Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Autre point, le « parler tout seul » peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu'il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s'agit pas nécessairement d'une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d'un signe de maladie mentale mais d'une pratique bien plus courante qu'on ne pourrait le penser.
Soliloque (avec soi-même). Dialogue intérieur où la personne se parle et se répond. Le soliloque avec lui-même l'enchantait.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Pour ce qui est de la voix du monologue intérieur, celle qui se déclenche par exemple pour vous dire "Dépêche-toi, tu vas être en retard !", elle serait fréquente chez 30 % à 50 % des gens, selon Russell Hurlburt, professeur de psychologie à l'université du Nevada.
Une personne typique est capable, si on lui demande de s'en souvenir, de se figurer un son, une image, une odeur, un goût ou une sensation de toucher. Ce n'est pas le cas de tout le monde.
"Parler à haute voix existe dans les troubles psychotiques sévères où les personnes ont perdu cet autre intérieur qui nous permet de nous parler en silence, précise le psychiatre. Ils ont besoin de soliloquer, d'être dans des invectives, ce que provoque aussi l'ivresse.
Le mot juste : volubile, bavard, prolixe…
Locution verbale. (Figuré) Se passer d'explications, être tellement évident qu'aucun commentaire ni aucune explication n'est nécessaire pour que ce soit correctement interprété (en parlant par exemple d'un mot, d'un texte, d'un comportement, de faits, de données chiffrées...).
Penser à voix haute permet de mettre de l'ordre dans ses pensées et serait utile au bon déroulement de la suite de la journée. Certains feront des listes écrites pour cloisonner leurs tâches à venir, d'autres les exprimeront à voix haute.
Arrêter de vous juger trop durement
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous. Vous pourriez être surpris !
Si vous ou l'un de vos proches entendez des voix, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour s'assurer que ce n'est pas le signe de problèmes plus graves. Toutefois, dans la plupart des cas, le fait d'entendre des voix n'indique pas une maladie psychiatrique grave.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
tachypsychie , subst. fém., psychol. ,,Déroulement anormalement rapide de la pensée et des associations d'idées, qui s'observe dans la manie`` (Méd. Flamm.
La logorrhée est un terme qui caractérise le besoin constant de parler.
2. Monologue : « Dans une pièce de théâtre, scène à un personnage qui parle seul » ; soliloque : « Discours d'une personne qui se parle à elle-même ».
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Il existe une explication scientifique au fait que j'aime beaucoup parler de moi : j'utilise le meilleur outil de l'évolution humaine à ma disposition pour maximiser ma survie, ma connaissance du monde et de moi-même.