Le rêve est une activité mentale normale qui a lieu pendant le sommeil. Tout le monde rêve. En fait, on fait tous de trois à six rêves par nuit et on passe environ 25 % de son temps de sommeil à rêver – selon certains chercheurs, ce pourcentage pourrait même être nettement plus élevé!
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
Vous avez un sommeil de plomb, ce qui vous empêche de vous remémorer vos rêves nocturnes ? Prévoyez des réveils à plusieurs heures de la nuit, notamment vers 3 ou 4 heures du matin. Il s'agit de la phase de sommeil paradoxal, plus propice aux accès de rêverie.
SOMMEIL - Se souvenir de ses rêves, ou pas, serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier.
Les études sur le sommeil ont montré que les rêves arrivent pendant les phases de sommeil paradoxal. Ces phases correspondent en fait au moment de l'endormissement et au moment précédant le réveil et les microréveils.
A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
« On pourrait imaginer qu'il existe une dimension attentionnelle, avance Perrine Ruby, mais ce serait un peu révolutionnaire pour les neurosciences, la notion d'attention dans le sommeil n'existant pas vraiment. » Que les petits rêveurs se rassurent : ne pas se rappeler ses rêves n'est pas un problème.
"En revanche, les rêves sont plus rares pendant le sommeil lent que pendant le sommeil paradoxal. En effet, c'est pendant le sommeil paradoxal que les rêves sont les plus abondants, les plus riches et les plus imagés", explique le neurologue.
Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Se souvenir de ses rêves ou pas serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier. Ils ont en effet voulu comprendre pourquoi certaines personnes se souviennent de leurs rêves...
85% des adultes font des cauchemars occasionnellement. Faire des cauchemars est donc tout à fait normal, bien que désagréable.
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
Les scientifiques croient que l'adénosine, un composé naturel, s'accumule dans notre sang durant nos heures de veille, et nous ferait sombrer dans le sommeil. Progressivement, la fréquence cardiaque et respiratoire ralentit et tous les muscles du corps se détendent de plus en plus.
L'interprétation populaire
Selon la diversité des cultures populaires, rêves et cauchemars peuvent être attribués à des esprits, fées, lutins ou autres entités de l'au-delà. Défunts, ancêtres peuvent également tenter, selon ces croyances, de communiquer à travers les rêves avec les vivants.
Les émotions dominent l'univers des songes. Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d'esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur. Un rêve qui devient récurrent peut permettre à une personne de comprendre une situation qui l'indispose depuis un certain moment.
Le rêve est un état du cerveau, tout comme le sommeil et le réveil. Il serait la conséquence d'une reprogrammation neurologique pour préserver la personnalité des individus. Le rêve est essentiel pour nous aider à gérer les émotions vécues durant la journée. Il serait donc un régulateur de notre équilibre émotionnel.
Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée. Dans certains cas, les cauchemars peuvent même mener à l'insomnie chronique.
Durée et proportion du sommeil lent profond
Le ratio de sommeil profond est plus important en début de nuit et jusqu'à 3 ou 4 heures du matin. Il diminue ensuite en fin de nuit. La seconde partie de la nuit, jusqu'au réveil, est donc plus riche en sommeil léger et en sommeil paradoxal.
Le sommeil profond est davantage présent en début de nuit et jusqu'à 4h du matin. C'est pour cette raison que l'on dit qu'en matière de sommeil, les heures avant minuit « comptent double »(1).
Pour les neuroscientifiques, l'activité onirique permet de digérer les émotions.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Cette amnésie de l'enfance est connue de longue date, toutefois les recherches menées ces dernières années ont montré que non seulement les adultes n'ont pas de souvenirs de moments vécus avant l'âge de 2 ans, mais qu'ils en ont également très peu pour les moments vécus entre 2 et 6 ans.