Bien sûr qu'un avion de ligne peut rester immobile à basse altitude. Il lui suffit de freiner. Même à très basse altitude, c'est plus facile, ainsi quand il arrête de bouger il brûle moins. AFR447 est immobile à très très basse altitude, sous le niveau de la mer.
Mais l'explication la plus plausible est sans doute celle-ci : l'avion vole à vitesse réduite et des vents violents vont dans sa direction, tout comme l'automobiliste. Ce serait donc en fait une illusion d'optique.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Mais lorsque l'avion s'approche pour atterrir, il vole à la vitesse la plus faible possible. C'est ce qu'on appelle la vitesse de décrochage. À cette vitesse, l'avion peut tomber comme une pierre, car la portance n'est pas assez élevée pour permettre une diminution progressive et lente de l'altitude.
En effet, si de la neige tombe sur le dessus de l'aile, elle peut peser plusieurs tonnes, ce qui réduit mathématiquement les performances de l'avion. De même, si de la glace s'accumule elle peut modifier la forme de l'aile, ce qui altère l'écoulement de l'air et peut réduire la portance de l'avion.
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
"L'A320 est certainement l'avion le plus sûr du monde", estime Gérard Feldzer. Gérard Feldzer, consultant aéronautique de BFMTV s'est exprimé à la suite du crash de l'Airbus A320, transportant 150 passagers, qui s'est écrasé dans le massif des Trois Evêchés, ce mardi.
L'avion s'élance sur la piste pour atteindre les 200 à 250 km/h. C'est la vitesse de décollage dite V1. Au-delà de cette vitesse, un pilote est obligé de décoller quoi qu'il arrive car il ne serait plus possible d'arrêter l'avion dans les limites de sécurité prévues.
La portance est une force liée à l'effet du vent sur l'aile qui attire l'avion vers le haut. C'est elle qui permet de faire décoller un avion et de le maintenir dans les airs. À l'inverse, le poids est une force qui attire l'avion au sol.
Tout d'abord, cela permet à vos yeux de s'adapter à la luminosité extérieure. Si vous volez de jour, vous ne vous retrouverez pas à sortir en plein soleil d'un appareil plongé dans le noir en clignant des yeux ; si c'est un vol de nuit, vous verrez mieux !
Un biréacteur est capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres avec un seul moteur. L'organisation de l'aviation civile internationale vous le certifie. Non seulement un avion de ligne est capable de voler avec un seul moteur, mais c'est même devenu une exigence.
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
La force de traînée est donc celle qui s'oppose au mouvement de l'avion ; c'est la résistance à l'avancement. La force de portance, ou de sustentation, est celle qui maintient l'avion en l'air.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord. Voici ce que l'on sait, un mois après.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Comme les voitures, certains avions ont des klaxons. Il ne s'agit bien sûr pas de klaxonner un avion qui refuserait en vol la priorité à droite mais d'avertir le personnel au sol que l'on cherche à le contacter. Le son est similaire à celui d'un klaxon de camion ou de bus.
Les hublots sont généralement petits et de forme arrondie ou ovale afin de mieux répartir les forces de pressurisation, et ainsi d'éviter des accidents. Les premiers Comets se sont écrasés à cause de début de fissures aux coins de leurs fenêtres carrées.
Pour tourner au sol
Les palonniers servent aussi à freiner, non pas en poussant, mais en les inclinant vers l'avant. On utilise généralement les freins pour aider à tourner au sol en complément de la roulette de nez. Pour les plus gros avions, il y a ce qu'on appelle le « steering tiller ».