permet alors à l'homme de s'affirmer, de progresser.
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Un timbre de voix, une parole, un sourire, des petits riens extérieurs peuvent donc déclencher le désir. Mais pas seulement: une émotion interne, un souvenir agréable ont aussi ce pouvoir. Cependant, les femmes n'ont pas toujours conscience de ce qui a attisé leur élan sexuel.
Pour booster son désir sexuel, il ne suffit parfois pas de grand-chose : bousculer un peu la routine et s'offrir des moments rien qu'à deux pour susciter l'envie. L'initiative peut venir du couple ou d'un seul des partenaires. Quoi qu'il en soit, ces instants permettent de se retrouver et invitent au laisser-aller.
L'hormone de la sexualité
Chez l'homme comme chez la femme, la testostérone est l'une des hormones clé dans le déclenchement du désir et le comportement sexuel.
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
À première vue, la réponse la plus logique serait oui, parce que nous ne manquerions de rien. Mais le fait de tout avoir, ne nous lasserait-il pas ? Le désir est l'essence de l'Homme ce qui signifie que c'est ce qui nous fait vivre, de désirer. Si on nous l'enlève, on perd notre raison de vivre.
Leur plaisir vient de la possession, pas de l'usage. Cas n°3 : le plaisir vient du simple fait de désirer. Ressentir du désir n'est pas toujours désagréable : on ressent une excitation, on se raconte des histoires, etc. Il y a un plaisir à désirer dont on peut être conscient.
D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance, une inclination, devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent d'une volonté de mettre en œuvre des moyens d'atteindre ce but.
Se priver de sexe revient à limiter la libération de ces hormones et donc à s'exposer à des risques plus élevés de déprime. Le manque de sexe peut également affecter le sommeil. Durant l'acte sexuel, le corps produit en effet des hormones (prolactine, mélatonine, ocytocine) qui améliorent la qualité du sommeil.
Il n'est pas dangereux de vivre sans relations sexuelles. En effet, la sexualité n'est pas un besoin vital. C'est un moyen d'expression du corps, de tout l'être, mais un individu qui n'a pas de vie sexuelle n'est pas en danger. Manger, boire, dormir sont nécessaires pour tout être humain.
Le désir est bref et soudain, l'amour est lent et stable
Lorsque le désir vous anime, la relation peut littéralement durer une seule nuit. L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes.
Selon les psychologues, la diminution du désir sexuel est très fréquente et se produit en raison de nombreux facteurs. Parmi eux, les principaux sont : La routine en famille. Des problèmes financiers.
Pour les hommes, le top 10 des aphrodisiaques serait le suivant : en première position, on trouve « une virée de nuit entre garçons », en deuxième position « des draps propres », en troisième « un bain chaud », en quatrième « gagner de l'argent », en cinquième « la victoire de leur équipe favorite ».
Un homme a un désir sexuel généralement plus important que la femme. Et ça, c'est grâce à la testostérone. Aussi, ils sont beaucoup plus demandeurs que les femmes qui vont avoir un désir important en début de relation et qui va chuter au fur à mesure des années. On parle de désir, pas de plaisir.