- Le déni de grossesse partiel : la grossesse est découverte après le premier trimestre de grossesse mais avant le terme, lors de circonstances variables : via la perception des mouvements du fœtus par la mère ou le médecin, lors d'une échographie pour douleurs abdominales.
« Dès que la femme apprend qu'elle est enceinte – en visualisant, par exemple, les clichés échographiques – et que le déni est levé, cela libère le corps. Le ventre s'arrondit parfois en quelques heures, souligne la psychanalyste.
Autrement dit, il y a bien une grossesse physique, mais psychiquement elle n'existe pas. Pour la personne faisant un déni de grossesse, tout se passe comme si elle n'était pas enceinte. Le corps peut même faire illusion en maintenant des règles. Pourtant, il ne peut pas y avoir de test de grossesse négatif.
4 – L'échographie
Il faut savoir que l'échographie ne peut reconnaître la grossesse avec certitude qu'après un retard de règles suffisant de 10 à 15 jours, soit 6 à 7 semaines d'aménorrhée avec battements cardiaques présents. Ainsi, le test de grossesse se fait plus tôt que l'échographie.
Vous êtes tout simplement enceinte sans le savoir ! Votre corps ne présente aucun symptôme de grossesse. Les mouvements du fœtus sont confondus avec des douleurs gastriques, douleurs au dos (car le bébé grandit même si votre vente ne s'arrondit pas). Les règles sont toujours présentes.
L'échographie
Lors de la première échographie, le médecin voit un sac mais pas d'embryon dedans, et il n'entend pas d'activité cardiaque. Il peut arriver que la grossesse soit moins avancée que prévu (la fécondation a eu lieu plus tard que ce qui a été calculé) et que l'embryon ne soit pas encore visible.
On peut se tromper de sexe à la première échographie mais à la seconde ou la dernière cela relève de l'exceptionnel. Il peut y avoir le cordon entre les jambes, le bébé peut avoir les cuisses serrées, ou bien moins de liquide amniotique. Car la présence de liquide amniotique est importante pour bien voir le sexe.
Le médecin teste un échantillon d'urine ou parfois de sang pour déterminer si la femme est ou non enceinte. Ces tests sont fiables à plus de 99 %. L'un d'eux, appelé test ELISA (Enzyme-Linked Immuno Sorbent Assay), peut détecter rapidement et facilement un faible taux de gonadotrophine chorionique humaine dans l'urine.
Après un premier test de grossesse positif, il est généralement conseillé de confirmer le résultat par une prise sang en laboratoire. En effet, bien que les tests de grossesse urinaires présentent une grande fiabilité, le test sanguin reste le moyen le plus fiable pour savoir si vous êtes enceinte.
Il tend à détruire et fabrique de l'in-advenu : – Le déni travaille à coups de hache à l'encontre du sens du réel, il défigure. Il porte sur l'existence même des gens, des pensées et des choses, il a affaire avec leur réalité. – L'opération du déni n'est pas limitée au registre psychique : elle déborde sur l'agir.
Dans le cas du déni, le bébé sent qu'il n'est pas forcément le bienvenu, il se positionne différemment, très haut dans la cavité utérine, ou bien il s'allonge le long de la colonne vertébrale. La femme n'a pas de ventre proéminent.
Existe-t-il des faux positifs ou faux négatifs avec une prise de sang ? Les faits sont rares mais peuvent exister. « Des faux positifs peuvent intervenir dans des cas extrêmement rares et heureusement, car il s'agit de tumeurs ovariennes ou tumeurs du placenta qui sécréteraient elles aussi des hormones HCG.
Cela peut paraître improbable, pourtant le déni de grossesse est une réalité. Il concerne en France jusqu'à 3 naissances sur 1000 chaque année.
Il est fréquent de continuer à avoir ses règles pendant un déni de grossesse : une étude de l'AFPSSU montrait ainsi que dans dix cas de déni, six femmes avaient toujours leurs menstruations. De façon générale, les menstruations ne sont pas un bon indicateur de grossesse.
L'embryon est visible à l'échographie dès la cinquième semaine de grossesse, soit 7 semaines d'aménorrhée. À ce stade, il est possible de voir un (ou plusieurs !) sac gestationnel.
Ce phénomène n'est pas rare : il concerne environ 15 % des grossesses.
Sur le cliché, le fœtus adopte une position peu commune. Au lieu d'être « photographié » de profil, celui-ci est saisi de face. Et pour cause, le fœtus a tourné sa tête vers la sonde au moment de l'échographie, pour un résultat pour le moins déroutant.
Les échographies du deuxième et troisième trimestre
L'établissement du sexe se fait donc avec quasi-certitude. Lors de l'échographie du troisième trimestre, l'image peut être plus nette pour la petite fille et, pour le petit garçon, les testicules peuvent être visualisés dans les bourses.
La troisième échographie doit avoir lieu de préférence à 32-34 semaines d'aménorrhée.
Le terme “déni de grossesse” est donné lorsque la femme apprend sa grossesse à partir de la quinzième semaine d'aménorrhée. Il existe deux types de dénis de grossesse : Le déni de grossesse partiel : dans ce cas, la grossesse est découverte avant le terme, plus précisément après le premier trimestre de grossesse.
Les explications données par les médecins sont importantes, car les parents en ont besoin afin de décrypter ce qu'ils voient à l'écran. Mais attention, les échographies ne sont pas fiables à 100 %, il se peut que certaines anomalies ne soient pas détectées, ou que des images soient faussement anormales.