Sachez que le juge peut refuser de prononcer le divorce si les preuves apportées par votre conjoint (e) sont insuffisantes. Toutefois, votre refus de divorcer ne l'empêche pas d'engager la procédure de divorce. Pour connaître vos droits, pensez à contacter un avocat spécialisé en divorce.
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
La procédure la plus simple face à un époux qui refuse de divorcer et contre lequel on ne peut retenir aucune faute est celle du divorce pour altération définitive du lien conjugal (anciennement « pour rupture de la vie commune »).
A l'inverse du mariage où le consentement est une condition sine qua non à la recevabilité du mariage, le Juge peut prononcer le divorce sans le consentement du conjoint. Mais absence de consentement n'est pas synonyme d'absence de procédure.
En principe, une audience de divorce peut effectivement être retardé par l'une des parties pour différents motifs, par exemple l'état de santé, l'impossibilité de trouver un avocat avec de faibles revenus, une demande d'aide juridictionnelle, etc.
Matériellement et financièrement, le divorce ou la séparation entraînent souvent un train de vie réduit. On vit moins bien seul qu'à deux et c'est parmi les époux / épouses séparé(e)s ou divorcé(e)s qu'on retrouve une forte proportion des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Divorce refusé par le juge
Un consentement non mutuel ; Un accord de divorce signé sous pression ; Un non-respect de la procédure de divorce ; Une insuffisance de preuves en cas de demande de divorce pour faute ou pour altération du lien conjugal.
Concernant la durée d'un divorce pour altération définitive du lien conjugal, en moyenne, celle-ci est de 26 mois. En effet, selon la situation, certaines procédures peuvent être plus rapides que cela et d'autres sont plus longues.
La loi et le code civil ne précisant pas de durée minimale ou maximale. Ce qu'on constate aujourd'hui c'est qu'un divorce par consentement mutuel dure en moyenne 7 mois contrairement à un divorce avec juge (pour faute, altération..) dont le délai de réalisation s'établit à 26 mois.
En général, chaque époux prend à sa charge les honoraires de son propre avocat. Même en cas de divorce pour faute prononcée à l'encontre de l'un des époux, chacun des époux garde à sa charge les honoraires de son propre avocat.
Coût moyen :
De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel. 49,44 € TTC pour les frais d'enregistrement de la convention de divorce par un notaire.
Si vous refusez de signer le procès-verbal d'acceptation du principe du divorce, votre époux a deux solutions : Soit il vous reproche une faute grave ou renouvelée qui rend intolérable le maintien de la vie commune (exemple violence, adultère…) et il demande que le divorce soit prononcé pour faute.
Si entente des conjoints, son montant moyen est de 30 000 €, mais quand elle est fixée par un juge le montant moyen est 20 000 € (le médian est 25 000 € et sur les 10 % des prestations les plus élevées la moyenne est 99 800 €). 3 fois sur 10 l'étalement du paiement (maxi sur 8 ans) est admis !
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
La séparation de corps permet à vous et votre conjoint(e) de pouvoir vivre séparément sans divorcer. Elle met fin au devoir de cohabitation prévu à l'article 215 du Code civil qui dispose notamment en son premier alinéa : « Les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie. »
Les sanctions de l'adultère sont, d'une part, le prononcé du divorce pour faute à l'encontre de son auteur (2.1) et, d'autre part, la condamnation au paiement de dommages et intérêts au profit de "la victime" (2.2).
Pour entamer une procédure de divorce pour faute, l'époux demandeur doit cependant fournir des preuves, dont voici la liste : Aveu écrit : une lettre écrite par le conjoint infidèle, un aveu dans un journal intime. Témoignages d'amis ou de membres de la famille. Relevés téléphoniques.
L'adultère était considéré comme un délit pénal, il était puni de deux ans d'emprisonnement par les femmes qui commettaient ce délit (ancien article 337 du Code Pénal). Il ne l'est plus depuis la loi du 11 juillet 1965.
Les quatre signaux les plus importants laissant supposer une rupture définitive sont : les critiques destructives (aussi bien les faire que les recevoir), l'attitude défensive, la dévalorisation de l'autre, l'attitude évasive.
S'il y a trop de confusion de sentiment, le divorce est une bonne solution. D'ailleurs, cette confusion peut amener l'autre à l'infidélité. Or, quand il y a une troisième personne, le couple n'a plus d'avenir. Vous n'êtes pas obligé de rester en couple si vous n'y trouvez plus une satisfaction.
Le divorce pour faute : le délai moyen est de 25 mois. Le divorce par acceptation du principe : le délai est de 19 mois. Le divorce pour abandon du domicile conjugal ou altération définitif du lien conjugal : le délai est de 26 mois. Le divorce par consentement mutuel judiciaire : le délai est de 3 mois.
Pendant la procédure de divorce amiable, les époux peuvent refaire leur vie.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.