En préparant des pâtes, de nombreuses personnes ont l'habitude de verser quelques gouttes d'huile dans l'eau avant de la faire bouillir. Elles pensent que ce corps gras va faire «glisser» les pâtes et les empêcher de coller entre elles ou à la casserole. Mais cela est en réalité parfaitement inutile.
C'est bien connu, l'huile et l'eau ne se mélangent pas. On dit que l'huile est hydrophobe. Résultat, lorsqu'on verse de l'huile dans une casserole d'eau, celle-ci va rester à la surface de l'eau et ne viendra pas faire barrière entre les pâtes.
Lors de la cuisson des pâtes, si vous versez de l'huile dans la casserole, celle-ci va rester à la surface de l'eau. Elle joue donc un rôle superflu puisqu'elle ne viendra pas faire barrière entre les pâtes. L'huile va faire plus de dégâts qu'autre chose puisqu'elle va coller sur les pâtes au moment de l'égouttage.
L'utilité méconnue de l'huile dans l'eau des pâtes
Un filet d'huile végétale pourra empêcher les débordements, en s'intercalant entre les particules d'amidon libérées par la cuisson.
– Faites cuire les pâtes al dente, soit une minute de moins que le temps conseillé. – Égouttez et étalez ensuite les pâtes dans un grand plat, versez dessus un filet d'huile d'olive (1 cuillère à soupe pour 100 g) et mélangez bien.
Il ne faut pas rincer les pâtes après la cuisson. Cette méthode était utilisée pour débarrasser les pâtes de l'excès d'amidon.
La première chose à faire est de les faire cuire dans de l'eau vraiment bouillante afin que l'amidon se fixe sur les pâtes et se relâche moins dans l'eau. La seconde chose à faire est d'égoutter immédiatement les pâtes une fois cuites, dans une large passoire, pour empêcher l'amidon de les faire coller.
Le secret réside en fait dans la cuisson des pâtes.
Il vous faut une casserole d'eau bouillante et salée. Plongez-y ensuite vos pâtes en respectant le temps de cuisson pour qu'elles soient al dente. Et puis, c'est là que l'erreur classique se produit.
huile de lin : 107 °C. huile d'arachide : 220 °C. huile d'olive vierge : 210 °C. huile de pépins de raisin raffinée : 215 °C.
Si vous souhaitez garder vos pâtes pour plus tard, vous pouvez les rincer très légèrement mais cela ne les empêchera pas de se coller. En résumé, la seule manière d'éviter que les pâtes ne collent est de les faire cuire dans un volume d'eau suffisant et de les mélanger avec la sauce immédiatement après la cuisson.
Si le sel n'a pas grand intérêt en termes de temps de cuisson, il apporte réellement un goût supplémentaire à vos pâtes. En étant intégré à l'eau de cuisson dès le démarrage de votre recette, il permet de saler votre plat plus uniformément. De même, il est aussi très utile pour éviter aux pâtes de coller entre elles.
En cuisant, les pâtes rejettent de l'amidon dans l'eau de cuisson. C'est cela qui les fait coller les unes aux autres. Le vinaigre blanc, lui, neutralise l'effet de l'amidon. Résultat, les pâtes ne collent pas.
Jamais de couvercle
- à feu vif et à gros bouillon pour qu'elles ne collent pas. Versez les pâtes dans l'eau bouillante et ravivez la flamme pour ramener rapidement l'eau à ébullition.
La plupart du temps, sur les paquets, il est préconisé de cuire 100 g de pâtes par personne. Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais il faut bien comprendre qu'une pâte crue et une pâte cuite n'ont pas le même poids. Ainsi, 100 g de pâtes crues représentent environ 250 à 300 g de pâtes cuites.
Pour cela, il suffit de mettre les pâtes à couvert dans un récipient et de les installer au-dessus d'un bain-marie ou de la vapeur. Le récipient du bain-marie est gardé au chaud au-dessus d'une flamme ou sur une plaque de la cuisinière.
L'huile végétale de Son de Riz est anti-oxydante par les nombreuses molécules qui la composent. Elle est extrêmement riche en vitamine E, la vitamine la plus antioxydante. De plus, elle possède des phytonutriments eux aussi anti-oxydants : coenzyme Q10, acide férulique, gamma-oryzanol, etc...
Les huiles à éviter sont l'huile de palme et de coprah, qui contiennent beaucoup d'acides gras saturés. Idem pour l'huile de coco, très utilisée et appréciée pour ses vertus, qui contient tout de même 85% d'acides gras saturés, contre 10 à 20% pour les huiles cités au-dessus.
Lorsqu'elles sont surchauffées, ces huiles forment divers composés nocifs comme les peroxydes lipidiques et des aldéhydes, potentiellement cancérigènes et ce même par simple inhalation. Il convient donc de ne cuisiner qu'avec des huiles dont les graisses sont stables à haute température.
Les huiles de tournesol, de colza ou de lin non raffinées font donc partie des huiles les moins propres à la cuisson puisqu'elles fument à des températures peu élevées et deviennent donc rapidement toxiques.
En effet, lorsque vous les rincez, vos pâtes sont effectivement délestées de tout l'amidon qui a été libéré pendant la cuisson sous la pression de la chaleur. Sauf que problème : c'est grâce à ce dernier que la sauce tient si bien sur les pâtes.
Les pâtes gonflent à la cuisson : il faut donc prévoir large car si elles se retrouvent à l'étroit, elles vont coller et devenir pâteuses. Comptez un litre et demi d'eau pour 100 grammes de pâtes, et veillez à ce que le récipient ne soit pas rempli à plus des trois quarts de sa hauteur pour ne pas que l'eau déborde.
Vous pouvez utiliser l'eau de cuisson des pâtes comme base pour préparer vos soupes, ou même en remplacement ou en complément d'un bouillon de légumes. L'amidon qu'elle contient aidera à épaissir votre préparation, en lui donnant un côté onctueux naturel.
Révélation : la meilleure façon d'égoutter vos pâtes
La meilleure façon d'égoutter vos pâtes consisterait donc à positionner la passoire sur la casserole en superposant les poignées. Vous n'avez ensuite plus qu'à renverser le tout dans l'évier pour chasser l'eau de cuisson à travers les orifices.
Pour les décoller et leur redonner du "glissant", il suffit de les plonger quelques instants dans de l'eau bouillante, ainsi elles ne seront plus collées entre elles et seront chaudes. Après égouttage, il suffit d'ajouter de l'huile d'olive, du beurre ou une garniture (carbonara, bolognaise,...).