Et pas qu'un peu ! Disons-le tout de go : ce sont leurs pets et surtout leurs rots qui sont dramatiques pour la planète. Les vaches broutent de l'herbe, mangent de l'ensilage de maïs et ingèrent aussi des céréales. Ensuite, c'est bien connu, elles ruminent.
En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l'effet de serre.
En effet, pendant la phase de digestion des végétaux appelée rumination, les vaches éructent – un phénomène provoqué par la libération des gaz, en particulier du méthane, lorsque les micro-organismes du rumen dégradent la cellulose des plantes.
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Le chameau
Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu'à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
L'industrie des bovins de boucherie et des vaches laitières est l'un des principaux contributeurs aux gaz à effet de serre dans le monde. Le méthane représente environ la moitié de la quantité totale de gaz à effet de serre émise par ce secteur.
Le pet de chameau
Il rote et il pète. Sauf qu'en Australie ça commence à poser problème parce que la population de chameau s'accroît, or pour les scientifiques, les chameaux sont un des plus gros producteurs de dioxyde de carbone au monde avec leurs flatulences.
Le putois a, en plus, la particularité de dégager une odeur très forte lorsqu'il se sent menacé. D'ailleurs, son nom l'indique bien puisqu'en latin, 'putor' signifie puanteur et 'putidus', puant. On parle plutôt du furet (Mustela putorius furo) lorsque le putois est domestiqué comme animal de compagnie.
La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne). La viande bovine représente 40 % des émissions dues à l'élevage de bétail, alors qu'elle ne représente que 20 % de la consommation totale de viande.
Le poulet s'en sort plutôt puisque la production d'1kg de viance rejette la même quantité de gaz à effet de serre qu'un trajet de 7 km en voiture ! On dit oui aux gallinacées !
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Le pain, qu'il soit frais ou sec, est mauvais pour la santé des herbivores. Lors de la digestion, l'amidon contenu dans le pain se transforme en glucose qui se retrouve dans la circulation sanguine. Cela provoque une maladie grave, extrêmement douloureuse, appelée la fourbure du sabot.
Le gaz intestinal est le gaz produit dans les intestins. Le terme gaz ou flatulence désigne en médecine l'émission de gaz intestinal par l'anus, ce qui correspond aux « pets » dans sa version bruyante ou « vesse » dans sa version silencieuse, en langage populaire, et « vent » dans le langage courant.
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
Tous les animaux d'élevage produisent donc du CH4 et du CO2. Cependant, les ruminants (bœuf, mouton, chèvre) excrètent des quantités plus grandes de ces gaz que les monogastriques (porc et volaille).
La bouse de vache un engrais de qualité. La bouse est le produit de la digestion des végétaux ingérés par les bovidés.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Manger trop de viande rouge accroît le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers. Selon plusieurs études, la consommation de viande rouge augmenterait de 24 % le risque de cancer du côlon, et de 20 à 60 % ceux de l'œsophage, du foie, du pancréas ou du poumon.
Le cycle jour-nuit
Les poissons ont besoin de repos, comme tous les animaux. Le dauphin (qui est, rappelons-le, un mammifère marin et non un poisson) semble être le seul animal qui ne cesse pas véritablement son activité pour se reposer.
Leur système circulatoire ne sert d'ailleurs pas à la respiration et a plutôt un rôle immunitaire et de transport des nutriments. Mais les insectes ont bien un système digestif, garni en microbes, débouchant sur un bel anus et sont donc potentiellement des péteurs.
Alors voici: les insectes ont un système digestif. Donc oui, les mouches ont des flatulences. Et les fourmis ont des gaz.
La liste des animaux rieurs comprend une variété de primates, de vaches et de chiens domestiques, de renards, de phoques et de mangoustes, ainsi que trois espèces d'oiseaux, dont des perruches et des pies australiennes. Chez l'humain, le rire permet de signifier aux autres que nous nous amusons.
Si les baleines sont apparemment capables de péter, rares sont ceux qui assistent à un tel phénomène.
De la même façon que les personnes, les chiens rotent pour éliminer les gaz de leur organisme. Généralement, les rots sont provoqués parce que l'animal a avalé de l'air alors qu'il était en train de manger.