Si le congé sans solde permet, en principe, au salarié de travailler pour un autre employeur, celui-ci doit préalablement vérifier son contrat de travail. Si une clause de non-concurrence ou d'exclusivité y figure, il risque une sanction voire un licenciement en ne s'y conformant pas.
Est-il possible de travailler pendant un congé sans solde ? Le congé sans solde suspend le contrat de travail. Le salarié ne doit plus exercer son travail dans l'entreprise. En revanche, il peut exercer une autre activité professionnelle, salariée ou non.
Sa durée est comprise entre 6 et 11 mois et il n'est accessible qu'aux salariés ayant au moins 6 années d'activité professionnelle à leur actif, ainsi que 36 mois d'ancienneté.
Pendant le congé
Vous êtes libre de consacrer votre temps de congé aux activités de son choix (activités personnelles ou professionnelles, éventuellement pour un autre employeur, sauf clause de non-concurrence). Pendant le congé sans solde, vous ne percevez pas de salaire.
En principe, le salarié n'a pas le droit de travailler pour un autre employeur pendant ses congés payés. Le salarié qui enfreint cette interdiction encourt une sanction qui peut aller jusqu'au licenciement.
Sachez que le salarié peut renoncer à sa demande de congé sans solde. En principe, cette renonciation est possible tant que vous n'avez pas accepté sa demande. Si vous avez autorisé son congé sans solde et que le salarié y renonce, il vous ait toujours possible de trouver un accord avec lui.
Activité professionnelle pendant le congé
Pendant le congé sabbatique, le salarié peut exercer une autre activité professionnelle, salariée ou non. Cependant, il doit respecter les obligations de loyauté et de non-concurrence vis-à-vis de son employeur.
Le préavis est suspendu durant les congés du salarié. Le préavis est ensuite prolongé d'une durée équivalente au nombre de jours de congés pris. Si l'employeur et le salarié sont d'accord, il est possible d'annuler ces congés pour que le préavis ne soit pas prolongé.
La durée du congé sabbatique est fixe : de 6 à 11 mois maximum. La durée du congé sans solde est définie de gré à gré entre le salarié et son employeur, sans aucune limite maximale. Dès lors, la durée et les modaité du congé sans solde sont plus flexibles car moins encadrée par la loi.
Son refus doit être motivé par les conséquences préjudiciables à la production et à la marche de l'entreprise qu'aurait la prise de ce congé et l'employeur doit justifier de ce motif dans sa lettre de refus au salarié (à défaut de motivation, le refus est nul).
Le cumul des emplois n'est pas interdit tant qu'il n'y a pas de dépassement de la durée légale du travail. Un individu peut donc signer deux ou plusieurs contrats de travail sans frein législatif, ou encore se mettre à son compte.
Vous ne pouvez pas exercer une autre activité pouvant concurrencer celle de votre employeur. Le cumul peut être interdit par dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Vous ne pouvez pas commencer à travailler pour un nouvel employeur avant la fin de votre préavis (pour démission ou licenciement).
Vous êtes quelqu'un de volontaire, qui ose faire les choses. Vous aurez donc après vous être offert une année de césure à l'étranger. De plus, vous pouvez ainsi développer vos compétences au contact de nouvelles cultures. Par ailleurs, partir en congé sabbatique permet d'apprendre à se connaître.
Il n'a pas acquis assez de jours
Si le salarié n'a pas assez de jours de congés payés pour être indemnisé durant l'intégralité de la fermeture de l'entreprise, Pôle emploi peut lui verser une aide financière pour congés non payés.
Pendant la durée du congé, le salarié n'ouvre droit légalement à aucune rémunération de votre part (sauf clauses conventionnelles plus favorables).
Pour pouvoir prétendre à un congé sabbatique, le salarié doit remplir 3 conditions : Avoir un minimum d'ancienneté dans l'entreprise au moment du départ. (Fixé par convention ou accords collectifs, à défaut, 36 mois) Avoir à son actif 6 années d'activité professionnelle (pas forcément consécutives).
b) Report du congé sabbatique
Dans les entreprises de 200 salariés et plus, votre employeur peut demander un report de 6 mois du congé. Il dispose aussi d'un droit de report, justifié cette fois-ci, dans le cas où un trop grand nombre d'absences simultanées remettrait en cause la bonne marche de l'entreprise.
En somme, pour exercer un nouveau métier en CDI, en CDD ou même en tant qu'intérimaire, vous ne pouvez pas être salarié d'une autre entreprise. À noter que signer un contrat pendant un abandon de poste risque d'avoir un effet négatif sur votre image dans le monde professionnel.
Dans le cas du non-respect du préavis, le salarié n'a pas exécuté son préavis mais cette fois sans obtenir au préalable l'accord de son employeur. Le salarié peut alors être condamné à verser à son employeur une indemnité compensatrice, notamment au titre de dispositions contractuelles ou conventionnelles.
Peut-on travailler ailleurs pendant un abandon de poste ? Lorsqu'un salarié abandonne son poste, il reste légalement lié à l'entreprise en vertu de son contrat de travail. Il ne pourra donc pas travailler légalement pour une autre entreprise avant le prononcé du licenciement pour abandon de poste.
Dans certains cas – si par exemple une continuité de service ou de production doit être assurée –, un accord d'entreprise peut même permettre de réduire à neuf heures le repos quotidien. Les salariés pourront alors travailler jusqu'à quinze heures par jour, en toute légalité.
Il ne dépasse donc pas les durées maximales hebdomadaires de travail autorisées. Par dérogation, la durée maximale sur une semaine peut être augmentée, en cas de circonstances exceptionnelles, jusqu'à 60 heures maximum (sous réserve d'accord de l'inspection du travail).
Au-delà de la durée légale de 35 heures par semaine, il existe des durées maximales de travail qu'un employeur ne peut dépasser (article L. 8261-1 du Code du Travail ). Le salarié qui cumule plusieurs emplois doit lui aussi respecter ces durées maximales autorisées: 10 heures par jour (article L.
L'employeur peut valablement exiger la communication des bulletins de paie du salarié afin de s'assurer du respect des durées maximales du travail : Conformément à l'article L.