L'interne ne peut pas enchaîner un congé de longue maladie puis un congé de longue durée : il est placé soit en congé de longue maladie soit en congé de longue durée selon la pathologie dont il souffre.
Droit de prescription
La circulaire du 8 décembre 1988 dispose en effet que l'interne peut valablement signer les ordonnances de prescription de médicaments et de traitements pour le patient hospitalisé, à l'exception des médicaments stupéfiants, sauf s'il a déjà obtenu le diplôme d'Etat de docteur en médecine.
Le médecin traitant prescrit un arrêt de travail à un patient dont l'état de santé général l'empêche de travailler pour une durée déterminée à la différence du médecin du travail qui étudie plus précisément l'aptitude d'un individu à occuper un poste précis dans un environnement donné.
Par ailleurs, le médecin du travail dispose de compétences élargies. Il peut assurer les missions suivants : prescrire ou renouveler un arrêt de travail en cas d'infection ou de suspicion d'infection d'un salarié à la COVID-19.
L'interne est donc un médecin par délégation, c'est-à-dire qu'il ne peut pratiquer que sous la responsabilité d'un médecin senior du centre hospitalier de rattachement dont il dépend. Généralement ce référent est le chef de service.
Montants bruts annuels de la rémunération d'un interne de médecine : Internes de 1ère année : 23 695 € (prime de sujétion particulière inclue); Internes de 2ème année : 25 672 € (prime de sujétion particulière inclue); Internes de 3ème année : 27 042 €.
Les pathologies les plus souvent rencontrées comme les maladies générales (inflammatoires ou auto-immunes), les maladies infectieuses, vasculaires, hématologiques, cardiovasculaires et pulmonaires. Les médecins internistes coordonnent les avis des spécialistes d'organe et organisent les soins et les traitements.
Qui a le dernier mot du médecin conseil et du médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
Seul le médecin a la compétence de prendre cette décision et d'évaluer si le patient est en capacité ou non de continuer ou de reprendre le travail à son poste. » C'est lui également qui va fixer la durée au regard de recommandations établies par la Haute Autorité de la Santé et l'Assurance Maladie.
Un arrêt de travail initial peut être prescrit par un professionnel de santé exerçant une profession médicale et inscrit à un tableau de l'Ordre qui lui est propre, à savoir un médecin, un chirurgien-dentiste, ou une sage-femme.
Une maladie : l'arrêt maladie est accordé lorsque l'état de santé du salarié l'empêche d'exercer son activité sur décision d'un médecin. Un accident du travail : l'arrêt de travail peut avoir pour origine un accident survenu au cours de l'activité professionnelle du salarié.
Combien de temps un arrêt de travail pour dépression peut durer ? Le médecin définira la durée de l'arrêt en fonction de l'état psychologique et physique de la victime. Généralement les arrêts peuvent varier entre 15 jours et 6 mois.
Néanmoins, les internes en médecine sont considérés comme des médecins à part entière, disposant d'un droit de prescription. Ils peuvent ainsi souvent se faire appeler « docteur » même s'ils n'ont encore soutenu aucune thèse et exercer comme remplaçants après validation de cinq semestres de troisième cycle d'études.
Un médecin…
Au regard de la loi, l'interne est un « praticien en formation spécialisée », c'est-à-dire un médecin, certes, mais en formation.
La moyenne d'âge des internes issus des ECN 2013 était de 25 ans, avec un minimum À 22 et un maximum À 47 ans. La spécialité la plus jeune, toutes proportions gardées évidemment, est la dermatologie : 24,25 ans en moyenne.
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un autre médecin que votre médecin traitant. Ce médecin cochera alors la case « Hors résidence » sur la feuille de soins.
L'état de santé d'un salarié relève de la sphère privée, l'employeur n'a donc pas à demander d'informations relatives à ce domaine… En principe.
L'inaptitude médicale au travail peut être prononcée par le médecin du travail dès lors qu'il constate que l'état de santé du salarié (physique ou mentale) est devenu incompatible avec le poste qu'il occupe et qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation du poste de travail occupé n'est possible.
En l'absence de reclassement et de rupture de votre contrat à l'issue de ce délai d'un mois, l'employeur doit vous verser le salaire correspondant à l'emploi que vous occupiez avant votre inaptitude. Le versement se poursuit jusqu'à votre reclassement ou la rupture du contrat.
Cependant, le médecin-conseil n'a pas le droit de modifier le traitement du patient. L'assuré doit obligatoirement répondre à la convocation et se soumettre au contrôle. Si cette obligation n'est pas respectée, l'assuré risque la suppression ou la suspension du versement des indemnités journalières.
La médecine interne est la spécialité qui s'intéresse à l'état de santé du patient dans sa globalité. La vision générale du patient fait de l'interniste le spécialiste des diagnostics complexes, des prises en charges « délicates » (pathologies multiples, terrain particulier) et des maladies rares.
La médecine interne s'occupe du diagnostic et du traitement des maladies qui affectent l'ensemble du corps, ou un seul organe, et ne nécessitent pas d'intervention chirurgicale.
L'interniste utilise comme outils l'interrogatoire, l'examen clinique (2 étapes essentielles à sa démarche diagnostique) mais aussi beaucoup d'examens para-cliniques qu'ils soient biologiques et / ou d'imagerie ainsi que des actes techniques qu'il confie à ses collègues spécialistes d'organes.