Selon l'Institut parisien du Dos, la cruralgie peut durer de quelques semaines à quelques mois (jusqu'à 6 mois parfois). Il faut au moins 15 jours de repos et le traitement médical est prescrit généralement pour une période de 4 à 6 semaines. La hernie discale peut se résorber en 3 à 6 mois en moyenne.
Faires des séances d'ostéopathie afin de diminuer la douleur et permettre au corps de retrouver une mobilité normale. Rester actif et continuer à bouger (avec de la marche par exemple), il ne faut surtout pas rester aliter. 90% des cruralgies guérissent très bien sans opération entre 6 et 8 semaines.
La rééducation: des séances de kinésithérapies sont souvent prescrites afin de muscler le dos, adopter les bonnes postures et soulager ainsi les vertèbres. Perdre quelques kilos en cas de sur poids est également recommandé. L'ostéopathie: selon la cause de la cruralgie, l'ostéopathie peut être utile pour la soulager.
Une intervention chirurgicale est indiquée rapidement si les douleurs sont majeures, insomniantes, si la marche devient difficile, pour diminuer le plus possible le risque de séquelles douloureuses ou paralysante.
Il associe une prescription médicamenteuse (antalgique, AINS, décontracturant musculaire) à du repos (15 jours au minimum) durant une période de 4 à 6 semaines.
Des zones cutanées douloureuses à la palpation (dysesthésies) ; - Une paralysie partielle ou complète du membre inférieur. La cruralgie peut alors entraîner une chute (une sensation de lâchage du genou, une impossibilité de marcher sur la pointe du pied, une impression d'un pied qui racle le sol à la marche…).
Le symptôme le plus caractéristique de la cruralgie est la douleur. Elle est intense, vive, et se situe sur un trajet précis qui démarre souvent au niveau des lombaires puis se prolonge dans la fesse, contourne la hanche et passe sur le devant de la cuisse et de la jambe.
Examen(s) d'imagerie
La radiographie du rachis lombaire de profil et de face vont permettre d'obtenir une vision d'ensmble de rachis lombaire. Le recours à une IRM et/ou un scanner du rachis lombaire est nécessaire pour identifier une compression du nerf crural par une hernie ou un canal lombaire rétréci.
"Le nerf est très long et surtout il bouge avec les différents mouvements que nous faisons. Un nerf a une longueur donnée qui lui permet une certaine souplesse, ça coulisse un peu comme un trombone va coulisser sur un instrument de musique. Et selon la position, le nerf va être plus ou moins comprimé.
Une radiculalgie (sciatique ou crurale) correspond à une douleur d'un membre inférieur (habituellement de la fesse jusqu'au pied), provoquée par la compression d'un nerf à l'intérieur ou à la sortie de la colonne vertébrale.
Mettre du froid sur le trajet du nerf crural (avant de la hanche et de la cuisse). Masser les zones douloureuses (cuisse, hanche, dos) avec une huile essentielle de gaulthérie, ou de menthe poivrée.
Traitement d'une douleur à la cuisse
Le repos est l'autre mesure indispensable pour éviter une aggravation des symptômes, et favoriser la récupération. La kinésithérapie est un autre traitement souvent indiqué en cas de pathologie de la cuisse ; les séances vous seront prescrites par votre médecin si nécessaire.
Cette douleur peut s'accompagner d'autres sensations comme des fourmillements ou des picotements, typiques des névralgies. Il peut aussi exister des zones de moindre sensation (hypoesthésie). Un déficit moteur peut également provoquer une difficulté à lever la cuisse ou à relever le pied.
Dans l'immense majorité des cas, la cruralgie est due à une compression du nerf crural par une hernie discale. La hernie est une formation venant d'un disque intervertébral, qui, sortant de son espace normal, fait pression sur une des racines du nerf crural.
Il repose sur une prescription d'antidouleurs (anti-inflammatoires, antalgiques et un décontractant musculaire) et du repos (au moins 15 jours). En cas de persistance de la cruralgie, une infiltration de corticoïdes peut être réalisée par un rhumatologue ou un radiologue.
Comme tout le monde n'est pas capable de rester détendu à l'intérieur d'un tube d'irm, les études d'imagerie souffrent d'un biais de sélection ; l'échantillon ne peut pas être totalement aléatoire et représenter tous les individus ou plutôt leur cerveau. Le protocole d'étude soulève lui-même des difficultés.
Examen radiologique, l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale non-invasive, indolore et fiable qui permet d'obtenir des vues en 2D et 3D de l'ensemble des tissus du corps humain, qu'il s'agisse des tissus durs (les os) ou des tissus mous (moelle osseuse, système nerveux central, ...
La chiropraxie est le traitement de choix d'une sciatique ou d'une cruralgie, quelle que soit l'origine de la douleur (une hernie discale n'est pas une contre-indication au traitement chiropratique bien au contraire). La chiropraxie permet de stopper les douleurs plus rapidement, et de façon naturelle.
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
Pour traiter une cruralgie, l'ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s'agit donc de découvrir la zone où le nerf crural est comprimé ou irrité.
Les douleurs aux jambes, souvent confondues avec des douleurs de croissance chez les enfants, peuvent être un symptôme de cancer. Les différencier peut sauver des vies. En Europe et aux États-Unis, les cancers les plus courants chez les jeunes sont les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.
La lombocruralgie désigne une douleur d'origine nerveuse débutant dans le bas du dos et se propageant le long d'une jambe. Elle se distingue de la lombosciatique par la racine nerveuse atteinte, mais les causes et mécanismes à l'origine de ces deux types de douleurs sont identiques.
Les efforts physiques trop importants, réalisés sans échauffement, l'hydratation insuffisante et les traumatismes sont des causes fréquentes de courbatures, de claquages, d'élongations ou de crampes au niveau des cuisses.
Il prend naissance au niveau du muscle grand psoas et se termine au niveau du trigone fémoral à la face interne de la cuisse où il se divise en une dizaine de branches. Le nerf fémoral permet la flexion de la cuisse sur le tronc et l'extension de la jambe.