Un psychologue ou un psychiatre peut également tomber amoureux de sa patiente. C'est humain. Son travail consiste à gérer son contre-transfert et à l'utiliser dans la relation thérapeutique. En effet, son éthique ne lui permet pas de s'engager dans une histoire d'amour avec son patient.
En principe, dans sa formation, le thérapeute a eu l'occasion d'éprouver lui-même l'amour de transfert et de réaliser qu'en aimant son psy il se trompait sur la personne. Cependant, les psys sont des êtres humains et éprouvent des sentiments divers pour leurs patients.
Tombe-t-on amoureux de son psychanalyste ? Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Le terme « transfert amoureux » est aujourd'hui rarement utilisé dans les écrits psychanalytiques contemporains. Cette appellation tire son origine des écrits de Freud (1915) et caractérise les patients qui manifestent ouvertement une affection ou un besoin d'amour pour leur thérapeute.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
Résolution du transfert en psychologie
Il lui permet de comprendre ce qui se passe en lui-même à travers ce qu'il renvoie au thérapeute. La résolution du transfert est possible lorsque le patient sera convaincu qu'il peut trouver de façon autonome ses propres réponses aux questions qu'il se pose.
Tu as une écoute formidable et tu m'as permis de voir les choses différemment, de prendre du recul et de remettre en perspective. Je me sens mieux outillé pour faire face à mes pensées négatives. Je commence à me valoriser et prendre conscience de ce que je fais de bien. Il me fera plaisir de revenir te voir au besoin.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Déontologie: L'Ordre des médecins interdit les relations sexuelles entre médecins et patients. L'interdiction des relations sexuelles avec les patients vient d'être inscrite dans le Code de déontologie médicale.
Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie.
Le psychologue doit notamment refuser un-e client-e ou l'adresser à des personnes professionnellement qualifi ées s'il ne dispose pas des connaissances ou des compétences nécessaires (art. 5 Code de déontologie de la FSP (CD).
Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer. Vous avez le sentiment que votre psy ne vous comprend pas. Vous avez l'impression de stagner et de ne faire aucun progrès.
Il s'agit d'un phénomène spécifique à l'analyse, et à son cadre : le transfert désignant l'analyste sur le modèle de relations infantiles, le contre-transfert est la réaction de l'analyste à cette désignation, et qui prend sa source dans des problématiques inconscientes.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Un bon moment pour s'arrêter, c'est quand on a l'impression d'avoir fait un tour.» L'éventualité de cette séparation se discute plusieurs mois à l'avance. Elle doit avoir le temps de mûrir, d'être évaluée par les deux parties, jusqu'à paraître acceptable. C'est un processus qui, parfois, peut s'étaler sur des années.
La fin d'une thérapie est envisagée comme une expérience particulière de séparation. Le souci du thérapeute est alors de contribuer à ce qu'elle constitue en elle-même un processus complet, même lorsque, selon lui, la thérapie elle-même n'est pas achevée.
« Il se manifeste aussi par de la sympathie, de la confiance, de l'idéalisation, la peur de le quitter, de l'anxiété quand il s'absente, le besoin de lui parler », précise Marc Rouzet.
Rappelons que Freud associait à la notion de névrose de transfert les catégories nosographiques : hystérie d'angoisse, hystérie de conversion, névrose obsessionnelle auxquelles il opposait les névroses narcissiques qu'il estimait incapables de transfert et donc inanalysables.
L'effet miroir, c'est ce comportement qui fait que nous imitons, sans le vouloir, les paroles, les gestes et attitudes de nos proches. Dans le monde professionnel, l'effet miroir peut être une technique pour négocier et même obtenir une promotion...
Les troubles somatoformes, quésaco ? Cette maladie mentale méconnue touche surtout les adolescentes et se caractérise par des douleurs inexpliquées et inexplicables pour de nombreux médecins.
Le psychiatre est le seul spécialiste des maladies mentales qui peut poser un diagnostic basé sur une évaluation complète incluant un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l'imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.