Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Oui, il est possible de ne pas aimer son père et/ou sa mère. Ou plus exactement, il suffit parfois d'un événement, d'une blessure symbolique de trop, pour que, par désespoir, l'amour que l'on éprouve pour un parent, se transforme en haine.
Plusieurs facteurs sont ici en cause. Notre sensibilité en miroir en est un: si elle souffre, ça nous énerve parce que notre sensibilité à sa douleur nous fait souffrir. Si elle est heureuse sans nous, on se sent abandonnée, on sent qu'elle n'est plus la mère entièrement disponible sur laquelle on pouvait compter.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Par définition on ne peut pas "s'obliger" à aimer, l'amour est un sentiment qu'on éprouve ou pas ! Il n'y a pas d'obligation à aimer ses parents, par contre, nous sommes dans obligation de respecter ceux qui nous ont donné la vie et qui nous ont élevé.
Vous avez le sentiment que votre vie d'adulte aurait pu être nettement plus épanouissante si vous aviez eu des parents différents. Vous êtes particulièrement peiné. e lorsque vos parents critiquent vos choix, votre mode de vie. Leurs propos ont tendance à vous blesser profondément et de façon assez récurrente.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
La cause de cette mésentente est souvent liée au sentiment d'amour pour cet enfant, et par la peur de le voir commettre d'éventuelles erreurs. Résultat : le parent se sent obligé de dire ce qu'il pense, pour protéger son enfant, même si celui-ci est un adulte libre de prendre ses propres décisions.
Il y a différents profils, commela mère intrusive, celle qui est autoritaire, la défaillante, la jalouse, la dominante... Souvent, cela découle de leur propre histoire personnelle. Elles ont pu manquer d'amour maternel et ne peuvent pas donner ce qu'elles n'ont jamais reçu.
Intrusive, autoritaire, négligente, violente physiquement et/ou verbalement, jalouse, dominatrice, abusive, castratrice, on en passe et des pires… quel que soit son profil de base (voir ci-dessous), la mère toxique est fondamentalement «une femme qui n'autorise pas son enfant à exister», note Véronique Moraldi.
Cet état de dépendance à l'égard de l'autre est symptomatique d'un manque de confiance en soi : « Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n'aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Cette attitude a quelque chose de pathologique chez les parents. Elle est le fruit d'un moment douloureux de leur histoire intime. Il peut s'agir d'un secret de famille bien enfoui, une filiation douteuse par exemple." L'exclusion peut aussi être due à un mode de vie que la famille désapprouve.
Un parent toxique critique et se moque de son enfant
Il dira des phrases comme : « c'est bien mais tu aurais pu… ». Ce comportement finira par faire perdre à l'enfant sa confiance en lui. Il ne se sentira jamais à la hauteur de ce qu'on lui demandera, parce qu'il n'a pas assez été encouragé.
Le sentiment de redevabilité s'installe d'autant plus chez les enfants qui évoluent dans une famille dysfonctionnelle. Au delà de la place officielle de chacun (père, mère, cadet, aîné...), il y a une distribution inconscience et tacite des rôles et missions de chacun au sein de la famille.
Si votre mère vous rabaisse, c'est probablement qu'elle cherche à vous recoincer dans un temps où, petite, vous étiez vulnérable et dépendante d'elle. Un temps, aussi, où, forcément, vous deviez lever la tête pour la regarder. Un temps où elle vous paraissait immense.
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
Les parents qui frappent leurs enfants ne le font pas, sauf exceptions, par sadisme, mais « pour leur bien », pour bien les éduquer, et donc avec le désir de bien faire. Ils ont d'ailleurs pour la plupart été élevés de la même façon et ne font que reproduire de bonne foi l'éducation qu'ils ont subie.