Insulte publique : Dès lors que l'auteur publie l'insulte sur internet ou sur un réseau social, il s'agit d'un insulte publique. De même, l'insulte est publique si l'auteur s'exprime lors d'un spectacle, d'un discours public ou d'une émission de radio ou de télévision. Il s'agit alors d'un délit pénal.
La sanction encourue par l'auteur en cas d'injure dépend de la gravité de celle-ci et de son caractère public ou non : En cas d'injure publique : L'auteur d'une injure publique risque jusque 12 000 € d'amende. Si les propos sont discriminatoires, il risque 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
— Définition de l'injure : injure publique et injure privée. D'après l'article 29 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881, cette infraction est constituée par toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait. L'injure peut être publique ou privée.
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage.
Les menaces et intimidations visant une victime pour l'inciter à ne pas porter plainte ou à se rétracter sont un délit puni d'une peine de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende (article 434-5 du Code pénal).
Par courrier. Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
Conservez les mails injurieux, demandez à des témoins s'ils sont prêts à témoigner en votre faveur, munissez-vous de certificats médicaux et de toutes les preuves écrites dont vous disposez car l'agression verbale est difficile à prouver.
Est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende le fait d'user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d'intimidation pour obtenir d'une personne mentionnée aux trois premiers alinéas soit qu'elle accomplisse ou s'abstienne d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son ...
Il est possible de porter plainte pour insulte contre X (police, gendarmerie ou procureur de la République). Porter plainte pour insulte avec constitution de partie civile: en cas d'insultes publiques, le juge d'instruction mènera une enquête.
Insulter v.t. = offenser par des paroles blessantes, des actes injurieux. Insulter qqn.
On pourra donc envoyer quelqu'un "marcher sur des Légos" ou oser le "gredin", la "tête de têtard", le "sac à puces", mais aussi "espèce d'épinard", "patate", "patate douce", "banane", "saucisse", "fils/fille de mouette", "capitaine de bateau-lavoir" ou enfin "cornichon".
Par exemple, dans le cas d'attouchements sexuels ou de viols, il est souvent difficile d'apporter des preuves comme des examens médicaux par exemple, les victimes mettant parfois plusieurs années à oser porter plainte. Ainsi, porter plainte sans preuve réelle est généralement l'unique choix qui s'offre aux victimes.
En psychologie sociale, un abus verbal (appelé aussi agression verbale, attaque verbale ou violence verbale) est un acte de langage dont l'intention est de blesser ou de mettre en colère une autre personne.
Les infractions, les contraventions, les délits et les crimes en tous genres peuvent être considérés comme des motifs légitimes de dépôt de plainte.
La coprolalie désigne une tendance plus ou moins irrésistible à utiliser un langage particulièrement grossier et ordurier. Symptôme caractéristique de la maladie des tics de Gilles de la Tourette, elle est très handicapante au quotidien.
Le mot le plus long de la langue française, si l'on se réfère aux dictionnaires usuels, est anticonstitutionnellement, comptant 25 lettres.
Faire face à une attitude agressive
C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être. Pour ne pas devenir « éponge » par rapport à l'agressivité de l'autre, il faut travailler sur l'ancrage corporel.
Attention : les forces de l'ordre, police ou gendarmerie, sont tenus de prendre votre plainte uniquement si les faits constituent une infraction pénale. Un policier ou un gendarme peut donc refuser d'enregistrer votre plainte lorsque l'absence d'infraction est incontestable, sans nécessité́ de vérification ultérieure.
La clé est le détachement. On peut porter attention à ses pensées : si on rumine l'insulte, on continue à laisser l'autre prendre du pouvoir sur nous. On entretient aussi une colère qui nous fatigue.
Toute menace ou tout autre acte d'intimidation à l'égard de quiconque, commis en vue de déterminer la victime d'un crime ou d'un délit à ne pas porter plainte ou à se rétracter, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Quand un mot blesse, il y a violence. On ressent un coup au cœur, pouvant engendrer un mal-être plus ou moins profond, plus ou moins intense. La douleur vient du fait que les mots nous touchent dans notre intimité et notre intégrité. C'est notre être tout entier qui est touché en plein cœur par ces mots.