C'est un examen qui utilise des rayon X, donc irradiant. Elle se pratique de la même façon qu'une photo. On voit sur la radio les os et les articulations mais pas les ligaments, le cartilage, les muscles, les organes…
L'IRM est surtout utile pour étudier les muscles, les ligaments et les tendons.
Une IRM de la cheville est prescrite par un médecin afin de déceler différents symptômes ou pathologies comme : Tendinite. Lésion ligamentaire. Entorse.
L'échographie du muscle et des tendons est l'examen indispensable : elle permet non seulement d'analyser les lésions musculaires de la déchirure (localisation, étendue, profondeur) et/ou tendineuses, mais aussi d'observer le comportement du muscle lorsqu'il se contracte.
La marche est possible, dès le lendemain de l'entorse, ou au bout de quelques jours le plus souvent. Dès que la douleur le permet, et que vous pouvez poser le pied par terre, il est conseillé de reprendre la marche doucement.
En l'absence d'injection de contraste, il est par contre difficile de différencier les nerfs des éléments vasculaires et sa résolution spatiale inférieure ne lui permet pas de visualiser la structure nerveuse.
L'échographie apparaît en particulier fiable pour l'identification des bursites, des tendinopathies ou des ruptures affectant la coiffe des rotateurs ou le long chef du biceps.
En pratique, on réalisera une radio en première intention à la recherche d'un diastasis et d'une fracture associée. Dans l'ensemble des entorses de cheville, l'IRM a une indication pour les patients ayant une douleur persistante 7 jours après le traumatisme. À défaut, un scanner sera réalisé.
Examen(s) d'imagerie
Dans le cas où une fracture est suspectée en plus de l'entorse de la cheville, une radiographie peut être prescrite par le médecin. De même, si une rupture d'un ou plusieurs ligaments est suspectée, il pourra prescrire une IRM au patient.
Ainsi, en plus de l'examen clinique systématique, le médecin demandera ce qui lui semble nécessaire dans le cadre du bilan de cette chute : radiographies, prise de sang, électrocardiogramme, scanner cérébral…
En cas d'entorse latérale de la cheville, l'échographie détecte facilement les avulsions osseuses (mais ne permet pas d'objectiver, contrairement aux radiographies, une fracture ostéochondrale du talus).
En cas de tendinite, des douleurs apparaissent au niveau de l'insertion du tendon sur l'os ou à un point de son trajet. La peau située à l'endroit de l'insertion du tendon sur l'os peut parfois être rouge et légèrement chaude au toucher. Parfois, on peut ressentir le frottement du tendon dans sa gaine.
Une douleur vive lors des mouvements ou à la palpation de ce tendon, une perte de force, un gonflement de l'articulation, des picotements ainsi qu'une sensation d'engourdissement dans le poignet sont des symptômes caractéristiques de cette tendinite.
Le stade I : la douleur due à la tendinite disparaît à l'effort. Le stade II : initialement calmée par le mouvement, la tendinite réapparaît en cours d'activité de façon de plus en plus précoce et intense. Le stade III : la douleur est permanente, plus ou moins bien calmée par le repos, et empêche toute activité.
Les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de courants électriques de très faible intensité, un électromyogramme est l'examen qui permet d'étudier leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant nerveux).
L'échographie et l'IRM peuvent avoir un intérêt pour diagnostiquer des atteintes des articulations périphériques, lorsque la radiographie est normale et pour voir l'inflammation des enthèses ou les arthrites (figure 5).
Souvent liée à la pratique sportive , la tendinite n'est pas une fatalité. Non seulement l'ostéopathe peut soulager la douleur, mais il va également vous apprendre à éviter ces inflammations des tendons.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
IRM. L'IRM est conseillée lorsqu'une tendinite évolue plus de 2 mois malgré la mise en place de traitements appropriés et la mise au repos du tendon. L'IRM permet d'évaluer la lésion du tendon en cause mais également l'état de l'os et de l'articulation situés près du tendon lésé.
Un tendon ne peut pas se réparer tout seul. "Si la rupture n'est pas complète, on peut se passer de quelques fibres et continuer à utiliser son épaule. Avec une bonne rééducation, on renforce l'épaule et on peut l'utiliser."
La douleur à l'épaule quand on lève le bras
"Il s'agit en général d'une douleur d'origine sous-acromiale en lien avec les tendons ou la brouse sereuse, souvent appelé "conflit sous-acromial"" affirme Frédéric Srour.
Autrefois, les radiographies de la cheville étaient systématiques après une entorse, mais elles étaient le plus souvent normales. Pour éviter ce gâchis, les radiographies ne sont demandées que s'il y a un risque de fracture selon les critères cliniques d'Ottawa.
Comment soigner une déchirure ligamentaire ? "La mise au repos et l'application de glace sont les premières mesures à prendre, recommande l'expert. Parfois, une attelle ou une contention souple (strapping, chevillée souple …) est mise en place pour maintenir l'articulation et éviter les mauvais placements.