L'insuffisance cardiaque est une maladie chronique qui ne peut pas être guérie définitivement. Toutefois, elle peut être stabilisée grâce à une hygiène de vie adaptée et à la prise régulière des médicaments. L'hygiène de vie est primordiale : elle complète l'action des médicaments pour diminuer les symptômes.
Cette pathologie chronique est irréversible : une fois installée, elle s'aggrave, et l'espérance de vie à 5 ans est de 50%.
Au début de l'insuffisance cardiaque, le patient n'a pas de symptômes. Ensuite, une fatigue, des palpitations et un essoufflement apparaissent lors des efforts, lors des activités habituelles, puis lors d'une activité moindre qu'à l'accoutumée et enfin au repos. Des œdèmes se forment au niveau des pieds et chevilles.
Les diurétiques les plus fréquemment utilisés en cas d'insuffisance cardiaque sont les diurétiques de l'anse, comme le furosémide, le torsémide ou le bumétanide. Ces diurétiques sont généralement pris par voie orale à long terme mais, en cas d'urgence, ils sont très efficaces par voie intraveineuse.
Pratiquez davantage d'activité physique afin de contribuer à renforcer votre cœur et à améliorer votre circulation sanguine. Assurez-vous de discuter de votre activité physique avec votre équipe de soins de santé avant de démarrer un programme ou une nouvelle routine.
Au moins 30 minutes d'exercice physique chaque jour et en continu sont donc indispensables pour entretenir votre cœur. Elles vous aideront aussi à éviter d'autres ennemis de votre cœur qui ont tendance à faire équipe, comme l'hypertension artérielle, l'excès de cholestérol ou le diabète !
D'une manière générale, à partir de certains seuils (au-delà de 115 mmHg pour la pression artérielle systolique [PAS] et au-delà de 75 mmHg pour la pression artérielle diastolique [PAD]), une augmentation de la pression artérielle prédit une augmentation de l'incidence d'insuffisance cardiaque.
L'exercice physique contribue à renforcer le cœur pour qu'il travaille plus efficacement. Il permet d'augmenter le bien-être et l'autonomie. Lorsque l'insuffisance cardiaque est stable, il est recommandé de pratiquer une activité physique modérée comme la marche.
En plus des médicaments, le traitement implique une hygiène de vie spécifique: réduire sa consommation de sel, limiter les apports hydriques, pratiquer une activité physique adaptée et suffisante, p. ex. dans un groupe de maintenance cardio-vasculaire, modérer sa consommation d'alcool et ne pas fumer.
Respectez quelques règles alimentaires : modérez votre consommation de sel et d'eau. Réduisez votre surpoids mais gardez une alimentation équilibrée et diversifiée. Pratiquez une activité physique régulière, sur avis médical et évitez vous surmener. Arrêtez de fumer.
La cardiopathie ischémique, principale cause d'insuffisance cardiaque. La cardiopathie ischémique résulte d'une insuffisance d'oxygénation du cœur (ischémie) due à un rétrécissement des artères coronaires . Elle se traduit par une angine de poitrine ou un infarctus du myocarde .
Le premier symptôme ressenti lors de l'insuffisance cardiaque est l'essoufflement. Il est provoqué par un engorgement du sang dans les poumons. Autre symptôme évocateur, la fatigue provient d'un déficit d'irrigation des muscles, ainsi privés d'un apport suffisant en nutriments et en oxygène.
Hypertrophie du cœur
Au début, la dilatation permet au cœur de maintenir la quantité de sang qu'il éjecte (débit cardiaque). Cependant, le cœur hypertrophié et/ou épaissi finit par devenir rigide, ce qui provoque ou aggrave l'insuffisance cardiaque.
L'insuffisance cardiaque chronique (ICC) est une complication grave de certaines maladies cardiovasculaires et respiratoires. Le plus souvent, elle est simplement appelée « insuffisance cardiaque ». D'apparition progressive, elle touche essentiellement les personnes âgées de plus de 75 ans.
L'insuffisance ventriculaire gauche entraîne une dyspnée d'effort et une asthénie et l'insuffisance ventriculaire droite entraîne une rétention hydrosodée avec des œdèmes périphériques et une ascite; les ventricules peuvent être impliqués ensemble ou séparément.
Les sports d'endurance, qui n'augmentent pas le rythme cardiaque, sont particulièrement bénéfiques. C'est le cas notamment de la marche ou de la course à pied, du vélo, de la natation, de la gymnastique ou de l'aquagym, du ski de fond…
En cas d'infection respiratoire, un traitement approprié (antibiotiques) sera prescrit. Si l'essoufflement est lié à une crise d'asthme, du salbumatol en inhalation (Ventoline) pourra soulager les symptômes. Des médicaments plus puissants peuvent aussi être administrés à l'hôpital.
– Le Lasilix ou le Furosémide principalement utilisé. Il augmente l'élimination urinaire, il provoque un effet natri urétrique (favorise l'élimination du sel) et ainsi combat la rétention d'eau tel l'œdème des membres inférieurs et soulage le travail du cœur par amélioration de l'hémodynamique.
Le dosage du NT-proBNP, réalisé grâce à une simple prise de sang, va orienter le médecin. Un résultat supérieur à 125 ng/L justifie la réalisation d'examens complémentaires et l'orientation du patient vers un cardiologue.
La tension de 15/9 est beaucoup et doit être prise au sérieux car elle prédispose le sujet à de complications sanitaires. Cependant, si ce chiffre est trouvé une fois en passant, il n'y a pas de raison de s'affoler car certains facteurs peuvent influencer la tension artérielle.
Une courte durée de sommeil et la présence de ronflements sont liées à l'insuffisance cardiaque.
À plus long terme, le tabac abîme progressivement les artères. Le risque est la même, quel que soit le type de tabagisme (cigarettes avec ou sans filtre, pipe, cigare, narguilé, tabac à mâcher, etc.) Le risque cardiovasculaire (et particulièrement d'infarctus du myocarde) est augmenté en cas de tabagisme passif.
L'aubépine par exemple favorise la circulation dans les vaisseaux coronariens et le muscle cardiaque ; elle peut également améliorer la capacité fonctionnelle et la tolérance du cœur vis-à-vis du manque d'oxygène.