L'avocat commis d'office n'est pas gratuit. Il est rémunéré par l'aide juridictionnelle si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Sinon, vous devez le payer en fonction de vos revenus et de la complexité du dossier.
Le prix d'un avocat commis d'office oscille en général entre 800 et 3 000 €. En pénal, le tarif d'un avocat peut en revanche aller jusqu'à 5 000 €.
L'avocat commis d'office est en principe rémunéré au titre de l'aide juridictionnelle. La commission d'office d'un avocat n'est cependant pas toujours gratuite : Si les ressources du prévenu dépassent les plafonds légaux d'aide juridictionnelle, l'avocat commis d'office sera en droit de lui facturer des honoraires.
Pour obtenir l'aide juridictionnelle, vous devez remplir les 3 conditions suivantes : Ne pas avoir une assurance protection juridique qui couvre la totalité de vos frais de justice. Être de nationalité française ou européenne, ou résider de manière habituelle en France (un court séjour est exclu)
C'est pourquoi les personnes aux revenus modestes ont accès à un avocat gratuit. Il s'agit de l'aide juridictionnelle, qui peut être totale ou partielle. Cette aide juridictionnelle (ou AJ) est une prise en charge des honoraires d'avocat par l'Etat, sous certaines conditions.
Si vos ressources sont insuffisantes pour aller en justice, vous pouvez bénéficier d'une aide financière de l'État, appelée aide juridictionnelle. Tout ou partie de vos frais de procédure sera alors pris en charge. Cette prise en charge couvre les frais des avocats de la partie civile et de la défense.
Peu d'avocats accepteront de travailler gratuitement. Il existe cependant des aides pour réduire le montant des honoraires dont vous aurez à vous acquitter. Des moyens de profiter de consultations gratuites dans des tribunaux ou des mairies sont également possibles.
Un avocat commis d'office est un avocat désigné par le bâtonnier en vue de représenter une partie qui n'a pas d'assistance à son procès. Lorsqu'il est commis d'office, un avocat ne peut pas en principe refuser la tâche qui lui est confiée, sauf à justifier de son impossibilité de l'assumer.
L'avocat commis d'office est désigné de 2 façons : par le bâtonnier à votre demande, par le juge lorsque vous vous rendez seul au tribunal pour y être jugé lorsque la représentation par avocat est obligatoire. Vous pouvez également en faire la demande au juge même si l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire.
« Maître », la formule consacrée pour s'adresser aux avocat(e)s. Concrètement, pour s'adresser à un avocat, on dit "Maître", pour les femmes et pour les hommes. C'est d'ailleurs la même chose pour d'autres professionnel(le)s du droit : les notaires, les huissiers, etc.
Ainsi, pour une consultation en cabinet d'environ 30 minutes, il faut prévoir entre 50 et 150 €. Une consultation par téléphone d'une durée d'à peu près 10 minutes coûte environ 20 €. Il est également possible d'obtenir une réponse à une question d'ordre juridique écrite à un avocat pour approximativement 15 €.
Le principe : la prise en charge des frais par l'Etat
L'article 40 de la loi du 10 juillet 1991 précise que l'aide juridictionnelle concerne tous les frais afférents aux instances, procédures ou actes pour lesquels elle a été accordée.
Vous pouvez bénéficier de l'aide juridictionnelle totale si votre revenu fiscal de référence et la valeur de votre patrimoine mobilier et immobilier ne dépassent pas les plafonds suivants : Revenu fiscal de référence : 13 664 € Valeur du patrimoine mobilier : 13 664 € Valeur du patrimoine immobilier : 40 986 €
L'avocat commis d'office est un avocat choisi par le bâtonnier ou le président de juridiction lorsqu'on n'en a pas ou quand l'urgence du cas ne le permet pas. Dans certains cas, ses honoraires peuvent être partiellement ou totalement pris en charge par l'état.
Hormis les maisons de justice et du droit, les centres départementaux d'accès aux droits et les PAD, les administrations et les tribunaux peuvent proposer une consultation gratuite d'avocat. Les mairies : certaines mairies offrent la possibilité de consulter gratuitement un avocat.
Pour certaines procédures où l'avocat n'est pas obligatoire, vous pouvez vous défendre seul, que vous soyez en demande ou en défense. Vous pouvez saisir le tribunal par une requête ou une assignation. Avant l'audience, vous devez échanger vos demandes et pièces avec votre adversaire.
Soyez attentif à la manière dont vous vous exprimez. Se préparer, prendre le temps de placer sa voix, respirer, parler lentement, bien articuler, faire des pauses, imposer des silences pour permettre à son auditoire d'assimiler une idée importante, garder le contact visuel avec ses interlocuteurs…
Bon à savoir : Une personne qui a souscrit une assurance de protection juridique ne peut pas bénéficier de l'aide juridictionnelle. Si vous avez une assurance, mais que celle-ci ne couvre pas les frais ou les couvre partiellement, vous devrez fournir une attestation de non prise en charge (Cerfa n° 15173*02).
Si vous n'avez pas de revenu fiscal de référence, le plafond pris en compte correspond au double de vos revenus imposables des 6 derniers mois, après déduction d'un abattement de 10 %. Si un seul des 3 plafonds est dépassé, vous ne pourrez pas bénéficier de l'aide juridictionnelle.
L'aide juridictionnelle. L'aide juridictionnelle vous permet d'être assisté d'un avocat dont la rémunération sera tout (aide juridictionnelle totale) ou partie (aide juridictionnelle partielle) prise en charge par l'État.
Rien n'interdit à l'avocat de vous demander de payer les honoraires avant que la procédure ne soit terminée. En pratique, l'avocat vous demandera une provision pour commencer à travailler le dossier : il n'exige qu'une partie de ses honoraires pour être sûr d'être payé.
Plusieurs questions d'ordre financier et juridique sont possibles. Acceptez-vous l'aide juridictionnelle ? Comment va me coûter cette procédure de divorce ? Quel est votre mode de fixation de paiement ?
L'Avocat peut prendre contact avec l'adversaire, avec l'accord de son client.
Le temps d'examen du dossier d'aide juridictionnelle
Comptez entre 15 jours et 6 mois pour obtenir une réponse. Elle vous est adressée par le Bureau d'aide juridictionnelle du Tribunal de grande instance où vous avez déposé votre demande. Elle vous est envoyée par courrier recommandé.